Quelques informations à propos du pays
Le Myanmar est un pays de 675 500 km2 pour 51,4 millions d'habitants. Sa capitale est Naypyidaw (NYT). La monnaie locale est le Kyat (MMK) : 1 EUR ~ 1600 MMK.
Journée du 17/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h25 (heure française) 461
Rédaction en cours...
Journée du 16/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h17 (heure française) 460
Le rooftop de l'hôtel dans lequel nous passons notre dernière nuit nous laisse admirer la tempête qui s'abat sur la ville. Bien protégés, nous savourant une dernière Myanmar, nostalgiques de penser à la suite : retour en Thaïlande, puis en France, dans si peu de temps...
Il nous reste cependant quelques jours de dententitude et de relaxitude sur les plages des îles thalandaises, mais la météo, sans exagérer, annonce un temps pire qu'exécrable (pas plus d'une ou deux heures d'éclaircies par jour). Nous hésitons à filer jusqu'à la Malaisie, mais nous n'en pouvons plus des transports.
Journée du 16/07/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h01 (heure française) 459
Alors que nous retournons à Dawei pour clore cette expédition péninsulaire, nous nous arrêtons au niveau du centre commercial pour assouvir nos réflexes d'Occidentaux. Et voilà que, juste en face du parking à scooters, un écran géant diffuse par le plus grand des hasards le match France - Australie de la coupe du monde en Russie ! À chaque but ou même occasion sérieuse, l'ambiance est au rendez-vous sur la petite bordure de trottoir qui nous sert de gradins. Nous sommes pour les Bleus, mais les Birmans pour les Australiens ! Heureusement, tout est bien qui finit bien, malgré le dunk de cet imbécile d'Umtiti.
Journée du 16/07/2018 Posté le 21/06/2018 à 12h50 (heure française) 458
Nous roulons encore un bon moment pour trouver cette plage, encore un fois quasiment déserte. Seuls quelques locaux, dont une majorité d'enfants, la parcourent pour ramasser des déchets dont ils obtiendront certainement quelques Kyats en échange. Le plastique est ici aussi présent dans l'eau que les poissons : bouteilles, emballages, sacs représentent à nos yeux le seul petit obstacle à un potentiel touristique extraordinaire.
Journée du 16/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 12h43 (heure française) 457
En ce deuxième jour de visite de la péninsule, la route nous offre encore des panoramas superbes, entre roches polies, mangroves et temples.
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 19h20 (heure française) 456
Pas mal lorsqu'il n'y a que cinq clients dans l'hôtel, non ? Et encore, ce n'est que la moitié de la plage...
Nous passerons la nuit à quelques mètres seulement de l'eau, bercés par le ronron permanent des vagues qui s'écrasent sur le sable.
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 19h15 (heure française) 455
Tout le long du dernier tiers de la route à l'extrême sud de la péninsule, la chaussée longe l'eau en s'adaptant aux irrégularités du terrain. Et au détour de certains virages, une plage, quelques bateaux et un village apparaissent...
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 19h09 (heure française) 454
Cours de géographie.
La Mer d'Andaman borde les côtes de la Birmanie et de la Thaïlande à l'est, délimitée à l'ouest par les îles indiennes plutôt méconnues d'Andaman-et-Nicobar, frontière avec le Golfe du Bengale.
Ses vagues sont capables de frapper les rochers avec une force qui décourage toute volonté de baignade.
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 18h15 (heure française) 453
Impossible d'aller plus loin ! Après 80km de route, soit 3 heures de scooter, c'est l'équivalent du Cap Horn.
Le vent souffle fort, et le carrelage mouillé est extrêmement glissant sur les marches raides et irrégulières.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 18h11 (heure française) 452
Et une première baignade dans le grand bassin d'eau claire issue de la cascade le surplombant !
[Photo en attente]
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 18h08 (heure française) 451
Nous souhaitons descendre sur la péninsule à scooter et passer une nuit là-bas. L'unique hôtel de la péninsule ferme durant la saison basse, car il y a trop peu de touristes et que l'hôtel est vraiment loin de tout. Cependant, si nous réservons avec une agence depuis Dawei et que nous sommes accompagnés par un guide, ils font revenir une partie du staff pour nous accueillir. C'est donc ce que nous décidons de faire pour les deux prochains jours.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 13h40 (heure française) 450
Dawei est une ville qui a ouvert ses portes aux touristes très récemment, il y a moins de 5 ans. C'est donc très peu occidentalisé, mais de rares restaurants, hôtels et magasins permettent de trouver ce dont on a besoin. La grasse matinée va de soi, et nous ne ferons vraiment pas grand chose aujourd'hui. Burger, smoothie, tentative de massage (fermé en saison des pluies), réservation d'un tour sur la péninsule pour les deux jours à venir, puis retour à la guesthouse pour continuer de regarder notre série du moment : La Casa de Papel.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 13h40 (heure française) 449
Nous nous rendons à 22h à la gare routière pour prendre un bus de nuit qui nous emmènera à Dawei. La première partie du voyage se passe sans encombre. Le bus s'arrête à 2h30 lorsque nous changeons de province. Nous devons descendre du bus et présenter nos passeports aux policiers. Nous remontons dans le bus et pour Sophie, le calvaire commence. La route tourne dans tous les sens et le chauffeur ne ralentit pas beaucoup dans les virages. Inévitablement, à 3h30, c'est l'heure de la galette. À 4h30, nous arrivons enfin à notre hôtel à Dawei et nous nous couchons alors que le soleil commence déjà à se lever. Pour des raisons sanitaires et esthétiques évidentes, nous vous épargnons la photo de cette transition.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 13h12 (heure française) 448
Nous nous arrêtons quelques minutes dans ce qui est répertorié sur Google Maps comme étant une fabrique de chapeaux en bambou. Nous découvrons qu'il s'agit en fait d'une vieille femme assise sur une petite plateforme en bois en train de coudre à la main ces fameux chapeaux. Nous finissons notre boucle sur cette île très rurale et authentique avec des pop-corn au caramel et un Sprite bien frais.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h59 (heure française) 447
Des grosses, des petites, taillées depuis des générations ! Un rond-point triangulaire célèbre même ce savoir-faire des plus ambigus.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h50 (heure française) 446
Les champs s'étendent à perte de vue, bordés par des palmiers dont les feuilles sont couchées par le vent. Nous déjeunons deux plats de nouilles et un délicieux ananas qui restera gravé dans les annales. Une fois de plus, nous ne croisons aucun autre touriste de la journée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h48 (heure française) 445
Les paysans travaillent dur dans leurs champs et leurs rizières, les enfants nous saluent gaiement en laissant un peu de répit au pauvre buffle à leur merci dans la cour de récréation.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h46 (heure française) 444
Nous louons un scooter pour partir à la découverte de l'Île de l'Ogre. Il s'agit d'une île située entre la mer d'Andaman et le fleuve Salouen, à une vingtaine de kilomètres de Mawlamyine. À peine arrivés sur l'île, nous sommes déjà charmés par l'atmosphère qui y règne.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h10 (heure française) 443
La nourriture française commence très sérieusement à nous manquer. Le fromage en premier, avec du vrai pain, et les bons desserts juste derrière pour Tim, des quiches, du vin rouge et des salades lyonnaises pour Sophie. Nous tentons de survivre dans cet environnement culinaire hostile, mais rien n'y fait : le chocolat n'existe même pas, ce n'est que de la poudre sucrée marron.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h01 (heure française) 442
Ne nous le cachons pas : la ville de Mawlamyine est nulle. Pourtant, son héritage colonial n'est pas négligeable, car Rudyard Kipling et même Orson Welles l'ont visitée. Mais à part ses pagodes sur l'arrête de la colline et quelques maisons style coloniale, nous n'avons d'autre choix que de nous requinquer à la Myanmar, bière locale dont nous inspectons scrupuleusement le goût tous les jours, au cas où les fabriquants auraient l'idée d'en changer la recette, non mais.
Nous grimperons à scooter tout de même jusqu'à la Azuna pagoda pour admirer la vue sur le fleuve et l'Île de l'Ogre que nous visitons demain et son énorme stûpa doré, pour changer.
« - Qu'est-ce qu'il y a à visiter dans cette ville ?
- Mmmmmh, juste quelques pagodes.
- Oui, bon, rien quoi. Il y a des bars au moins ?
- Oui, forcément.
- Bon, on va rester un jour alors au moins, ce serait bête de louper les pagodes. »
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h57 (heure française) 441
Quelques centaines de mètres plus loin, le spectacle qui s'offre à nous n'est pas moins extraordinaire. Le long de la route, puis d'un sentier très peu emprunté, des centaines de statues de moines de trois mètres de haut et espacés de huit mètres guident jusqu'à une pagode dans les hauteurs. Nous les longeons, mais la végétation et les insectes, friands de viande humaine fraîche et mis en appétit par l'humidité extrême, nous font faire demi-tour, avant même que nous ayions pu voir la fin de cette file indienne mystique.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h56 (heure française) 440
L'énorme Bouddha allongé est impressionnant à sa manière. Juste en face, un autre aussi grand, toujours en construction mais dont les travaux semblent délaissés depuis des années, laisse perplexe.
Heureusement, juste en dessous, profitant de la pente, cinq toboggans aquatiques permettent aux enfants moines de s'éclater dans l'eau. Parallèles en ligne droite, d'environ 20 mètres, en métal, ils arrivent même à rester debout tout du long et à se tenir les mains dans cette position, à plusieurs. Inutile de dire que la réglementation française en matière de sécurité n'est absolument pas respectée ici ! Décidément, être moine en Birmanie semble être bien plus amusant que frère dans un couvent au fin fond de la Corrèze ! Le spectacle est hilarant et capte plus notre attention que l'objet de notre visite ! Ce jour là, nous voyons même les petites fesses blanches d'un moinillon.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h54 (heure française) 439
Le musée à l'intérieur du Bouddha couché est une succession de dizaines de pièces retraçant... et bien, on ne sait pas trop. Nous dirions les scènes de la vie de Bouddha, mais nous observons aussi des scènes qui semblent issues de la vie de tous les jours, comme le roi qui s'adresse à ses sujets (assis sur son Lion Throne, vu à Mandalay). D'autres scènes sont atroces et nous pensons qu'elles représentent l'enfer. Existe-t-il une échelle des enfers entre les différentes religions ? Parce que l'enfer bouddhique ne fait vraiment pas rigoler, même les statues sont dérangeantes d'atrocité.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h52 (heure française) 438
Pour cette nouvelle journée, nous louons un scooter afin d'aller visiter un site particulier à environ 20km au sud de la ville. Il comporte notamment l'un des plus grands Bouddha du monde ! Couché, d'une longueur de plus de 135 mètres, il abrite un musée de 4 étages. Tout de béton armé et de carrelage, il repose sur le flanc de la montagne, impressionnant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h11 (heure française) 437
Le tuk-tuk du tour nous dépose sur le bord d'une route, au dernier endroit que vous pourriez suspecter comme étant un arrêt de bus. Nous comprenons que toute la route est un arrêt de bus, et qu'en tendant le bras suffisamment tôt pour se manifester, le bus, dont il faut vigilamment scruter l'arrivée (une ligne droite est donc stratégique), s'arrêtera volontiers. Nous sommes encore une fois les objets de la curiosité de plusieurs locaux, tout contents de nous sourire, d'échanger quelques mots d'anglais lorsqu'ils en connaissent, de nous adresser un joyeux "Mingalabar !", ou de nous dévisager car nous ne sommes même pas de la même couleur !
Nous arrivons vers 17h à Mawlamyine, à 60km au sud de Hpa An.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h10 (heure française) 436
Le tuk-tuk nous emmène maintenant devant cette curieuse formation karstique, du haut de laquelle une pagode domine le paysage. Nous ne pourrons malheureusement pas y monter.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h08 (heure française) 435
À la sortie de la grotte, nous montons sur une barque qui nous ramène à l'entrée de la grotte, où nous attend notre tuk-tuk, en contournant la montagne. Le paysage est splendide. C'est une région karstique ; nous sommes entourés par des rochers qui se dressent majestueusement en plein milieu des plaines. Nous faisons la course avec une embarcation de locaux, la bonne humeur est de la partie.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h06 (heure française) 434
Les attractions autour de Hpa An étant assez excentrées, nous décidons pour une fois de nous laisser porter par un tour organisé, plutôt que de louer un scooter et galérer sous la pluie, sur des pistes difficilement empruntables. Une seule autre touriste s'est inscrite pour ce tour, une Française, pour changer. Nous montons à bord d'un tuk-tuk qui nous emmène visiter une pagode puis une grotte, la Saddan Cave, qui traverse la montagne. Nous entrons donc d'un côté pour en ressortir de l'autre. La première partie de la grotte fait la taille d'un terrain de football. Malheureusement, celle-ci est considérée comme sacrée (nous devons la visiter pieds nus) et elle abrite des milliers de chauve-souris. Combo diabolique : nous devons donc marcher dans les excréments des chauve-souris pendant de longues minutes, et l'odeur ne nous aide pas à rendre la chose plus agréable. C'est même sacrément dégueulasse. La grotte reste très impressionnante, mais nous sommes ravis de retrouver l'air libre et de renfiler nos chaussures.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h09 (heure française) 433
Nous rentrons à l'hôtel, il pleut encore, des trombes et des trombes, presque autant dans la chambre qu'à l'extérieur. Après avoir montré la flaque de 1,5 cm de profondeur au réceptionniste, nous changeons de chambre et pouvons donc dormir au sec.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h08 (heure française) 432
Après un petit-déjeuner composé de riz et de toasts à la confiture transgénique, nous nous promenons dans la petite ville de Hpa An. Elle n'a rien de très charmant, mais nous découvrons un petit marché, un super café dans lequel nous goûterons quasiment la moitié de la carte à prix mini et quelques magasins qui vendent des téléphones portables. Nous souhaitons tous les deux en acheter, ce qui nous donne un bon argument lors des négociations. Après quelques magasins et tentatives infructueuses, le deal semble sur le point de réussir, mais la vendeuse se rend compte que nous souhaitons la version globale du téléphone, et elle revient sur le prix sur lequel nous nous étions mis d'accord. Sophie achète donc le sien sur internet et Tim décide de patienter encore un peu. Nous finissons la journée autour d'une bonne bière, dans l'unique bar de la ville, éclairé à la bougie puisque le courant a sauté, ce qui arrive fréquemment dans le pays.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h05 (heure française) 431
Nous dînons dans un restaurant coup de coeur du Lonely Planet. Les plats qui nous font envie ne sont malheureusement plus disponibles, nous mangeons donc du riz, des patates froides et du poulet aux os et au curry. La journée s'achève en beauté, lorsque nous rentrons à pieds à l'hôtel. En passant sous un store métallique, nous entendons un gros bruit et voyons un truc noir rebondir et tomber à un mètre de Tim. Nous pensons qu'il s'agit d'un fruit tombé d'un arbre ou d'un déchet lancé par quelqu'un, mais le truc se met à courir. Aujourd'hui est donc le jour où Tim a failli se prendre un rat sur la tête.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h04 (heure française) 430
La journée transport n'est pas terminée ! Nous redescendons à Kyaikto via Kinpun, et récupérons nos gros sacs à dos. Le bus de 15h30 pour Hpa An (6000MMK, soit 3,83€) arrive parfaitement à l'heure, et nous y entrons contents de savoir que c'est le dernier de la journée. À l'intérieur, nois sommes les seuls touristes. Une télévision diffuse un programme en birman qui semble bien faire marrer les passagers. Une fois terminé, la place est laissée à un karaoké très, très local. Mais personne ne chante... Même pas nous, car c'est écrit en birman !
L'arrivée vers 17h30 se fait sans encombres aucune, au pied du seul monument de la petite ville : un clocktower digitale et même pas à l'heure.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h03 (heure française) 429
Arrivés en haut de la montagne, les nuages sont tellement épais qu'il est difficile de voir à 30 mètres. Nous nous déchaussons, comme partout à l'entrée d'un lieu sacré, et avançons prudemment sur le carrelage glissant, mouillé par la pluie. Après quelques minutes de marche, nous apercevons enfin le Golden Rock, cet énorme rocher entièrement peint couleur or, qui semble posé en équilibre sur le flanc de la montagne, prêt à débarouler la pente à tout instant. Les locaux viennent ici se recueillir. Nous sommes impressionnés par la position du rocher, mais les nuages nous empêchent malheureusement de profiter du panorama. Une bonne grosse drache commence et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous sommes trempés de la tête aux pieds.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h02 (heure française) 428
Ça soir, nous quittons non seulement Bagan, mais aussi le Nord de la Birmanie. Nous descendrons jusqu'au lendemain soir jusqu'à Hpa An, à quelques 730km d'ici. Mais en passant par l'étonnant Golden Rock, lieu de pèlerinage privilégié des locaux.
Le premier bus (18500MMK, soit 11,82€) est un bus de nuit dit "VIP", car il ne possède que trois colonnes de sièges en plus de l'allée centrale. C'est très confortable, et par chance, il n'y a pas beaucoup de monde. Départ à 20h30, et arrivée à 5h du matin. Le chauffeur nous dépose sur le bord de la route, juste avant de virer plein ouest. En effet, aller jusqu'à Yangon, au sud-ouest, n'est pas optimisé lorsque l'on souhaite aller au sud-est. Nous reprenons alors, comme conseillé, et seulement 10 minutes après, un bus local (1000MMK, soit 0,64€) qui nous dépose à Bago. Là, une demi-heure plus tard, nous montons dans un autre bus (4000MMK, soit 2,56€), indiqué par un type qui s'est très certainement fait un sacré beurre sur notre tête au passage, qui nous dépose à Kyaikto. Il est 11h, et nous sommes au pied de la montagne qui retient le Golden Rock de sa chute. Nous déposons alors nos gros sacs à dos dans une guesthouse, car nous savons que nous allons repasser par ce point.
La première partie de la montée de fait dans une sorte de gros tuk-tuk (500MMK, soit 0,32€), qui rejoint Kinpun. De là, ce ne sont que des camions bennes aménagés (2000MMK, soit 1,28€) pour environ 50 personnes qui emmènent les pèlerins quasiment au sommet de la montagne. C'est une roue tellement pentue qu'elle est striée pour évacuer l'eau de pluie ! Nous sommes dans les nuages, il pleut, et vue que la circulation est alternée, le chauffeur se croit au Grand Prix de Monaco, avec les montées et descentes en plus. Pourquoi pas... Ah, si, parce que nous sommes agglutinés en rangées de 6, assis sur des bancs en métal soudés à la carlingue ! Nous arrivons là-haut vers 13h, en plein dans la brume.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h48 (heure française) 427
Trois jours durant, nous nous imprégnerons de la beauté de ce site unique.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h43 (heure française) 426
Le site archéologique est tellement étendu qu'il est quasiment impossible de visiter tous les temples qui le composent.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h41 (heure française) 425
Le coucher de soleil n'est pas à la hauteur de nos attentes, mais le calme et l'atmosphère qui règnent ici en valent bien plusieurs réussis.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h34 (heure française) 424
Malheureusement, des tremblements de terre ont dégradés nombre d'entre eux. Pour les préserver, le gouvernement a interdit de grimper sur la plupart des temples. Seul un temple à la fois est ouvert et il change fréquemment, pour limiter la détérioration. Les locaux se gardent bien de diffuser l'endroit où se trouve le temple ouvert, sauf si on leur glisse quelques billets.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h30 (heure française) 423
Les temples sont quasiment tous construits en briques, ce qui donne une jolie teinte ocre aux bâtiments.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h27 (heure française) 422
Appréciez-vous compter en birman avec de si belles images ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h23 (heure française) 421
Emplis d'optimisme, nous nous réveillons à 4h45 pour voir le lever du soleil. Et bien ce fût une nouvelle fois un échec, deux mois après Angkor, au Cambodge. La saison des pluies a eu raison de nous, le jour se lèvera mais le ciel restera gris et chargé d'épais nuages.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h19 (heure française) 420
Ceci est la reconstruction du plus ancien temple de Bagan. L'original a été construit au IIIème siècle (d'après la légende, un peu plus tard d'après les archeologues), mais a été détruit par un tremblement de terre bien des siècles plus tard.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h17 (heure française) 419
Ce temple est l'unique temple hindouiste de Bagan. Il a servi de prison à un moment donné.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h15 (heure française) 418
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 21h45 (heure française) 417
Le site archéologique compte plus de 3000 temples.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 21h41 (heure française) 416
Nous louons un e-bike, moyen de locomotion le plus répandu ici pour les touristes, et partons enfin à la découverte de Bagan.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 21h26 (heure française) 415
Après nos émotions russes dans les montagnes, nous attrapons un petit bus qui nous emmène en 6 heures à Bagan. Nous ne voyons toujours pas de temples mais sommes déjà tout excités à l'idée de découvrir cet ancien royaume merveilleux d'Asie. Nous négocions une chambre avec salle de bain partagée dans un motel, qui s'avère riche en surprises. Tout d'abord, nous constatons que les douches et toilettes sont dans un autre bâtiment, donc il nous faut sortir et marcher sur une quinzaine de mètres pour aller faire pissou. Après de longues minutes d'hésitation à minuit et demi, Sophie prend son courage à deux mains pour affronter le déluge et ainsi soulager sa vessie. Mais voilà que le chemin est barré par un obstacle de taille : un black scorpion de 10 centimètres de long ! Le bougre, apeuré par la pluie, court de partout de façon aléatoire. Il faudra à Sophie 10 minutes supplémentaires et un Timothé chevaleresque (qui surveillera la bête) pour qu'elle se décide enfin à y aller.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h55 (heure française) 414
Avez-vous déjà fait des montagnes russes avec looping en compagnie de moines bouddhistes ? Nous, oui ! Quel bonheur de tomber par hasard sur ce petit parc d'attractions au retour de Mingun, dans lequel nous faisons aussi un toboggan en bûches aquatique (nous finissons complètement trempés, génial par cette température) et un très médiocre cinéma 5D, bien marrant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h53 (heure française) 413
Pour protéger l'énorme bâtiment de Mingun, deux massives sculptures de chinthe, créatures mi-lion mi-dragon étaient censés le garder. Mais il n'en reste que les mystiques fessiers.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h49 (heure française) 412
Entièrement blanche, nous en empruntons les escaliers qui furent jadis réservés aux seuls rois et reines.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h27 (heure française) 411
Ne vous y trompez pas, la plus lourde cloche du monde (cf. photo, second plan) n'est pas celle-ci, malgré se 88,451 tonnes. Mais elle le fut ! Entre 1810 et 1839, puis entre 1896 et 1902, et enfin entre 1942 et 2000. Pourquoi pas de façon continue ? Très simple ; la première fois, elle est tombée en raison d'un tremblement de terre avant d'être remontée, la deuxième fois car la Shitenno-ji Temple Bell l'a surpassée jusqu'à être fondue pour l'effort de guerre nippon, et la troisième fois car les Chinois (encore eux) en ont construit une plus grosse.
Actuellement, c'est donc toujours la Bell of Good Luck, en Hénan en Chine, qui occupe la première place, depuis le 1er janvier 2000, avec 116 tonnes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 13h34 (heure française) 410
La première merveille du village est cet énorme et massif parallèlépipède de brique, construit à partir de 1790 mais resté inachevé. Il y aurait plus de 7 millions de briques, pour 50 mètres de haut. La structure finale aurait dû en faire 150. Mais la mort du roi, puis des tremblements de terre des années 1830 n'ont fait que ruiner le projet.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 13h16 (heure française) 409
À l'origine, nous souhaitions rejoindre Bagan, à environ 180km au sud-ouest de Mandalay, en bateau, le long de l'Ayeyarwady, fleuve prenant sa source en Chine et se jetant dans la Mer d'Andaman. Malheureusement, en saison basse, les compagnies ne proposent pas la descente. Nous en profitons alors pour aller visiter Mingun, de l'autre côté du fleuve, afin de quand même naviguer un peu sur l'eau.
Une fois revenu, nous sauterons dans un bus pour aller à Bagan.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h40 (heure française) 408
La journée terminée, nous souhaitons prendre un bus qui nous ramènerait à Mandalay. Or, il n'y en a pas ! La seule option est de prendre un taxi partagé. Le train est une autre option, mais entre les retards et la durée du trajet... Il paraît que sur son itinéraire, il réalise à un certain moment des allers-retours, comme le mouvement d'une feuille morte, pour gravir la pente.
Nous arrivons à Mandalay vers 19h, et retrouvons l'étouffante chaleur de la ville.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h32 (heure française) 407
La tour personnes aussi de voir le calme quartier sud de la ville (composé de maisons neuves et truffées de barbelés) et un autre petit lac.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h29 (heure française) 406
Au sommet d'un large tour qui se situe entre l'inesthétique et l'étrange, nous pouvons admirer les alentours.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h26 (heure française) 405
Au sein du jardin se trouve un musée des papillons. Il présente plus de 1000 sortes de papillons sur les 1200 que compte le Myanmar, ainsi que 500 autres du monde entier. Aucune photo n'est autorisée en raison de la fragilité des couleurs sur les ailes des insectes.
Nous apprendrons que les lépidoptères se déclinent en trois familles : papillons, mite/papillons de nuit, et une autre dont on ne se rappelle pas... (une sorte de petit papillon).
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h02 (heure française) 404
À l'extrême sud de la ville, un jardin botanique réputé sera le programme de cette nouvelle journée. Composé de centaines de plantes différentes, de variétés d'arbres et de bambous ainsi que de quelques enclos à animaux, nous nous baladons tranquillement dans ce qui nous fait penser au Parc de la Tête d'Or à Lyon.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 08h53 (heure française) 403
Nous arrivons étonnamment avec de l'avance, vers 17h30, dans la petite ville de Pwin Oo Lwin, soit après plus de 6 heures de martèlement régulier des rails par les roues, tel l'intérieur d'une forge.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 23h01 (heure française) 402
Lentement mais sûrement, nous arrivons de l'autre côté du pont. Quelle traversée ! Tout le monde respire un coup, même les locaux. La locomotive nous entraîne dans de nouveaux lacets, comme toujours envahis par la végétation ; en effet, l'herbe pousse librement sur la voie ferrée, et il n'est pas rare que les branches des arbres viennent rebondir sur les wagons, dans une amusant tintamarre !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h56 (heure française) 401
Si nous avons pris le train spécifiquement sur ce tronçon, c'est pour une raison précise. La voie ferrée doit traverser une profonde vallée, que la route goudronnée franchit longuement avec moult lacets jusqu'au fond. Pour cela, un immense pont métallique la traverse d'un bout à l'autre, le viaduc ferroviaire de Gokteik.
Quelques centaines de mètres avant, le train roule au pas. Puis il s'engage sur la structure, prudemment, laissant chanter les grincements des rivets. La traversée prend plusieurs longues minutes, où les plus courageux passent la tête par les ouvertures des fenêtres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h45 (heure française) 400
C'est l'équivalent français de la première classe. Il s'agit simplement de siège rembourés inclinables, plutôt confortables pour être honnête. Notre trajet étant censé durer environ 7 heures, nous avons préféré opter pour du moelleux !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h42 (heure française) 399
C'est l'équivalent français de la seconde classe. Et plutôt fidèle au confort de certains vieux TER ! C'est deux fois moins cher que l'upper class, mais pour un trajet de 5 ou 10 heures, il vaut mieux apporter son coussin pour les fesses.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h38 (heure française) 398
Nous l'attendions que depuis plusieurs jours : prendre le train en Birmanie ! Nous rejoignons donc en ce jour la petite gare ferroviaire de Hsipaw, dans l'optique de rejoindre Pwin Oo Lwin. Prévu pour 9h30, le train n'arrivera qu'à 11h, le temps de lire un peu sur le quai de la gare.
Moyen de transport motorisé le plus lent qui soit dans le pays, nous achetons nos billets 2750MMK (soit 1,73€) et pénétrons dans l'un des wagons.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h37 (heure française) 397
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h36 (heure française) 396
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h22 (heure française) 395
Nous finissons notre visite de la ville au palais Shan. Nous sommes très gentiment accueillis par la résidente des lieux, qui se trouve être l'épouse du neveu du dernier roi Shan. Notre hôte nous raconte l'histoire de sa famille et nous explique que le dernier roi Shan a disparu mystérieusement en 1962, lorsque la junte militaire a pris le pouvoir. Il se serait fait emprisonner, mais le gouvernement n'a jamais confirmé cette hypothèse. Notre hôte nous apprend également que si les touristes ont l'interdiction de se rendre au Nord du pays, c'est que les différentes tribus se battent régulièrement poir le territoire et que l'armée peine à faire accepter les frontières qu'elle impose.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 21h42 (heure française) 394
Le plus spectaculaire réside dans cet arbre qui pousse littéralement au sommet d'un petit stupa, au bord de la route, au beau milieu d'un champ de maïs.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 21h32 (heure française) 393
Hsipaw est une petite ville, qui s'ouvre lentement au tourisme. Nous faisons un tour au marché (très local), déjeunons devant un petit restaurant au bord de la route (samosas à 0,06€ l'unité). La télévision est allumée et diffuse "Britain's got talents", les locaux ont l'air de bien apprécier le show. Nous nous rendons ensuite à Little Bagan, secteur comportant quelques anciens temples en brique encore debout.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 21h29 (heure française) 392
En route pour cette nouvelle journée de visite dans les environs de Hsipaw, nous trouvons par terre un billet de 50 Kyats (soit 0,06€). Nous décidons d'en faire offrande à Bouddha afin qu'il prenne le relais de notre assurance voyage Visa, expirée depuis quelques jours.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h43 (heure française) 391
Nous récupérons nos sacs à dos et marchons un peu plus d'un kilomètre pour rejoindre le bus qui nous amènera à Hsipaw. Fastoche, me diriez-vous, mais avec cette chaleur, cette marche est un véritable calvaire. Nous n'avions pas le temps d'appeler un taxi car nous avions un peu trop trainé en visitant le palais royal. Heureusement, le bus est climatisé ce qui rend la suite du trajet bien plus agréable. Sur la , ce panneau nous amuse beaucoup, il s'agit simplement de l'équivalent du 30 miles datant de l'époque coloniale.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h41 (heure française) 390
Le Palais royal est un complexe d'une cinquantaine de bâtiments du XIXème siècle, tous aujourd'hui reconstitués plutôt fidèlement, en bois massif. En effet, la deuxième guerre mondiale a eu un funeste impact sur l'ensemble des bâtiments. La salle du trône reste la plus impressionnante, avec une hauteur de plus de 30 mètres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h29 (heure française) 389
Le Palais royal de Mandalay, ancienne capitale royale, est au cœur de la citadelle, dont les dimensions sont extravagantes : de forme carrée, de 2200m de côte, bordé par des douves de plus de 50m de large.
C'est la seule visite de la journée, sous une chaleur plus écrasante que jamais.
Le trône est une impressionnante structure en hauteur constituée d'une sorte de poétique et de plusieurs couches. Celui-ci est le trône principal, appelé The lion throne, dont l'objectif ppir le couple royal était de recevoir les offrandes de ses sujets. D'autres, plus modestes, avaient d'autres usages : un pour les décisions militaires et politiques, un pour la détente, un pour la reine, etc.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h18 (heure française) 388
Nous nous dirigeons ensuite vers un dernier temple, lui aussi entouré de centaines de stèles en marbre. L'ensemble de ces 729 stèles, gravées en 1857 constitue le plus grand livre du monde et relate l'enseignement de Bouddha.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h17 (heure française) 387
Nous reprenons nos petits vélos jusqu'à un temple blanc et doré, entouré de centaines de petits stuppas, chacun protégeant une stèle sur laquelle sont gravés des phrases en Lapi, une ancienne langue indienne.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h14 (heure française) 386
Nous poursuivons la visite de Mandalay en nous dirigeant vers un second temple. Celui-ci est immense : au fond de la grande salle, une statue de Bouddha qui malheureusement a perdu le joyau qui se trouvait à l'origine sur son front.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h13 (heure française) 385
Nous louons des vélos et longeons les douves de 2,2 km de long qui bordent le palais royal. Il fait excessivement chaud, nous nous réfugions donc à l'abri du soleil, dans un temple en bois pour reprendre des forces.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h58 (heure française) 384
Ne souhaitant pas dormir à Pindaya, nous prenons (par chance, il y en a un) le bus de 18h pour Mandalay. Il s'agit d'un minivan qui fera principalement son trajet de nuit : nous arrivons vers minuit à notre hôtel. En route, nous empruntons une petite route escarpée et en travaux, pas de sous rassurante. Mais la lune, lumineuse, est là pour veiller sur nous.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h54 (heure française) 383
On a trouvé de la documentation officielle, pour ceux qui se posent des questions.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h45 (heure française) 382
Certaines statues de Bouddha veulent se faire remarquer, et elles y arrivent très bien !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h38 (heure française) 381
La raison de l'étape à Pindaya, même si nous n'y dormirons pas, consiste en une immense grotte entièrement remplie de statues de Bouddha de toutes tailles. Il y en aurait 8097 exactement. Les statues sont dorées, ce qui rend l'ensemble tout à fait homogène et esthétique. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage Bouddhiste, nous croisons donc plusieurs Birmans venus ici pour se recueillir.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 23h14 (heure française) 380
Mais ce n'est pas fini, car il reste plus de 30 kilomètres à parcourir. Nous étudions les solutions : taxi, trop cher, bus, dans trop longtemps, moto-taxi, trop long, et stop, imprévisible. Nous continuons sur notre lancée et remarquons un camion qui s'apprête à partir exactement dans la bonne direction. Nous demandons si nous pouvons monter à l'arrière. Le chauffeur ne parle pas un seul mot d'anglais, pas un seul du tout, mais acquiesce. Vu comme ils sont toujours sympas, on ne s'inquiète pas. Nous nous retrouvons donc à l'arrière ouvert d'un petit camion entre :
- des noix de coco
- des tuyaux en plastique de 6 mètres de long
- 4 Birmanes
- d'énormes sacs de biscuit apéritif, type chips à la crevette pimentées
- plein de boîtes
Le paysage défile, beau comme très souvent dans ce pays, mais il se met à pleuvoir. Nous avions sorti nos veste, mais l'eau coule dans la benne ! Le cul-cul s'humidifie sérieusement, mais l'ambiance est bonne alors on s'en moque (tant que ça ne dure pas deux heures).
À mi-parcours, le chauffeur s'arrête et tout le monde sort. Nous immédiatement littéralement au milieu de nulle part, ou pas exactement, car chez lui. Il nous fait signe de nous attendre dans son petit magasin, qui propose des pièces pour scooters, des boissons, des piles, des chapeaux et pas bien grand chose d'autre. Il revient 15 minutes plus tard, sa benne vide, et nous ré-embarque pour la deuxième partie.
Nous avons le droit à la musique plein pot, mais il nous propose rapidement de mettre notre musique grâce au bluetooth. Génial ! Désireux de lui transmettre une certaine culture fidèle à la notre, nous banissons les excréments auditifs tels que Fianso et autres Justin Bieber. Notre courte playlist sera :
- We are the world, Michael Jackson
- Lemon tree, Fool's Garden
- On ira, Jean-Jacques Goldman
- Move your feet, Junior Senior
À destination, nous offrons tout de même un petit billet à notre pilote. Le coquin, bien conscient des tarifs habituels en minivan, nous demande le double. Nous acceptons en brochant un peu, mais bon, on a pu chanter à tue-tête !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h54 (heure française) 379
Là, nous nous renseignons et apprenons qu'un bus se rend à Pindaya, mais qu'il met deux heures pour y aller, et qu'il part dans deux heures, à 14h. Ne souhaitant pas poireauter, nous décidons de tenter notre chance et de faire du stop. Le long de cette route, il y a beaucoup de voitures, pourquoi ne pas essayer ?
Nous tendons la main (en Asie du Sud-Est, pas de pouce en l'air !). Quelques véhicules nous ignorent où sont déjà plein. Au bout d'une minute seulement, l'un d'eux s'arrête, mais nous ne nous réjouissons point : il s'agit d'un pick-up de la police... Peut-être est-ce illégal de faire du stop en Birmanie, et qu'il faut pour les conducteurs une licence pour les conduire, comme les guesthouses une licence pour le loger ? Et bien pas du tout ! L'agent, super sympa, nous demande où nous souhaitons aller. Malheureusement, il ne va pas jusqu'à Pindaya, mais s'arrête à Heho, exactement sur la route. Nous montons joyeusement à l'arrière, relativement protégé par le fragile toit en bâche, puis s'élançons.
Il nous avance de plus de 15 kilomètres. Nous remercions chaleureusement cet agent de sécurité de l'aéroport de Heho qui ne demandait rien (et a même refusé) en échange du service rendu...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h44 (heure française) 378
L'objectif de cette nouvelle journée est de rejoindre Pindaya, à quelques 60 kilomètres de Nyaungshwe. Il n'existe pas de bus direct pour s'y rendre. La route n'étant pas très longue, nous decidons de faire du stop.
L'idéal serait de visiter la Golden Cave de Pindaya (seule chose à vraiment faire là-bas), puis trouver un bus de nuit qui nous emmène à Hsipaw, à 300km au nord.
Nous prenons tout d'abord un tuk-tuk qui nous emmène pendant 12km jusqu'à Shwenyaung, au bord de la route principale.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h26 (heure française) 377
Et un Tim qui s'improvise en chef.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h24 (heure française) 376
Et une Sophie au cœur de l'action.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h21 (heure française) 375
Il y a au marché tout ce dont on pourrait avoir besoin : fruits, légumes, herbes, poissons, viandes. Avec la garantie fraîcheur !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h18 (heure française) 374
Le cours de cuisine commence par un tour au marché. En plus des fruits et légumes habituels, nous voyons un homme décapiter un poisson, lui enlever ses écailles et ses entrailles. Autant vous dire qu'à 9h du matin, ça pique un peu. Notre chef cuisinier achète quelques victuailles et nous emmène dans son restaurant. Nous choisissons chacun 2 plats (un poisson au curry et une salade de fleur Marlar pour Tim, un curry de citrouille et une salade de nouilles (spécialité de la province de Shan) pour Sophie). Avec les copains du trek et de nouvelles recrues, nous sommes une quinzaine à faire ce cours. Heureusement, l'organisation est impeccable et les recettes nous sont expliquées au fur et à mesure que nous les préparons. Il est enfin l'heure de déguster nos bons petits plats ! Un vrai délice !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h40 (heure française) 373
Au réveil, quelle bonne surprise : il pleut des trombes et des trombes d'eau ! Les prières des paysans ont bien été entendues. Nous saisissons ce prétexte tout à fait bienvenu pour nous reposer. Les dernières semaines ont été très intenses et cette journée nous fait le plus grand bien. Nous nous installons à la terrasse d'un petit restaurant a la cuisine Shan, et regardons la pluie tomber. Le soir, nous retrouvons les copains du trek dans un restaurant indien, où nous buvons 1,5 litre de bière pour 0,5€ !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h37 (heure française) 372
Les Birmans ne perdent pas le Nord, encore moins avec des pubs comme ça sur le lac pour les orienter.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h07 (heure française) 371
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h03 (heure française) 370
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 19h15 (heure française) 369
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 19h09 (heure française) 368
La marche, c'est terminé ! Après plus de 60 kilomètres parcourus, nous arrivons heureux, et fiers de l'effort accompli. Nous ne nous séparons pas pour autant : la ville d'arrivée, Nyaungshwe, est de l'autre côté du lac Inlé, que nous rejoignons dans un long bateau au raz de l'eau.
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 08h18 (heure française) 367
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 08h14 (heure française) 366
En approchant de cette structure en bambou, nous lâchons en rigolant : "Qu'est-ce donc ? Un lance-roquettes en bambou !?". Et oui. Sans blague. Les locaux projettent dans le ciel des sortes de feux d'artifice à partir de celui-ci. L'objectif : faire tomber la pluie...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 08h11 (heure française) 365
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h45 (heure française) 364
Mettez-vous pendant une seule minute à la place de cet homme. Imaginez sa vie, ses journées, ses routines...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h41 (heure française) 363
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h35 (heure française) 362
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h29 (heure française) 361
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h31 (heure française) 360
La terre est la ressource essentielle des gens qui vivent ici. Cultivées sans cesse par des moyens motorisés ou non, on trouve des rizières mais pas seulement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h15 (heure française) 359
Et là, sortie de nulle part, des rails. D'après les guides, il n'y a qu'un train par jour. Vu la tête du métal, des traverses, des semelles et des crampons, il ne doit pas aller bien vite...
Nous les suivrons pendant plusieurs kilomètres, jusqu'à la petite gare de Myindaik, où un thé et un biscuit nous sont offerts.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h09 (heure française) 358
Régulièrement, de grandes bâches sont étendues au soleil. Dessus, des feuilles de thé sèchent lentement, et parfois, une femme participe au processus en les remuant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h07 (heure française) 357
Nous ne manquons pas de prendre de l'altitude, même si nous sommes partis de haut : Kalaw est à 1300m.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 20h55 (heure française) 356
Nous nous rendons chez Uncle Sam à 8h du matin, où nous retrouvons nos amis randonneurs. Nous sommes finalement 9 touristes (2 Lituaniens vivant à Londres, 2 Hollandais, 1 Ecossaise, 1 Australienne, 1 Allemande et les 2 petits Frenchies que nous sommes) à faire le trek, accompagnés par 2 guides qui parlent anglais. Nous marcherons 22 kilomètres, tout d'abord en direction d'un réservoir construit par les Anglais, puis dans la jungle birmane pour ensuite rejoindre les champs. Heureusement pour nous, il fait beau mais pas trop chaud, ce qui rend la marche très agréable. Nous arrivons vers 16h45 dans un petit village dans lequel nous passerons la nuit. Ici, nous profitons des derniers rayons du soleil pour savourer une biere bien méritée puis filons prendre une douche. Celle-ci est constituée d'un bac en béton rempli d'eau et d'une écuelle, situés au fond du jardin. Les "murs" sont en fait des morceaux de tôle pas bien hauts. On fera même coucou aux passants en prenant notre douche ! Pendant ce temps, la famille qui nous accueille ainsi que nos guides préparent un dîner pantagruélique dont nous savourons chaque bouchée après cette bonne journée de marche. Nous nous endormons tous les 9, sur les matelas installés sur le sol, à l'étage de la maison.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 20h23 (heure française) 355
En ce jour, nous nous levons vers 12h en raison de l'heure tardive/matinale de notre coucher. À noter que Tim s'est levé pendant seulement 20 minutes, à 8h50, afin de profiter du petit déjeuner inclus, mais servi uniquement de 7h à 9h.
La petite ville de Kalaw est tranquille. Le seul objectif de la journée est de trouver pour le lendemain un trek de troisi jours pour randonner jusqu'au Lac Inlé, à environ 50km à l'est. Après un excellent déjeuner népalais au Nayparli (cf. photo), nous nous rendons dans un premier bureau qui organise des randonnées. Là, nous rencontrons quatre touristes, qui depuis plus de 20 minutes se font expliquer le parcours en détail (trop en détail, apparemment). Après un rapide comparatif avec d'autres bureaux, nous opterons pour cette option, avec eux : Luuk, Valérie, Klaudia, Rom. Nous partageons une bière pour fêter cette nouvelle entente et allons nous coucher car demain, c'est départ à 8h, chaussures de marche aux pieds !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 16h50 (heure française) 354
Le soir, nous filons à la gare routière de Yangon pour prendre un bus qui doit nous emmener à Kalaw, plus au nord. Deux alternatives pour s'y rendre :
- Taxi, 7000MMK (soit 4,47€), 45min
- Bus local, 200MMK (soit 0,13€) par personne, 1 heure
Le choix est vite fait, même si, et nous ne pouvions l'anticiper, nous nous retrouvons dans un bus complètement blindé de locaux qui nous regardent comme si nous étions des animaux de foire. C'est amusant !
La gare routière est un dense grouillement de compagnies de bus, s'étalant sur plusieurs kilomètres carrés. Encore une fois, des habitants très sympathiques nous aident et nous orientent sans rien demander en retour. De la gentillesse pure...
Nous trouvons notre bus de la compagnie Élite, et découvrons avec joie que chaque siège a son écran individuel, une prise USB, une bouteille d'eau, une petite boîte avec des pâtisseries dedans, bref, le bonheur ! Nous regardons Thor Ragnarok sur la tablette, car le film Drive sur les écrans du bus ne fonctionnent pas très bien.
Un arrêt pour dîner nous fait réaliser qu'il pleut des trombes dehors. La gentillesse des Birmans est encore mise à l'épreuve, mais c'est un sans faute : ils nous accueillent au restaurant en tenant des parapluies au dessus de nos têtes sur les trois mètres qui séparent la porte du bus et l'entrée !
Nous arrivons à 4h du matin à Kalaw, qui semble être bien calme même la journée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 16h23 (heure française) 353
Nous profitons de cette journée pour rester tranquille et récupérer un peu des journées précédentes, bien chargées. Notre hôtel est très correct, le wifi performant et le jus d'orange (en poudre...) illimité !
Un des objectifs reste de trouver une assurance voyage pour la suite de notre périple. Malheureusement, après plusieurs coups de fil, aucune compagnie n'accepte d'assurer de gentils voyageurs qui se trouvent déjà à l'étranger. Nous étions à deux doigts de souscrire auprès d'April, qui impose un délai de carence de 3 jours, mais un énième appel pour leur demander que le fait que nous souscrivions en étant déjà à l'étranger soit écrit noir sur blanc sur le contrat afin qu'il ne soit pas caduque en cas de souci les a brusquement fait changer d'avis :
"Ah, non, la souscription en étant déjà à l'étranger, ce n'est plus possible monsieur, désolé !
- Mais, madame, c'est le troisième devis que je reçois avec un lien de paiement pour le régler !
- C'est une règle toute récente.
- J'ai eu deux de vos collaborateurs il y a moins d'une heure qui m'ont clairement confirmé que c'était possible.
- Désolé, vous êtes le premier monsieur."
Mon c*l je suis le premier. Nous soupçonnons très sérieusement une arnaque...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h59 (heure française) 352
Au beau milieu d'une intersection, au cœur même du centre-ville, la Sule pagoda s'élève, se moquant de la circulation des bus et des voitures, qu'elle a vu naitre, comme les immeubles qui l'entourent. Elle aussi comporte son lot d'or, de joyaux et de clochettes au sommet de son chedi. Nous en faisons le tour, tout doucement, avant de nous asseoir pour observer les rituels locaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h56 (heure française) 351
Le musée national est un énorme bâtiment cubique de 5 spacieux étages. Nous y arrivons une grosse heure avant la fermeture (à 16h30), ce qui nous oblige à sacrifier deux étages.
Il présente principalement d'anciens objets royaux, dont un trône massif doré couvert de sculptures ayant la forme d'un portique, et des accessoires en or massif, ainsi que des objets traditionnels des différentes ethnies du pays.
Nous sommes véritablement les seuls. Souvent, c'est très mal éclairé. On doit observer certains trésors dans une salle sombre sécurisée avec des barreaux et des vitres. Grand prix du musée le moins interactif de l'Asie du Sud-Est 2018.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h55 (heure française) 350
Sophie ne le sait pas encore, mais la mixture aromatisée qu'elle tient dans ses mains est vraiment, vraiment dégoûtante. Elle arrivera en fin de compte à s'en débarrasser auprès d'un petit enfant qui semblera adorer le breuvage : pédosadisme !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h49 (heure française) 349
Du parc, nous apercevons la Shwedagon pagoda, visitée la veille. Déjà haute, brillante, et perchée sur sa colline, difficile de la louper.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h48 (heure française) 348
Après un délicieux repas (pour changer du riz, on a mangé des frites au cheddar et bacon dans un fastfood nommé "Potato Break"), nous allons au People's park. Ce parc est très bien entretenu, très joliment fleuri et surplombé par la grande pagode en or. Un pont suspendu, un avion autrefois de Myanmar Airways et une fontaine aux éléphants sont des étapes de notre balade. Ici encore, les stars que nous sommes apparemment devenues se font prendre en photo avec et par des locaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h45 (heure française) 347
Ce bateau complètement incongru est en fait un très bon restaurant où des spectacles de danses traditionnelles ont lieu. Nous n'en profiterons malheureusement pas, mais restons subjugué par ce curieux et somptueux bâtiment.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h44 (heure française) 346
Nous retournons au Kandawgi Park, et montons au sommet de l'Utopia Tower. Il s'agit d'une tour très étrange en béton imitant une pile de roches sans fenêtre. Dans cette tour de trouve une petite école supérieure, des salles de karaoké et un hôtel... Depuis le haut de la tour, nous avons une vue à 360 degrés sur le parc et la capitale.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h41 (heure française) 345
Il s'agit de l'unique synagogue de Yangon, et même du pays. Elle est tenue et entretenue par une même famille depuis des générations.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h40 (heure française) 344
La ville comporte une communauté musulmane importante et donc quelques mosquees. Cette dernière se trouve être le plus ancien lieu de culte musulman de la ville, puisqu'elle date de 1826.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h36 (heure française) 343
Nous devenons stars d'un soir, lorsque des Birmans insistent pour être pris en photo à nos côtés. Sophie devra même porter un bébé, sans avoir le choix, qui n'appréciera guère le changement de maman ! Une séance de shooting se met en place : nous sommes presque aussi populaires que Bouddha !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h26 (heure française) 342
Pour clôre cette longue et chaude journée en beauté, nous empruntons les escaliers majestueux de la grande pagode d'or : la Shwedagon Pagoda. Il s'agit d'un temple couvert d'or, dans lequel se trouve des cheveux de Buddha. Le sommet de la pagode est constitué de cloches en or et de pierres précieuses (rubis, jade, émeraude) qui scintillent tour à tour selon la lumière. Ici encore, un jeune homme nous aborde et nous fait découvrir mille et une merveilles que le temple recèle. Ses explications sont précieuses et sur ses conseils, nous jetons de l'eau bénite sur une statue de Bouddha pour que nos vœux soient exaucés.
C'est peut-être le bâtiment le plus extraordinaire que nous voyons depuis le début de notre voyage...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h24 (heure française) 341
Nous sommes agréablement surpris de voir qu'outre l'agitation des ruelles de Yangon, il est facile de trouver des espaces verts plus reposants. Au milieu de ce parc se trouve un grand lac bordé par un ponton en bois. Il faut être bien vigilant en empruntant ce ponton car on risque de passer à travers à tout moment. Nous savourons une sangria (en promo ce jour là) à la terrasse d'un grand restaurant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h22 (heure française) 340
Après un délicieux repas lors duquel nous découvrons la cuisine de la région Shan, direction le jardin zoologique de Yangon ! Nous sommes impressionnés par les tigres, rhinocéros, hippopotames et jaguars mais le clou du spectacle reste le singe qui a véritablement "pris son pied" en nous regardant droit dans les yeux. Assez perturbant...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h18 (heure française) 339
Cet obélisque esthétique et design, prend des couleurs quasi surnaturelles au coucher du soleil. On l'admire puis l'admirera encore le soir avec une délicieuse Myanmar presque fraîche.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h16 (heure française) 338
Nous nous rendons au pied du magnifique monument de l'indépendance (décrétée le 4 janvier 1948), situé dans le parc Maha Bangdula. Le parc est bordé par d'imposants bâtiments (le palais de justice et la mairie) et l'ombre de grands arbres nous aide à supporter la chaleur écrasante de la ville. Un jeune birman nous accoste et propose de nous faire découvrir la ville. Nous le suivons jusqu'à ce qu'il nous emmène dans un port pour nous faire prendre un bateau en direction opposée de tous les points d'intérêt conseillés par le Lonely Planet. Nous refusons donc et prenons à notre tour notre indépendance (décrétée le 21 mai 2018).
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h14 (heure française) 337
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h08 (heure française) 336
Qui a dit qu'un passage de frontière, c'était tranquille ? Certainement pas nous. Au moment de faire le check-in à l'aéroport, l'hôtesse nous demande de présenter un justificatif de sortie du territoire birman par voie aérienne. Évidemment, nous n'en n'avons pas car nous avons prévu de sortir du Myanmar en bus. Après lui avoir expliqué et lui avoir proposé de lui montrer nos billets vers la France au départ de Bangkok, elle appelle sa boss. Après discussion et une petite sueur froide, la manager accepte d'enregistrer nos bagages et nous dit qu'elle ne se portera pas responsable en cas de soucis à la douane au Myanmar. Nous montons dans l'avion pas très rassurés, choisissons la file d'attente à la douane birmane en fonction de la tête de l'agent, et passons sans problème ! Ouf !