Quelques informations à propos du pays
Le Viêtnam est un pays de 331 000 km2 pour 92,7 millions d'habitants. Sa capitale est Hanoï (HAN). La monnaie locale est le Dong (VND) : 1 EUR ~ 27800 VND.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h23 (heure française) 335
Encore merci d'être venu et de nous avoir tant fait rire ! On se retrouve en France dans quelques longues semaines...
Bisous !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h19 (heure française) 334
La journée se termine, et pour assurer l'avion du lendemain, nous décidons de dormir à deux pas de l'aéroport. Les alternatives ne sont pas nombreuses : taxi ou bus. La première option est à environ 250000VND (soit 9,35€). La deuxième, après quelques recherches, propose un bus direct pour 9000 (soit 0,34€) par personne. En plus, c'est un bus vraiment d'ici, donc nous y découvrons la vie locale. Contrairement aux TCL, le contrôleur semble dédié au bus et contrôle tout le monde.
Nous trouvons facilement un hôtel, et même celui qui est le plus proche du terminal 2, celui qui nous emmènera à Yangon pour Sophie et Tim, et à Bangkok pour Bernie.
Nous réalisons que ce sont nos derniers instants avec notre petit Bernini favori...
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h16 (heure française) 333
Entre les ruelles de la vieille ville, emplies de magasins de souvenirs, s'élève la Cathédrale Saint Joseph. Sur le parvis, des danses par des jeunes filles en vêtements traditionnels en l'honneur de la Vierge Marie. Les danses sont accompagnées par une chorale. Vous avez déjà entendu chanter un Ave Maria en latin par des Vietnamiennes ? Nous, oui !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h09 (heure française) 332
Bonjour, aujourd'hui on a visité le temple de la littérature. Je suis sûr que tous ceux qui ont passé le Bac L auraient été ravis de découvrir ce lieu historique qui a forgé toutes les plus grandes têtes pensantes du Vietnam. Ces statues, ces lieux chargés d'histoires et même les stèles des professeurs les plus influants.
Mais bon, moi j'ai fait S donc je m'en foutais complètement de tout ça... - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h07 (heure française) 331
Petite balade ombragée et bonne bière bien fraîche, extrêmement bien venue en cette chaude journée, probablement la plus chaude du mois. À 40 centimes la binouze, on apprécie d'autant plus.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h04 (heure française) 330
Plutôt classe, mais jaune, très jaune.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h02 (heure française) 329
Il s'agit d'un immense cube austère surveillé scrupuleusement par des gardes. Nous n'y entrerons pas car les billets sont vendus uniquement jusqu'à 10h30. Ho Chi Minh est vénéré par les Vietnamiens pour avoir guidé la réunification entre le Vietnam du Nord et le Vietnam du Sud. Il est mort en 1969, avant que celle-ci ait réellement lieu.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h51 (heure française) 328
En chemin vers le mausolée d'Ho Chi Minh, nous traversons une voie ferrée en plein centre-ville. Celle-ci se glisse entre les ruelles étroites, si bien que depuis chez eux, les habitants pourraient presque serrer la main des voyageurs.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h47 (heure française) 327
Le rideau s'ouvre. Les lumières s'éteignent. Le spectacle commence ! Au centre, un bassin sombre et mystérieux, dévoile acte après acte les scènes de vie des campagnes Vietnamiennes d'antan. Autour, sept musiciens armés d'instruments d'une autre époque nous font voyager, rêver et nous immiscent dans les rizières. Licornes, dragons et phœnix virevoltent dans le bassin sur un rythme effréné.
Spectacle inoubliable et surprenant qui nous a transporté hors de l'agitation de Ha Noï.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h44 (heure française) 326
Nous faisons le tour d'un lac situé dans la vieille ville. Un joli pont rouge, assaillis par les touristes qui se prennent en selfie (nous n'y échappons pas, et parvenons même à décrocher un sourire à Bernie ; regardez comme il est heureux !) permet d'accéder à un petit temple au milieu du lac.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h40 (heure française) 325
Nous quittons Cat Ba et sa relative tranquillité pour rejoindre l'effervescence d'Ha Noi. Sur le trajet, nous prenons un bac pour rejoindre le continent. Nous avons la chance de voyager un vendredi, car le weekend, la queue pour accéder au bac mesure 3-4 kilomètres et peut durer plusieurs heures. La compagnie de bus est parfaitement organisée. Le "bus attendant" demande à chaque groupe sa destination à Hanoï, puis organise l'arrivée dans la ville pour déposer chacun à proximité de son lieu d'arrivée. Nous ne marchons donc que 5 minutes pour rejoindre notre hôtel. Mauvaise surprise : suite à une erreur entre l'hôtel et booking.com, la chambre que nous avions réservée n'est plus disponible. Le site est extrêmement mal foutu et ne permet, ni à l'hôtel, ni au client d'annuler la réservation le jour J. Nous découvrons avec stupeur que les coordonnées bancaires nécessaires pour réserver une chambre sont allègrement communiquées à l'hôtel, même si le paiement doit se faire en cash à l'arrivée. Pas très rassurant... Après discussion avec le manager de l'hôtel, nous parvenons à un accord et changeons d'hôtel.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h37 (heure française) 324
La vue, légèrement plus haute que la moyenne des rochers des la baie, permet encore une fois d'appréhender l'immensité du site.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h28 (heure française) 323
Nous aurons vraiment slalomé sans cesse à travers cet indéfinissable labyrinthe de roche à pic.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h07 (heure française) 322
Réveil en douceur sur les eaux paisibles de la baie d'Ha Long. Sur le pont, de délicieuses crêpes à la banane nous attendent. Le bateau repart pour jeter l'ancre près d'une petite île. Nous montons sur nos kayaks, nous contournons un îlot, les vagues sont plus fortes puisque nous nous approchons du grand large et nous rejoignons la petite île. Nous en profitons pour nous baigner, l'eau est divinement chaude. Nous regagnons ensuite le bateau qui nous emmène vers la Monkey Island. Cette île, comme son nom l'indique, est habitée par de nombreux singes, et visitée par de (très) nombreux touristes. Une sacrée grimpette, sur des roches tranchantes, glissantes et abruptes, permet d'accéder à un point de vue à 360 degrés. La plupart des touristes, complètement inconscients, entreprennent cette escalade en tongs. Malgré la difficulté du parcours, qui plus est sous un soleil de plomb, la vue au sommet est absolument incroyable. Nous dominons la baie d'Ha Long et le spectacle nous enchante. En regagnant la plage, nous nous baignons pour faire redescendre la température. Le bateau nous ramène à Cat Ba. La croisière s'achève déjà.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h06 (heure française) 321
Le soir, il faut penser au déjeuner du lendemain. C'est donc un concours de pêche qui s'improvise sur le bateau. Une puissante lampe (alimentée par le groupe électrogène qui embaume l'air marin) éclaire l'eau juste au bord du bateau. Les calamars sont attirés par les appâts en plastique qui reflètent la lumière, et pan/gloup/paf/slurp ! (quelle est l'intersection appropriée ?) ils se retrouvent embrochés, hors de l'eau.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h58 (heure française) 320
Tous les repas sont pris à bord, préparés par un des deux membres de l'équipe a l'arrière du bateau. À chaque fois, c'est un véritable régal !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h41 (heure française) 319
Ne dirait-on pas la porte plurimillénaire de la demeure de Poséidon ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h38 (heure française) 318
Alors, combien de temps va-t-il tenir debout encore ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h35 (heure française) 317
Ce serait bête d'aller se perdre dans les rochers et tomber en panne... Quoique, on peut toujours ramer !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h33 (heure française) 316
Difficile de choisir quelle croisière faire pour découvrir la baie d'Ha Long tellement les offres sont nombreuses et les prix varient du simple au double. Nous optons finalement pour une croisière de 2 jours et une nuit, sur un petit bateau pouvant accueillir 6 touristes. Nous nous retrouvons avec un couple de Chiliens et un Argentin, tous très sympas. Le rythme est assez pépère, puisque nous n'avons qu'à profiter et admirer le paysage en glandouillant sur le pont. Cela nous change de nos journées bien remplies depuis le début du voyage. Le soleil n'est pas au rendez-vous, mais cela n'enlève rien à l'extraordinaire beauté du paysage. Les roches karstiques, s'élèvent à pic et les vagues viennent se briser à la base de la roche, la creusant si bien que certains rochers ont presque l'air de léviter. Le bateau jette l'ancre de temps à autre pour nous permettre de nous baigner et sauter dans l'eau depuis le bateau. Bernie épate la galerie avec ces back flips. Nous faisons du kayak pour découvrir des endroits inaccessibles en bateau. Nous nous arrêtons dans un village flottant de pêcheurs où ils ont captivé un poisson énorme, aussi gros que 3 Timothé ! À la nuit tombée, nous savourons un dîner délicieux préparé à bord et pêchons du calamar. Enfin, nous essayons...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h39 (heure française) 315
Pour le retour du parc, nous avions prévu de marcher sur un tiers de la distance, afin de visiter une autre grotte qui a été exploitée en tant qu'hôpital lors de la guerre mais qui était fermée, puis de terminer en taxi ou moyen de transport similaire. Le problème, c'est qu'en fin de journée, il n'y a plus de taxi. Des scooters et motos passent régulièrement, mais pas de quoi emporter 3 personnes d'un coup. Nous arrêtons quelques petits camions, mais les chauffeurs, vraiment très gentils et souriants, ne peuvent emporter que deux personnes maximum.
Nous continuons de marcher en attendant. Dans la descente juste après un petit col, une moto s'arrête et nous propose de monter. Nous déclinons tout en rigolant et en le remerciant, car il nous semble inconcevable de monter à 4 sur son véhicule. Il nous semblAIT. Avec sa main, car ne parlant pas anglais, il nous fait comprendre que si, en se serrant, ça passe. Et c'est passé : 4 personnes, 3 sacs, au milieu de nulle part, sans casque, à 40km/h, en montée, en descente, sur une moto standard ! Il nous fait gagner 4 ou 5 kilomètres, ce qui nous réjouit vraiment. Nous lui proposons de l'argent et des bonbons, qu'il décline même après avoir insisté. Nous ne remercierons jamais assez ce Vietnamien et sa bonté spontanée...
Il nous reste quelques kilomètres à parcourir. Une grosse intersection passée, il y a un peu plus de trafic. Nous arrivons à arrêter un minibus, qui nous demande 100000VND (soit 3,73€) pour arriver à destination. Nous négocions facilement à 50000VND. La raison est simple : c'est un minibus chargé de touristes qui revient très certainement d'un tour à la journée, donc nous embarquer, c'est tout bénef' pour eux ! Tout le monde est content.
Nous arrivons finalement dans le centre-ville heureux d'avoir vécu toutes ces péripéties routières ! Il est temps à présent de réserver une croisière dans la baie qui nous attend...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h17 (heure française) 314
Dans la grotte une horde de chauve-souris dort tranquillement au plafond. Elles n'ont pas l'air effrayées par notre passage.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h15 (heure française) 313
Après une petite pause (et une petit bière), nous marchons un kilomètre le long de la route pour rejoindre la grotte de Trung Trang. Son originalité réside dans le fait que l'entrée et la sortie ne sont pas du tout au même endroit (un peu comme la grotte de Konglor au Laos, mais sans eau). Nous marchons donc le long du chemin aménagé, dans cette atmosphère rafraîchissante.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h10 (heure française) 312
Ne sont-ils pas jolis nos petits bracelets ? Dire que deux jours auparavant, nous marchions entre 1500m et 2000m d'altitude, tantôt au-dessus, tantôt au-dessous des nuages...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h06 (heure française) 311
Le deuxième point de vue s'atteint facilement à partir du premier. La vue est encore plus dingue, face à une nature aussi dense que vierge.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h06 (heure française) 310
L'ascension est une des plus humides que nous ayons jamais eue : d'une part car c'est le climat local, et d'autre part car nous suons des rus, des ruisseaux, des rivières, que dis-je des rivières, des fleuves ! La pente est raide et il y a peu d'air, donc forcément, ça goute au bout du nez !
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h05 (heure française) 309
Plusieurs itinéraires de randonnées sont possibles. Nous choisissons le plus simple en raison du temps qui nous reste. Il s'agit de deux points de vue à environ 225m d'altitude.
Le premier s'etteint au prix d'une longue durée, mais la fraîcheur de l'air au sommet mais surtout le panorama offert relèguent la transpiration au dernier plan de nos pensées.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h03 (heure française) 308
La journée d'aujourd'hui est consacrée au cœur de l'île de Cat Ba. En effet, plus de 75% de cette dernière est un parc naturel national, en plus d'une grande partie de ses côtes et eaux maritimes.
Pour y aller, une seule route, douze kilomètres. Nous envisageons le retour à pied. Les nombreuses navettes électriques qui parcourent la ville et qui font habituellement les allers-retours à la plage pour 10000VND (soit 0,37€) nous proposent le généreux tarif de 600000VND (soit 22,36€). Non, merci. Des motos-taxi dans le coins nous proposent 100000VND (soit 3,73€) par personne. C'est mieux, mais le petit-déjeuner nous portera conseil, car nous nous rappellerons qu'il y a des taxis classiques sur l'île. Bingo ! Le trajet est au tarif fixe de 160000VND (soit 5,96€).
Nous arrivons devant l'entrée du parc, au sein d'une petite plaine au cœur de l'île, puis pénétrons dans l'épaisse forêt qui couvre la totalité des lieux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h57 (heure française) 307
Que faites-vous habituellement, le soir ? Nous, c'est boire une bière en rooftop ! Nous nous installons face au soleil qui se couche derrière une barre de rochers karstiques et sifflons allègrement une bière/un jus bien frais.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h55 (heure française) 306
L'arrivée beaucoup trop matinale nous oblige à nous coucher pour nous reposer. Levés vers 13h, nous filons dans la ville, très touristique, située dans l'extrême sud-est de l'île. Encore un peu la tête dans le gaz, nous décidons d'aller faire trempette sur l'une des trois plages de Cat Ba, appelées Cat Co 1, 2 et 3.
Une plage n'est pas chose évidente ici, car les énormes rochers karstiques éruptant de l'eau empêchent clairement la formation de grandes plages comme dans le pays basque français par exemple. Vingt minutes de marche plus tard, et nous sommes sur la première plage : bien entretenue, elle est surchargée de Vietnamiens ! Nous continuons à la seconde, via un chemin surplombant la mer et la baie de Han La, la concurrente de la baie d'Ha Long. C'est superbe, et beaucoup trop court. Nous arrivons à Cat Co 2, moins chargée mais avec autant d'ambiance dans l'eau. Des grands travaux pour un hôtel empêchent l'accès à la plage suivante, et le soleil qui commence à baisser nous convainquent de nous baigner ici. Le sable est doux et l'eau parfaitement tiède (et très très salée) !
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h53 (heure française) 305
Au retour du trek, nous prenons une bonne douche plus que méritée. Nous trouvons ensuite un ticket de bus pour rejoindre Cat Ba. C'est une ville balnéaire dans la baie d'Ha Long, sur l'île éponyme. Autant dire que Sapa et Cat Ba n'ont pas grand chose à voir, séparés de plus de 450km, entre montagne et mer. Heureusement, il existe des des bus de nuit, qui partent vers 20h pour arriver vers 6h le lendemain matin. Nous en réservons un pour 450000VND (soit 16,77€) par personne.
En attendant, Sophie propose un massage des pieds, que nous faisons avec plaisir, sans Bernie. En effet, cette tapette serait, je cite, "trop chatouilleux des pieds". Nous n'oublions pas de dîner, au sommet d'un hôtel, dans un restaurant complètement vide. Quelques rayons de soleil percent encore les nuages pour se refléter intensément sur le petit lac de la ville.
Le bus part à l'heure, mais le sommeil est difficile, avec les virages, la lumière, un gamin qui régurgite, la pause à minuit, et le changement de bus à 4h du mat.
Voilà la mer, qui place tous les désagréments derrière nous...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h46 (heure française) 304
Adieu les rizières à perte de vue, adieu les Hmongs...
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 22h12 (heure française) 303
Aujourd'hui, c'est Mama Mei qui nous accompagne. Moins bavarde, un peu plus âgée, elle ne connait pas moins tous les sentiers et canaux de la région.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 22h10 (heure française) 302
Forcément, ils y a des Chinois pour bousiller le paysage. Espérons que ce barrage qui ne va pas tarder à inonder le fond de la vallée profite aux locaux...
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h56 (heure française) 301
Nous prenons des forces en mangeant les délicieuses crêpes au miel et à la banane préparées par Mama Mei. Elle nous emmène ensuite près d'une cascade, puis nous nous enfonçons dans une forêt de bambous où vivent de bonnes grosses araignées comme Sophie les aime. Nous ressortons dans les rizières, d'où nous pouvons admirer la vue magnifique sur les montagnes environnantes, nous traversons un village Zao, habité par l'une des nombreuses ethnies qui peuplent les montagnes et nous regagnons Sapa, derriere un long col, pour clore ces trois jours de marche.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h45 (heure française) 300
Pour cette deuxième nuit, nous affrontons une réalité plus sommaire que lors de la première. Youpi, enfin une occasion d'utiliser la frontale autre part que dans une grotte !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h39 (heure française) 299
Alors que certains peuvent s'offrir un moteur à essence pour labourer leurs rizières, d'autres continuent d'exploiter ce que la nature propose : les animaux. Ici, un buffle avec sa charrue, comme il y a des centaines d'années.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h22 (heure française) 298
Song est notre guide pour la journée. Son très bon niveau d'anglais nous impressionne ; impossible, comme elle l'affirme, qu'elle l'ait appris au fil des touristes qu'elle a croisé. Son humour emplit la balade de joie en permanence !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 20h35 (heure française) 297
Nous nous réveillons comme des fleurs après une bonne nuit réparatrice, où nous avons pu dormir "like cochons", d'après l'expression de Song, notre guide de la journée. La qualité du sommeil chez les Hmongs est très probablement liée à la quantité d'Happy Water ingurgitée avant de se coucher. Ils n'en boivent a priori qu'un jour sur deux, le jour "sans" étant consacré à se remettre des excès de la veille.
Song a 20 ans, elle s'est mariée à 17 ans et a déjà deux enfants. Elle parle très bien anglais, même si elle n'est jamais allée à l'école. Elle nous emmène crapahuter dans les rizières et découvrir ses belles montagnes. Bernie et ses petites chaussures ne font pas les malins et glissent sur les pierres et les chemins mouillés par la pluie alors que Song, en tongs et portant son bébé de 7 mois sur le dos gambade comme un lapin. Il pleut à peu près toute la journée, mais cela est peut-être plus appréciable que de marcher en plein caniar.
Nous arrivons chez Mama Mei, notre hôte pour cette nuit. Nous qui voulions de l'authenticité, nous avons été servis ! Mama May habite une maison en bois sans fenêtre et avec un unique néon. Nous allons nous doucher chez sa sœur, qui vit deux maisons plus loin, car Mama May n'a pas de douche et nous nous soulageons dans une cabane, derrière l'enclos du cochon. Épique et authentique !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 19h55 (heure française) 296
La première nuit se passe chez la famille de Sei, dont la belle-sœur a un oncle qui a une sorte de grange aménagée. Attention, c'est bien plus rudimentaire qu'on peut l'imaginer ! La vue est ici aussi splendide que la vie est simple...
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 19h40 (heure française) 295
Sei, jeune Hmong de seize ans au bon niveau d'anglais, nous guidera toute la journée. Nous apprendrons qu'elle est mariée depuis un mois.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 19h35 (heure française) 294
Une guide de seize ans, de l'ethnie Hmong, nous convainc de la suivre pour trois jours d'aventure loin des circuits touristiques. C'était sa sœur avec qui nous avions discuté la veille. À peine partis, nous nous enfonçons dans la forêt, dense et humide, entre les cultures de fleurs et de thé.
La ville, bruyante et épuisante, laisse rapidement place aux rizières, aux paysages magnifiques et à la brume permanente qui chevauche gracieusement les crêtes des montagnes. Dans ce paradis au bout du monde, sous le soleil brûlant, nous savourons chaque moment.
Arrivé chez l'habitant, nous découvrons que les chèvres et les poules seront sûrement nos compagnons pour cette nuit. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h16 (heure française) 293
Arrivés à l'aéroport de Ha Noï, nous refusons les avances des dizaines de taxis et moto-taxis pour rejoindre à pied des guesthouses, dans l'espoir que l'une d'entre elles vende des tickets de bus pour Sapa. Nous en testons cinq qui, à défaut de vendre des tickets, nous indiquent un croisement de route. Nous nous y rendons et un homme nous explique que les bus en direction de Sapa passent par ici. Nous n'attendons que 20 minutes pour qu'un bus arrive et que nous montions dedans. Après quelques heures de route et un embouteillage au milieu des montagnes, à cause de deux camions s'étant emboîtés en se croisant dans une épingle à cheveux (cf. photo), nous arrivons à Sapa vers 14h. Nous n'en revenons pas car même dans nos rêves les plus fous, nous arrivions au mieux vers 18h, voire le lendemain matin si nous ne parvenions qu'à trouver un bus de nuit. Cela nous permettra de nous reposer à l'hôtel et de prévoir le trek de 3 jours que nous nous apprêtons à faire.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h13 (heure française) 292
Après une courte nuit (deux ou trois heures de sommeil tout au plus), nous nous réveillons difficilement à 5h pour aller prendre un avion qui nous amènera à Hanoï en 1h10. Nous avons choisi ce moyen de transport pour nous éviter de faire une quinzaine d'heures de bus supplémentaires, et à 17€ le billet d'avion, le choix est vite fait. La veille, nous avions habilement réparti nos affaires entre les sacs, car nous n'avons droit qu'à un bagage en soute de 15 kilos pour trois. Les bagages à main, eux, ne doivent pas excéder 7 kilos chacun. Nous avions subtilement dérobé la balance de l'hôtel pour optimiser les bagages, l'opération nous a pris 45 minutes : un vrai casse-tête chinois, ça passe de justesse, à moins d'un kilo près.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h10 (heure française) 291
La visite de la cité pèse sur les jambes. La transpiration colle nos vêtements. Nous rentrons péniblement, survivant grâce à de furtifs bonds dans les magasins climatisés.
Quoi de mieux qu'un rooftop pour se requinquer. Cocktails et bières nous apaisants, nous regardons le soleil se coucher et être délicatement remplacé par les lumières de la ville étincelantes. Nous emplissons nos mirettes de ce magnifique spectacle.
Pour une fois Tim n'est pas radin pour s'offrir de petits plaisirs. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h03 (heure française) 290
Alors que Timothé était persuadé qu'il allait se délecter d'une délicieuse glace à la vanille, voilà qu'au bout de la troisième léchouille, un goût suspect persiste. Il s'agit d'une glace au durian, ce fruit dont l'odeur est tellement infecte qu'il est parfois interdit dans les hôtels (sous peine d'amende, véridique) ou les transports. Quelle ne fut pas sa déception... Beurk !
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h00 (heure française) 289
Attention aux gros chaudrons ! - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h58 (heure française) 288
Sous 4500 degrés, après avoir vu fondre nos deux jambes, nous pouvons apprécier la visite. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h54 (heure française) 287
Les ruines reconstruites de la citadelle sont preeeesque d'époque. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h48 (heure française) 286
Les longs, longs, trèèèèès longs couloirs sont beauuuuuux. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h42 (heure française) 285
Cette belle citadelle va nous réserver bien des surprises. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h36 (heure française) 284
Gloup gloup font les gros poissons que l'on nourrit. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h32 (heure française) 283
Huééééé ! hennit le cheval d'Agribank, nous arrivons à la citadelle. Clap clap font ses sabots. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h17 (heure française) 282
Nous avons rendez-vous entre 13h et 13h30 devant notre hostel pour qu'un minibus nous récupère afin de nous amener à la gare routière. À 12h45 pétantes, le minibus est déjà là. Nous le ferons patienter une dizaine de minutes, le temps que nos souvlakis (sandwichs grecs) finissent d'être préparés. Le minibus fait ensuite un tour de la ville pour récupérer quelques touristes à leur guesthouse et nous dépose à la "gare routière" (sur un trottoir au bord de la route) qui se trouve finalement être à 600 mètres de notre hostel. Un quart d'heure plus tard, le chauffeur du mini-van qui attendait avec nous s'en va, en nous disant : "Ne vous inquiétez pas, attendez là, le bus va arriver." Nous croisons les doigts, puis tout se passe bien car le bus, quasiment vide et avec wifi, arrive tranquillement. Nous retrouvons Hué, ancienne grande capitale, trois heures plus tard.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 19h09 (heure française) 281
La légende raconte que le grand Schtroumpf a mené une croisade dans cette belle ville de Hoï An. Photo de la peinture d'époque à l'appui ! - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h30 (heure française) 280
N'ayant pu vraiment le terminer deux jours auparavant, nous finissons proprement notre tour dans la vieille ville. Nous allons à une expo photo d'un photographe français, Réhahn, qui partage à travers ses très beaux clichés ses rencontres avec les plus de cinquante ethnies du Vietnam.
Nous visitons d'autres maisonnées, souvent en bois et multi-centenaires, bâtiments municipaux et autres temples, témoins encore là de la vie de jadis.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h22 (heure française) 279
C'est toujours Matthieu.
Essoufflés, rafraîchis mais fatigués, nous nous délectons de la plongée de l'astre solaire dans l'immensité bleue de l'océan. Les nuages rougeoient, les éclairent fendent le ciel et les ombres noires des immeubles à l'horizon disparaissent lentement avec le bruit de la ville. La poésie ne suffit pas à décrire ce moment inoubliable entouré de deux superbes amis...
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h20 (heure française) 278
À l'horizon, en fin d'après-midi, sur la plage, nous apercevons la métropole de Da Nang, que nous ne visiterons pas.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h17 (heure française) 277
Salut, c'est Matthieu, aka Bernie.
Après des milliers de kilomètres parcourus pour rejoindre les deux loulous et abréger mes vacances à Bali, je suis là. On m'a vendu des paysages incroyables et des moments inoubliables... Je passe 3 heures à faire des pâtés de sable avec Timothé sur la plage d'Hoï An. Mais effectivement sous un magnifique coucher de soleil surplombant cette plage paradisiaque :)
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h13 (heure française) 276
Pfiouuuuu, encore des ruines de temples à décrire...
En bref : temples chams - patrimoine UNESCO - du VIIème au XIIIème siècle - briques rouges.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h06 (heure française) 275
Aujourd'hui, pour changer, nous... louons des scooters ! Première destination à My Son, au sud-est, et seconde destination à An Bang beach, au nord-est.
Nous ferons presque 100km dans la journée, et notamment l'aller-retour à My Son, distant de 41km, en deux fois une heure et trente minutes. Pas mal une moyenne à 27km/h, n'est-ce pas ? Plein d'éléments pimentent la route : les nids de poule, les autres usagers, les tas de graviers sur la chaussée, mais aussi et surtout la voie ferrée sur laquelle le train fait des manœuvres en marche avant puis marche arrière !
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 09h50 (heure française) 274
Hoï An a deux caractéristiques citadines de renommée quasiment internationale : sa vieille ville avec son quartier piéton, et ses innombrables boutiques de tailleur. Il y en aurait plusieurs centaines d'après le Lonely Planet ! C'est tentant de se faire un costume ou des chaussures sur mesure, mais le poids et la place des sacs (que nous comptons trainer encore plus d'un mois et demi) nous ramènent à la réalité. Les rues piétonnes sont très bien conservées, et parsemées d'anciennes bâtisses qui se visitent, à l'héritage principalelemnt nippon et chinois, en particulier un charmant petit pont japonais.
Au cours de la balade, la pluie nous surprend. Le spectacle est hilarant : tous les touristes chinois achètent immédiatement auprès des nombreux vendeurs ambulants des capes imperméables qui les font ressembler à un lâcher de capotes sauvages. Sophie attendra une heure avant d'adopter cette nouvelle mode asiatique. Tim l'assumera-t-elle encore longtemps ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 09h42 (heure française) 273
Après deux heures d'attente devant une guesthouse repérée sur Agoda, et une petite soupe de nouilles chaudes pour Sophie car nous avions été privé de dîner dans le bus de nuit, nous pionçons quelques heures afin d'être en forme pour accueillir Bernie (notre ancien coloc) qui nous rejoint ce jour !
Après moult câlins et bisous, même s'il a décidé de faire la gueule sur toutes les photos du voyage (sauf celle-ci capturée inopinément), nous partons gaiement dans la vieille ville, à deux pas.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 09h39 (heure française) 272
Subjugués par la beauté du Truc Temple, nous ne voyons pas les heures passer. À 16h, heure supposée du pick-up à l'hôtel, nous sommes encore perdus dans un dédale de routes de 1 mètre de large avec une pente à 18 degrés. Nous rendons finalement notre bécane et rejoignons notre hostel à vitesse grand V (pas comme le bus que nous nous apprêtons à prendre). Heureusement, les Vietnamiens, d'habitude si ponctuels, nous accordent quelques minutes de répit. Nous montons enfin dans le bus-couchette pour arriver à Hoï An à 5h du matin. Il se sera arrêté au moins 5 ou 6 fois à Nha Trang, afin de récupérer des cartons énormes et autres sacs, très certainement pour arrondir les fins de mois du chauffeur. Douze heures pour parcourir 637km : nous les avons bien senties passer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 08h40 (heure française) 271
Au sommet d'une colline adjacente au lac, une pagode se dresse entourée de luxueuses résidences et jardins. Une cloche de plusieurs tonnes est suspendue à son support. Tristement, nous ne pouvons la sonner ; il faudrait un char d'assaut à bout portant. Les moines, aussi des femmes, vêtus de gris, sourient joyeusement pour une photo.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 08h19 (heure française) 270
Après toutes ces folies physiques, nous nous dirigeons vers le lac Tuyen Lam. Entourés d'hôtels d'un standing dont même le budget total de notre voyage ne suffirait pas à nous y offrir une semaine complète, il reste calme et imposant. Fait étonnant, sur le bord de la route, au sud, se trouvent au moins une douzaines d'hôtels abandonnés, ou plutôt inachevés dans leur construction. C'est vraiment étrange, car il ne manque que les portes et fenêtres (en plus d'un coup de peinture, bien évidemment) pour le rendre habitable...
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 05h00 (heure française) 269
Quelque peu rassasiés par le roller coaster mais toujours assoiffés de vitesse et de sensations, nous décidons en passant devant de nous faire plaisir, avec le parcours d'accrobranche du parc. Nous pensions que cela allait se faire les doigts dans le nez, car les Vietnamiens ne sont pas spécialement grands et n'ont pas l'air très sportifs ! Nous rabattons nos caquets (surtout pour les deux sauts de Tarzan) et profitons de la dizaine de tyroliennes dans la pinède.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 04h51 (heure française) 268
La question principale pour rejoindre la cascade à plusieurs centaines de mètres en contrebas est : comment y accéder ? Heureusement, mais Tim le savait très bien car il en rêvait depuis le début du voyage, il y a des petites montagnes russes qui permettent de descendre tout en bas ! À deux, nous montons dans le petit wagonnet et c'est parti ! Déjà, ce n'est pas en bambou, mais bien en métal. De plus, c'est nous qui gérons le frein, donc les sensations sont là, frôlant les arbres !
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 04h42 (heure française) 267
Aujourd'hui, nous attaquons une belle journée qui se terminera par la transition vers Hoï An avec le bus de 17h.
Toujours sur notre semi que nous domptons de mieux en mieux, nous filons vers la cascade de Datanla dont Timothé a quelques bribes de souvenirs datant de 2006. C'est une chute d'eau modeste mais qui s'intègre profondément dans la nature.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 19h33 (heure française) 266
Sur le chemin de la Pongour waterfall, nous reperons une ferme originale. En repassant devant, nous nous y arrêtons pour satisfaire notre curiosité. C'est une ferme à abeilles, dont le propriétaire a construit un petit bar pour présenter son activité. Il a plus de 400 ruches. En nous expliquant comment ça fonctionne, il sort naturellement à 30cm de nos yeux des rayons infestées de centaines d'abeilles, qui semblent cependant sereines et habituées ! Il collecte le miel bien sûr, mais aussi la précieuse gelée royale.
Nous en achetons un delicieux petit pot, pour les futurs petits-déjeuner sur le pouce.
Nous rentrons ensuite à notre point de départ, qui enclorera une boucle de plus de 100km ce jour !
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 19h21 (heure française) 265
Pour notre étape suivante, la dernière prévue de la journée, nous roulons encore pas mal en nous éloignant de Dalat, vers le sud. Mais le chemin, parsemé de milliers (sans exagérer) de motos, valait le coup. Nous arrivons au fond d'un immense cul-de-sac, et sans nous y attendre, le lit de la rivière s'élargit brusquement et son eau dévale largement une falaise à plusieurs niveaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h41 (heure française) 264
Derrière la pagode, une énorme statue nous attend. Et forcément, c'est une représentation de notre dieu préféré. Souriant ? Si peu.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h36 (heure française) 263
Cette pagode adjacente à l'Elephant waterfall est impressionnante par sa taille. À l'intérieur, de grosses statues de Bouddha et Shiva nous attendent. Étonnamment, aucun touriste n'est là en même temps que nous. Ô joie ! Nous en profitons pour joyeusement tambouriner les tambours ancestraux, sonner les cloches centenaires et frapper les gongs anciens. Ha ha ! C'est pas nous.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h26 (heure française) 262
Inutile de dire que cette cascade porte bien son nom : massive, au fort débit. Il est possible d'accéder via un passage secret à un piédestal quasiment sous la chute d'eau. Les vapeurs d'eau projetées dans toutes les directions mouillent en 1500ms. Pas besoin de plus, vraiment !
Pour les geeks, ça fait aussi particulièrement porte cachée du Mordor...
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h21 (heure française) 261
Alors ? Toute personne sensée s'est nécessairement déjà posée la question : le café ou le mouton ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h14 (heure française) 260
Le lendemain, nous entamons une grosse journée de visites des cascades et attractions hors de la ville. Notre premier arrêt concerne une plantation de café, comme il y en a des dizaines ici. Mais savez-vous comment retirer la couche superficielle de la graine de café le plus efficacement possible ? Les ingénieurs ne l'ont pas encore inventé... Avec des putois, pardi ! Les bestioles, en cage, sont nourries avec les graines de café fraîchement récoltées, puis les digèrent tranquillement avant des les rejeter dans leurs selles, prêtes à être nettoyées puis torréfiées. Le principe est le même avec les graines de poivre et certains oiseaux. Pas mal la nature, hein ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h34 (heure française) 259
L'après-midi, nous louons une semi-auto pour les 48 prochaines heures à 200000 dongs (soit 7,39€), afin de profiter de tous les alentours de la ville. Notre première destination est un immanquable : la Crazy house. Il s'agit d'un petit ensemble de maisons bizarres qui fait aussi office d'hôtel. Il est possible de cheminer à travers et entre celles-ci grâce à des boyaux et pontons étranges, qui peuvent parfois faire penser à des traboules. Aucun espace n'est oublié, tout est peint et sculpté, à l'image d'un Gaudi catalan.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h26 (heure française) 258
Le lendemain matin, à 7h pétantes, nous attendons le bus pour Dalat, ville montagnarde fabriquée par les Français d'à l'époque à quelques 4h30 de bus de là. Nous traversons d'abord des plaines arides, avant de pénétrer dans les hautes forêts d'altitude. Bon, au Vietnam, ça reste des pins ! Les panoramas sont superbes, même des fenêtres du bus.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h17 (heure française) 257
Quatrième étape, les dunes blanches. On se croirait réellement dans le Sahara, ou dans l'album Tintin au pays de l'or noir. Au bord d'un lac, ces grandes dunes de sable blanc sont un terrain de jeu apprécié des locaux et touristes avec leurs Jeeps et quads. Nous, nous préférons enlever nos chaussures et sauter dans le sable ! Heureusement, il n'est pas brûlant comme en beaucoup d'autres endroits. La moindre petite dune nous crève à force de redescendre de 30cm à chaque pas de 40cm.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h04 (heure française) 256
Troisième étape, le red canyon. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un ensemble de tout petits canyons dont la terre est d'un rouge-ocre vif. C'est très calme et bien aménagé, il y a même quelques emplacement pour une tente car c'est aussi un camping. Le ciel bleu sur cette terre couleur drapeau national et la mer en contrebas laissent rêveur...
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h01 (heure française) 255
Deuxième étape, les dunes rouges. Quelques kilomètres plus loin, sur le bord même de la route, des collines de sable se dressent face à la mer, légèrement en hauteur. Et ce qui les rend spéciales, c'est la couleur du sable, comme s'il avait été teinté de rouge. Nous les gravissons, et nous croyons vraiment dans le désert. En plus nous y sommes complètement seuls puisque c'est l'heure du déjeuner pour les autres touristes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 16h59 (heure française) 254
Le lendemain, nous louons un scooter pour 120000VND (soit 4,42€) la journée, et filons sur les routes. Ce que nous verrons aujourd'hui est complètement inattendu. Première étape, le fairy stream, pour "Courant féerique". Alors que nous nous attendions à une jolie petite balade, voilà que le principe est différent : il s'agit de remonter un petit ruisseau, les pieds dans l'eau ! Nous laissons donc nos chaussures au début et nous lançons. L'eau n'est pas spécialement fraîche, mais cela reste agréable sous le soleil qui chauffe bien. Le ruisseau est peu pentu, mais l'eau s'écoule tout de même bien, dans un banc de sable permanent. À droite et à gauche, des palmiers, cocotiers et bananiers, mais surtout de la terre soit très rouge, soit complètement blanche. C'est assez irréel et très original, nous adorons !
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 14h25 (heure française) 253
Mui Ne est une escale touristique classique pour ses particularités naturelles, mais aussi pour sa réputation en tant que spot de kite-surfing et wind-surfing. Nous n'en ferons pas spécialement. C'est aussi le centre d'un importante communauté russe : avez-vous déjà lu un menu écrit en vietnamien-russe-anglais ? C'est un village entendu sur plus de 15km le long de la côte, dont nous n'avons toujours pas compris ou se trouvait le centre. Inutile, tant que l'on a un hôtel bon marché et un restaurant pas loin, n'est-ce pas ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 13h50 (heure française) 252
L'après-midi, l'objectif est simple : arriver à Mui Ne. La veille au soir, nous avions tenté de prendre les tickets en ligne, mais l'expérience fut mauvaise, car l'argent à été prélevé de notre compte en banque sans jamais recevoir le courriel de confirmation qui fait office de ticket... Nous nous rendons tout de même auprès du bureau de cette compagnie, Futabus, car elle est très bien réputée et bien placée en ville. C'est une place dans le bus de 16h que nous obtiendrons, car celui de 15h30 est parti à... 15h10. Nous avons du racheter des billets, mais la banque est censée nous rembourser.
Pour ces quelques 200km, le service de la compagnie est extra : lits presque couchettes individuels, bouteille d'eau, lingettes, et même, s'il vous plaît, le prêt de tongs lors des pauses afin de ne pas avoir à renfiler nos souliers enlevés au début du voyage !
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 13h49 (heure française) 251
À l'intérieur, il ne faut pas être claustrophobe ni avoir peur du noir ! Déjà qu'avec de la terre et des feuilles mortes dans les yeux...
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 12h51 (heure française) 250
Un moyen simple pour que les Américains n'accèdent pas aux tunnels ? Un système anti-obèses ! Les trappes ne mesurent que 25cm par 45cm environ. Sophie, en revanche, transite aisément.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 12h24 (heure française) 249
Douze, oui, douze ans après, Tim y revient ! Les tunnels de Cu Chi sont le point central d'un réseau souterrain annoncé à plus de 250km, pouvant s'enfoncer à plusieurs dizaines de mètres sous terre. Les Vietnamiens étaient quasiment invulnérables avec un tel avantage : furtivité, discrétion, connaissance du terrain. D'ingénieux systèmes permettaient de vivre sous terre, et notamment cuisiner, en canalisant puis évacuant la fumée de nuit.
S'y engouffrer reste quelque peu oppressant. Même si ils ont été agrandis pour les touristes, ventilés et éclairés.
Pour cette visite depuis la capitale (à environ 50km), nous avions réservé la veille un tour. L'English-speaking guide est très certainement un cousin de celui d'il y a 12 ans : c'est plutôt un English-jabbering guide ! Son accent est tel qu'on ne comprend qu'une phrase sur deux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 12h15 (heure française) 248
Alors que nous étions tranquillement dans l'appartement à commencer à ouvrir nos canettes, voilà que nous entendons des explosions répétées à l'extérieur. Intrigués, nous nous précipitons aux fenêtres, pour découvrir qu'il s'agit d'un superbe feu d'artifice exactement sous nos yeux !
C'est l'équivalent chez nous les Français du 14 juillet, avec jour férié et pétards.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 11h18 (heure française) 247
Ce soir, nous accueillons à l'appart un très gentil couple d'amis de Cécile et Clémence qui s'est installé ici depuis quelques mois. Nous nous abreuvons de Ba ba ba (bière 333 Export) et même de vodka orange préparé par nos soins. Ça fait bizarre d'avoir comme un chez soi, avec une cuisine et un salon...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 11h10 (heure française) 246
L'après-midi, en guise de digestion du brunch, nous arpentons les rues de la ville et nous rendons au musée municipal.
Le rez-de-chaussée n'a pas été actualisé depuis pas mal d'années ! Imaginez une clé à molette posée sur une petite estrade avec juste derrière elle un graphe présentant les importations et exportations de l'industrie de la ville de 1980 à 2005. Et bien voilà. Une partie plus intéressante présente les us et coutumes des populations et ethnies locales, avec par exemples une description des étapes d'un mariage traditionnel et vêtements portés lors de telles cérémonies.
À l'étage, c'est autre chose. Ce n'est plus du tout poussiéreux et même presque moderne. Même si la chronologie des évènements du XXème siècle n'est pas claire du tout à notre avis, entre les Français, les Japonais, les Américains et autres envahisseurs, notre soif de compréhension de l'histoire du pays est quelque peu étanchée. Nous en concluons avec tous les éléments donnés qu'il ne faut pas faire ch*er les Vietnamiens, et qu'ils sont légitimement avides d'indépendance.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 08h01 (heure française) 245
Plusieurs moyen pour se déplacer à HCMC, outre ses petons. En fait, il n'y en a que deux au même niveau en terme de densité : les taxis classiques et les taxis-moto.
Les premiers sont immanquables, comme en France. Sauf qu'il y en a 10 ou 100 fois plus : il est quasiment impossible d'emprunter une rue sans qu'il y en ait qui passent, dans le centre-ville du moins. Ils se répartissent en plusieurs compagnies, reconnaissables à leur couleur : vert ou blanc principalement. Les arnaques semblent fréquentes : un taximètre qui tourne un peu vite, un chauffeur qui argumente que n'ayant pas de monnaie il souhaite voir votre argent et subtilise avec ses talents un petit billet, enfermement dans le véhicule... Ces exemples sont des témoignages directs que l'on a entendu de touristes français.
Les seconds sont plus discrets car sans signe distinctif immédiatement reconnaissable. Ils abordent plus facilement et fréquemment les piétons pour leur proposer leurs services. Le montant se négocie avant de monter sur l'engin, en fonction de la distance, la circulation, etc.
Personnellement, d'une part pour éviter les arnaques et d'autre part pour connaître le montant de la course avant même d'entrer dans le véhicule, nous utilisons une troisième alternative, l'application Grab. Il suffit d'avoir internet pour réserver simplement une course. Le chauffeur recevant une note et un commentaire à la fin de chaque trajet, ce n'est pas dans son intérêt d'entourlouper le client, ce qui est plutôt rassurant. Tandis que dans un taxi... souhaiteriez-vous aller voir la police qui vous demandera un généreux bakchich pour déposer plainte ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 07h48 (heure française) 244
Fier de notre rythme culinaire, initié par un cours de cuisine puis prolongé par un bon hamburgé, nous restons sur notre lancée et préparons un brunch en cette nouvelle matinée. Au menu, pain et confiture d'orange, jus de pomme et jus d'orange 100% pur jus, pancakes maison à la mangue et à la banane fraîches, mais aussi et surtout spaghetti bolognaise Panzani ! Ça faisait longtemps...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 07h46 (heure française) 243
Pourquoi ne pas finir cette journée en beauté ? Sur les conseils d'Adélaïde, une amie de Sophie qui a vécu plusieurs années au Vietnam et que l'on a rencontré juste avant de partir en voyage, nous nous rendons droit dans cet étroit restaurant de burger afin de satisfaire nos estomacs, chez Marcel. Nous choisissons des mets subtils pour nos fins palais : burger raclette pour Sophie, burger au bleu pour Tim. Miam !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 20h45 (heure française) 242
Les happy jours de 17h à 20h sont les bienvenues pour déguster un petit Tanqueray tonic du 25ème étage !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 20h43 (heure française) 241
Pour clore cette journée, pourquoi ne pas admirer la ville de haut et réitérer un petit rooftop ? Nous nous dirigeons vers l'Hôtel des Arts, pour boire un verre sur la terrasse au sommet. Là, la vue est superbe ; il y a même une piscine à débordement, malheureusement réservée aux clients de l'hôtel (prix de base : 200€ la nuit).
Nous remarquons que la capitale ne semble pas autant polluée que Bangkok, car nous n'observons pas de voile de pollution à l'horizon, même proche.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 19h42 (heure française) 240
Le Palais servit jusqu'au 30 avril 1975, date de la fin de la guerre du Vietnam, de résidence présidentielle. Il y a donc la chambre et la salle de bain de Monsieur. Le reste est constitué de grandes pièces très ouvertes et vitrées dont le rôle est administratif : salle de réunion, salle de banquet, salle de conférence, salle ministérielle, etc. Le point commun à toutes ? Leur mauvais goût. Soigneusement conservées dans leur style des années soixante-dix jaunâtre, disons que nous ne nous en inspirerons point pour chez nous !
Évidemment, le communisme et plus particulièrement Ho Chi Minh sont célébrés. Ce n'est pas la seule fois qu'on va le rencontrer celui-là.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 18h23 (heure française) 239
Chargé d'une histoire dont ne ne découvrons aujourd'hui que les premisses, le Vietnam laisse visiter aux touristes un bâtiment emblématique de celle-ci, pourtant encore occasionnellement en usage : le Palais de la Réunification. Construit vers 1870 pour les besoin de la Cochinchine française, il subira en 1962 un attentat rebelle contre le président en place, qui le fera raser puis reconstruire dans sa forme actuelle en 1966.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 16h52 (heure française) 238
Au menu, rouleaux de printemps au porc et aux crevettes, puis salades de légumes aux nouilles de riz transparentes, et enfin poulet cuit dans son pot d'argile.
Nous confectionnons chacun des plats puis les dégustons au fur et à mesure. C'est assez simple car tout est déjà quasiment prêt, nous n'avons qu'à mélanger, découper, faire cuire, dresser. Nous nous régalons de nos propres mets !
La cuistot parle très bien anglais, ce qui au Vietnam est une qualité plus rare qu'il n'y paraît.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 16h40 (heure française) 237
Forts de notre survie à des heures matinales (lever à 4h30 il y a 4 jours, 4h45 il y a 3, puis 6h45 il y a 2), nous optons pour une cooking class (cours de cuisine avec théorie et pratique) à 8h45 ce jour. Nous commençons par le marché, dans lequel la cuistot nous emmène et nous présente ce qu'on y trouve : tendons de bœuf bouillis, saumon importé, légumes qui n'ont même pas de nom français ni anglais, bref, plus que tout ce dont on peut avoir besoin.
Pour l'anecdote, les crabes dans le plateau circulaire métallique ont la carapace molle !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 16h31 (heure française) 236
Après avoir rapidement déposé nos affaires à l'appartement, dans lequel nous resterons trois nuits, nous filons immédiatement rejoindre les deux filles, ainsi qu'un couple de leurs amis qui les ont rejoins deux semaines plus tôt. Et hop, nous voilà déjà sur un rooftop parmi bon nombre de buildings.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 22h22 (heure française) 235
L'appartement loué grâce à Airbnb est une belle surprise. À seulement un kilomètre et demi du centre-ville, il est au 14ème étage d'un grand immeuble de plus de 20 étages, la résidence Copac Square, et la vue est splendide !
Nous sommes enfin à HCMC !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 22h16 (heure française) 234
Nous attrapons le bus de 13h30, pour 51000 dongs (soit 1,85€), qui part tout à fait à l'heure. Nous nous attendions à plus vu la circulation, mais nous arrivons à la gare routière de l'ouest de la capitale 15h30. Pas mal pour 73km !
Nous peinons un peu pour obtenir un Grab, grâce cependant au wifi d'un petit resto perdu au milieu des dizaines de bus garés là. Objectif : rejoindre l'appartement loué sur Airbnb, que nous partagerons trois nuits avec Cécile et Clémence (et deux de leurs amis), retrouvées après quasiment un mois !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h55 (heure française) 233
En marchant dans la ville, il est difficile de manquer tous les commerçants qui vendent une même sorte de produit, vue nulle part ailleurs : les bonbons à la noix de coco, spécialité de la ville. Mais attention ! En regardant de plus près, la plupart d'entre eux sont parfumé au durian, ce fruit à l'odeur pestilentielle, tellement qu'il est interdit dans les hôtels et les transports. En langage des signes improvisé, à base de nez pincé et de grimaces pour signifier quelque chose qui pue, nous faisons comprendre à une vendeuse que nous souhaitons des bonbons sans durian. Elle nous en trouve une boîte de 500g pour 30000 dongs (soit 1,09€), et nous nous régalons ! Ça a le goût d'un caramel mou à la noix de coco. Enfin un goût qui se rapproche du normal !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h42 (heure française) 232
Aujourd'hui, avant de rejoindre la capitale en début d'après-midi, nous allons visiter le musée de Ben Tre. Enfin, "essayer" de le faire. Évidemment, le samedi, il est fermé... Décidément, la nature et la culture ne se laissent pas facilement atteindre dans cette région !
Nous admirons les sculptures sur les rond-points et places de la ville, dont nous remarquons doucement qu'un thème est récurrent, et semble évoquer une guerre et des soldats...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h33 (heure française) 231
Le retour s'effectue au soleil couchant.
À noter, à certains endroits, les araignées de la taille d'une main qui tissent leurs toiles entre les câbles électriques. Sophie est ravie, surtout lorsque l'on passe entre deux poteaux : "Accélère, accélère, brrrrrrrr !".
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h29 (heure française) 230
Nous arrivons enfin au parc ornithologique. Et là, surprise ! La grille est fermée et infranchissable. Nous tentons de demander au voisin si il connaît les horaires ou si nous avons loupé un détail, du type jour férié vietnamien. Cela nous étonnerait à peine que le gardien soit en train de faire une sieste et qu'il faille le réveiller. Sans vraiment arriver à se faire comprendre, nous repartons bredouille...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h22 (heure française) 229
L'après-midi, après avoir mangé un morceau au marché, nous continuons avec notre scooter en direction du parc ornithologique de Vam Ho, à environ 40km. Nous n'avions pas spécialement d'attentes, mais la route pour y aller et en revenir est superbe. C'est propre, préservé, très vert et saturant de palmiers, beau et agréable. Contrairement à la campagne du pays précédent, naturellement un peu moins jolie et surtout déjà très sale...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h06 (heure française) 228
Forcément, nous nous baladons dans le centre-ville au bord de la rivière, qui, rappelons-le, est plus grosse que le Rhône ici, et parcourons les étroites allées du marché local. Nous remarquons que c'est beaucoup plus orienté fruits de mer, avec des crabes et beaucoup de poissons différents. Étonnamment, nous remarquons pour la première fois du voyage différentes variétés de riz, organisées en bacs, pour lesquelles nous n'avons absolument pas l'oeil : comme avec les Chinois, c'est tout pareil.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h41 (heure française) 227
Fidèles à nous-mêmes, nous prenons dès le lendemain du tour en bateau un bus local pour Ben Tre, ville de la province éponyme (comme Can Tho), qui nous rapproche de la capitale du pays, celuis de 8h. Lever donc à 6h45... Notre motivation sans faille nous porte encore, mais pour combien de temps ? Ce n'est pas comme si nous étions des lève-tôt en France...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h31 (heure française) 226
Le tour en bateau se terminant à 11h, nous avons le temps de profiter du reste de la journée. Théoriquement. Nous continuons par une sieste puis louons un scooter après s'être rassasiés, vers 15h30. Le centre-ville est à 7km de la guesthouse, Tim a donc le temps de pratiquer ses compétences de conduite sur les routes vietnamiennes ! C'est complètement dingue, mais étonnamment fluide. On ne se sent pas en danger, tout le monde faisant attention à tout le monde. La clé ? Pas de mouvement ou virage brusque. À savoir qu'il y a dans les rues une voiture pour cinquante motos.
Can Tho est déjà une ville de province qui semble plus développée que ses homologues cambodgiennes. C'est plus propre, il y a plus d'enseignes bien éclairées, c'est globalement plus accueillant. Nous admirons entre les quais contre la rivière et un marché de nuit notre première statue de Ho Chi Minh, appuyant les milliers de drapeaux communistes et ceux du pays que l'on peut voir un peu de partout déjà.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h21 (heure française) 225
Les bateaux les plus grands proposent souvent un seul et même produit, en grande quantité. Ici, des milliers d'ananas, soigneusement rangés en tas. Il y en a de la cale jusqu'à sur le toit parfois !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h19 (heure française) 224
Le principe du marché flottant n'est pas compliqué, mais très original : c'est un marché classique, dont les clients et les commerçants sont tous chacun sur leur bateau. Et ça va du vendeur de café, qui transporte bien évidemment une glacière pleine de glace pour le proposer frappé, au grossiste d'ananas.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h15 (heure française) 223
En chemin, nous nous arrêtons dans une fabrique de nouilles de riz. En fait, il s'agit de feuilles de riz qui passe dans une sorte de machine qui les découpe en bandelette de la largeur d'une pâte.
Aussi, nous faisons un arrêt dans d'un jardin fruitier. On peut y voir de beaux ananas, de la citronnelle, des noix de coco et plein d'autres fruits dont on a oublié les noms.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h11 (heure française) 222
La motivation principale de ce tour en bateau réside dans les marchés flottants que nous visitons. Pour les rejoindre, pas de secrets : il faut naviguer dans les méandres des milliers de canaux du fleuve. En raison de la saison, le niveau de l'eau est très bas, et nous devons parfois nous désembourber.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h05 (heure française) 221
Forcément, nous lever à 4h30 un matin ne nous a pas suffit. Nous décidons donc de réserver un tour en bateau de plusieurs heures le lendemain, ce dernier partant de la guesthouse à 5h. Lever donc à 4h45. Et nous y voilà. La récompense valait la peine, profitant d'un joli lever de soleil sur l'activité naissante du delta du Mékong.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h08 (heure française) 220
Ça y est, nous sommes arrivés à bon port ! Le bus nous dépose et nous profitons d'un gros supermarché comme à la française pour savourer la climatisation et utiliser le wifi, dans le but de commander un chauffeur Grab qui pourrait nous emmener à notre guesthouse, le Lotus Village. Malheureusement, personne n'accepte notre trajet... Nous sortons donc après avoir retiré quelques millions de dongs et trouvons très facilement une moto-taxi qui appelle un de ses collègues pour nous emmener tous les deux. Nous ne pouvions pas monter à trois sur le même en raison de nos lourds et volumineux sacs. La circulation vietnamienne est complètement folle, avec ses véritables nuées de motos à chaque intersection.
Le Lotus Village, plutôt excentré, nous attend paisiblement avec ses petits étangs et grands bungalows. "We are in 'nam!"
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h07 (heure française) 219
Nous achetons du riz sucré à la noix de coco et à la cacahuète pour notre petit déjeuner dans le bus. Au bout de 5h de bus, nous arrivons à la frontière tant attendue. Le passage de la frontière a été, une fois n'est pas coutume, sacrément épique.
Avant de monter dans le bus, nous avions donné nos passeports à l'opérateur/copilote du bus qui nous les demandait. Nous les récupérons avec le tampon de sortie du territoire cambodgien, et ce, sans payer de backchiche. Nous sortons du bus avec nos bagages pour les faire contrôler aux rayons X. L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais c'est probablement plus utile si quelqu'un vérifie sur l'ordinateur ce qu'il y a dans les bagages.
Nous remontons dans le bus et le copilote nous redemande nos passeports. Nous lui redonnons et lui demandons s'il a besoin des justificatifs des e-visas (qui nous permettront de passer 25 jours au Vietnam au lieu des 15 autorisés par le visa touristique classique). Il nous répond par la négative et part avec nos passeports. Il revient quelques minutes après, le bus repart, il nous redistribue nos passeports et là, c'est le drame !
Nous découvrons avec stupeur nos petits visas, pour 15 jours... "No, no! We paid for e-visas, this is only for 15 days. We are staying 25 days. Go back to the border, stop the bus, STOP THE BUS!". Le bus s'arrête et le copilote nous demande de monter sur un scooter, derrière un homme. Nous refusons de le faire car nous avons peur que le bus parte sans nous, avec nos affaires qui se trouvent dans la soute. Nous exigeons donc que le copilote vienne avec nous. Comme il y a un deuxième scooter, Tim monte sur l'un et Sophie se plante derrière le copilote sur le deuxième scooter. Nous retournons à la frontière.
Le copilote retourne voir les garde-frontières avec nos passeports et nos e-visas. Il revient nous voir en nous disant que le garde-frontière est très en colère contre lui et que nous devrons payer 5$ pour les deux scooters, qui ont à peine fait un kilomètre entre le bus et la frontière. Nous lui expliquons que nous n'y sommes pour rien puisque personne ne nous a demandé les justificatifs et que lorsque nous lui avions demandé s'il en avait besoin, il avait refusé. Nous ne paierons donc pas les 5$ demandés. Le garde-frontière revient avec nos passeports et nos visas pour 25 jours, Hallelujah !
Le copilote nous redemande de payer pour les scooters, nous refusons une nouvelle fois et lui disons qu'on pourrait très bien marcher. Comme il est pressé puisque le bus nous attend, nous remontons tout de même sur les scooters et reprenons place dans le bus pour une fin de trajet beaucoup plus calme. Plaqués au fond de nos sièges, là nous pouvons souffler ! On a juste un peu peur d'être privés de déjeuner, puisque c'est le copilote qui distribue les tickets repas.