Quelques informations à propos du pays
Le Cambodge est un pays de 181 000 km2 pour 15,7 millions d'habitants. Sa capitale est Phnom Penh (PNH). La monnaie locale est le Riel (KHR) : 1 EUR ~ 4900 KHR.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h05 (heure française) 218
Ce départ très tôt nous donne l'occasion, à travers les vitres du bus, de voir l'intense grouillement d'un morning market. Il semble y avoir majoritairement de l'alimentation, voire uniquement de cela. C'est un bazar extraordinaire, toute la ville vient ici se ravitailler, au moins pour la journée, de tonnes de fruits et légumes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h04 (heure française) 217
Comme prévu, le réveil sonne à 4h30. Ça pique les yeux, mais nous sommes heureux car le soir, nous dormons de l'autre côté de la frontière, au Vietnam ! Pour les deux kilomètres qui nous séparent de la petite gare routière, nous avions fait le choix de marcher. En effet, booker un tuk-tuk nous aurait coûté quelques dollars, monnaie que nous n'avons plus du tout car nous sortons du pays, et effectuer un retrait ou changer des euros aurait été trop encombrant, entre la quantité et les frais de retrait.
Phnom Penh à 5h du matin est calme, mais pas mort, déjà, des gens montent sur leur moto et s'enfoncent dans la nuit, à la faible lueur des lampadaires, lorsqu'il y en a.
Nous marchons rapidement et arrivons en une vingtaine de minutes. La lumière du jour est de plus en plus perceptible. Nous donnons nos passeports au responsable du trajet, comme tous les passagers ; nous sommes les seuls touristes. L'unique bus de la journée pour Can Tho partira à l'heure, à 6h.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h02 (heure française) 216
Nous sommes mardi, et avions fait la demande de visa le mercredi de la semaine précédente. Il était temps ! Nous opérons le check out de l'hôtel, et partons immédiatement dans un quartier où se trouvent plusieurs compagnies de bus, dans l'espoir d'en trouver une qui propose un bus sur le départ. Malheureusement, peu de compagnies de celles que l'on a visité, une sizaine, vont au Vietnam, et encore moins à Can Tho en passant par le checkpoint de Tinh Bien, nécessaire car stipulé en tant que point d'entrée sur nos eVisa fraîchement imprimés.
Nous nous contentons de prendre nos billets dans une compagnie, a priori la seule, effectuant le bon trajet, qui ne propose qu'un bus par jour partant à... 6h du matin. Nous retournons donc à l'hôtel du matin pour y dormir une quatrième nuit consécutive, dans la hâte d'être le lendemain (après-midi, parce que le matin, ça va piquer) !
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h01 (heure française) 215
En début de matinée, alors que Tim pionce encore, Sophie contrôle le site web des visas vietnamiens. Et là, hourra ! Tim a reçu le sien à l'instant ! Nous sautons de joie à l'idée que le Vietnam est encore plus proche. Mais nous n'y sommes pas encore. Oh que non...
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 17h59 (heure française) 214
Toujours aussi beau et bien mis en valeur grâce à son éclairage, le monument allié finement techniques de construction modernes et architecture khmère.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 17h57 (heure française) 213
Apres la parenthèse culturelle du Bophana, nous décidons de nous offrir un petit verre au sommet d'un grand hôtel, dans le sky bar du Lumière Hôtel. Nous l'avons simplement repéré dans la rue en levant les yeux !
Là, la vue est superbe : nous apercevons le Palais royal et la Pagode d'argent. Nous admirons aussi le monument de l'indépendance, et la statue de Norodom Sihanouk. Plus loin, le Mékong s'écoule tranquillement. Juste avant, un écran publicitaire immense éclaire à des centaines de mètres devant lui.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h40 (heure française) 212
Aujourd'hui, nous sommes toujours en attente de l'eVisa vietnamien de Tim. D'après le site web, mercredi soir plus trois jours ouvrés, ça donne aujourd'hui, lundi. Nous imaginons donc partir demain à la première heure ! Ou pas. Le visa n'arrivera pas de la journée... Foutus administratifs !
Nous refusons de poireauter à l'hôtel et nous rendons au Bophana Center. Il s'agit d'un petit centre francophone mais qui se respecte dont l'objectif est de rassembler les médias concernant l'histoire du Cambodge, et particulièrement à l'époque des Khmers rouges. Nous prenons conscience du point de vue des Français grâce à moult extraits de la télévision française. Une couple de reporters (dont Soutrelle, était-il connu ?) s'était même infiltré dans la zone, complètement hermétique à l'époque, pour se joindre pendant 8 jours à des Khmers blancs, la résistance locale.
Certains témoignages de massacres de Cambodgiens ayant réussi à fuir sont édifiants, mais comment les croire vu que aucun, absolument aucun étranger, et donc journaliste potentiel, n'était accepté sur le territoire ? Il faudra beaucoup trop d'années pour pleinement réaliser qu'il s'agissait bel et bien de l'auto-génocide le plus sanglant de ces derniers siècles...
D'autres vidéos montrent des danses traditionnelles, des fêtes originales, ainsi que le discours du Général de Gaulle de 1966 au stade olympique de Phnom Penh, exhortant avec plus de vigueur que tous les présidents français du XXIème siècle réunis les États-Unis de trouver une solution pacifique au conflit américano-viêtnamien.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h39 (heure française) 211
Franchement, ça va, il ne déborde pas trop, j'aurais même pu y ajouter un petit-pois là tellement il reste de place.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h29 (heure française) 210
Le bateau pour lentement rejoindre l'île, de l'autre côté de ce bras du Mékong, est sans conteste une vraie carlingue flottante amortie depuis belle lurette. Elle transporte toujours tout de même fièrement voitures, tuk-tuk, scooters et piétons, pour 500 riels (soit 0,10€). Nous fermerons au retour les yeux sur la charge maximale autorisée et la réelle...
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h27 (heure française) 209
Koh Dach est une paisible île bordée par deux bras du Mékong, au nord de Phnom Penh. Aussi appelée Île des tisserands, ou Île de la soie, son charme réside dans sa verdure et son calme. Nous verrons quelques machines à tisser manuelles mais entraînées par un moteur à essence. Nous crèvons de chaud, marchant plus vite sous les zones ensoleillées pour rejoindre les zones ombragées, le long de l'unique route qui fait le tour de l'île.
Nous déjeunons des nouilles instantanées trouvés dans un restaurant qui, alors vide avant que nous arrivons, était plein lorsque nous étions assis. Oui, il n'y avait qu'une table, pour deux ou trois personnes ! La propriétaire nous offre de délicieuses bananes ainsi que des mangues ceuillies sont nos yeux. Des Cambodgiens vraiment adorables et exemplaires sur le plan humain.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h18 (heure française) 208
Les règles des gardiens, affichées sur un grand panneau dans la cour, étaient aussi claires que strictes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h17 (heure française) 207
Après avoir déposé nos affaires dans une guesthouse, Tim file seul visiter le Musée du génocide, anciennement Tuol Sleng, nom de code S21. Il s'agit d'un ancien centre de sécurité mis en place par les Khmers rouges, pour y mener des interrogatoires. Entendre par "interrogatoires" des tortures atroces pour obtenir des prisonniers des confessions bidons, justifiant efficacement une élimination directe. Tenue à l'époque par Duch, dont le procès s'est terminé il y a peu (nous trouvons la communauté internationale à ce sujet lente et laxiste) ainsi que des enfants et adolescents, plus malléables d'un point de vue idéologique, c'était la dernière étape avant les terribles Killing fields.
Les prisonniers, et même certains cadres du régime, étaient déportés ici avec toute leur famille, enfermés et enchaînés dans des cellules cloisonnées de bois ou de brique. Triste usage, ironique aussi, des salles de classes de cet ancien lycée, où l'ignorance reste le fléau.
On peut y voir les images des visages de tous ceux qui y sont passés. Les méthodes de tortures sont illustrées par des dessins d'un artiste rescapé. À ce propos, il y en aurait eu une vingtaine sur les 12000 victimes. Quelques accoutrements sont présentés et des histoires racontées. Des témoignages hurlent leur désir pour les jeunes générations de mener des études, afin que les erreurs du passé ne soient pas reproduites...
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 15h48 (heure française) 206
Afin de ne pas encore attendre le visa de Tim au moins deux jours supplémentaires (car c'est le WE) à Takeo, nous décidons de retourner à Phnom Penh, à seulement 75km au nord. Vu que Takeo n'est pas touristique, il n'y a pas spécialement de compagnie de bus ni vraiment de gare routière. Nous nous disons alors que nous allons faire du stop ! Mais restons prêt à payer un peu pour ne pas trop perdre de temps, si besoin.
À la sortie de l'hôtel, un minivan pour Phnom Penh est garé juste en face. Pourquoi est-il là ? Mystère... Mais tant mieux ! Tarif : 15000 riels par personne (soit 3,06€). C'est un tarif intéressant, mais faire du stop, c'est quand même plus marrant, avec des locaux. Nous refusons poliment face à un chauffeur qui commence déjà à faire descendre les prix alors que nous ne négocions même pas. Il souhaite remplir son véhicule, coûte que coûte.
Nous avançons à peine le long de l'artère qu'un Cambodgien nous interpelle : "Phnom Penh, Phnom Penh ?". Il souhaite aussi 15000 riels par personne, dans sa Toyota Corolla. N'ayant rien à perdre, nous tentons 15000 pour deux. Il finit par accepter : dans tous les cas, il se rend à la capitale, alors autant remplir la voiture.
Remplir la voiture : parlons-en ! À mi-chemin, déjà 3 à l'arrière, nous embarquons un quatrième passager. Quatre sur la banquette, sans ceinture, doublant les camions et tuk-tuk, klaxonnant (et priant) pour que les véhicules en sens inverse s'écartent. Heureusement, c'est climatisatisé, notre sueur s'evapore... Pfiou !
Nous arrivons enfin après une bonne heure et demi, vivants et heureux, notre chauffeur s'étant très bien débrouillé. Il y en a qui ont des 4x4 Lexus et qui roulent à 40km/h tout du long, donc on s'en est bien sorti au niveau timing.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 15h41 (heure française) 205
Aujourd'hui, vendredi, nous espérons recevoir nos visas pour pouvoir partir au Vietnam dès demain. Nous avons fait la demande de visa mercredi et ils sont délivrés sous 3 jours ouvrés (ils arrivent souvent en 2 jours à en croire les différents blogs de voyageurs et l'expérience de nos amis globe trotter). Nous avons donc bon espoir. Si nous ne les recevons pas il nous faudra patienter 3 bons jours de plus, puisqu'il y a le weekend entre temps. Nous occupons notre journée d'attente en profitant du scooter que nous n'avons pas encore rendu pour aller au supermarché repéré par Sophie à notre arrivée. Bon, en fait, celui-ci est en construction, mais nous trouvons tout de même un café ainsi qu'un petit magasin. C'est parfait, cela nous évite de manger du riz ou des nouilles au petit déjeuner.
Nous allons ensuite rendre le scooter et passons devant une auto-école. Vu la manière dont ils conduisent, nous sommes surpris de savoir que ça existe au Cambodge. D'autant plus qu'il n'est pas rare de voir des enfants (8 ou 9 ans grand max) conduire des scooters, surtout dans les campagnes.
Ensuite, nous filons à la poste pour envoyer quelques cartes postales. Victoire : c'est au moins la quatrième Poste que nous trouvons, et seulement la première ouverte ! Nous passons donc un temps fou à coller 4 gros timbres sur chacune des cartes, ce qui nous oblige à faire preuve de créativité pour faire tenir le texte et surtout les adresses.
Juste après, nous essayons de trouver une école afin de proposer nos services pour l'après midi, comme nous l'avions fait au Laos. Cela nous occuperait intelligemment puisqu'il n'y a vraiment rien à visiter dans cette ville. Malheureusement, les écoles devant lesquelles nous passons sont toutes fermées, ou vide. Nous changeons donc de plan et allons dans un café installé dans un container pour profiter du WiFi (et surtout de la climatisation). À 16h33, Hallelujah, Sophie a reçu son visa ! Celui de Tim ne devrait pas tarder puisque nous avions fait la demande de son visa quelques minutes avant celui de Sophie. Les minutes passent, puis les heures, et le visa tant attendu ne daigne pas montrer le bout de son nez. Argh ! Spoiler alert : nous attendrons ce put**n de visa 3 jours et demi de plus. Nous rentrons à la guesthouse et regardons le dernier volet du Seigneur des Anneaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h39 (heure française) 204
Dans le temple, l'ambiance est moins tranquille, bien que tout autant religieuse. Un Bouddha et un Shiva se côtoient, sous une avalanche de guirlandes colorées. Les ronflements sonores du Cambodgien de garde supplantent aisément la musique du vieil haut-parleur sur l'étagère de rangement de l'encens. Même la fête des marrons de la Croix-Rousse n'est pas autant animée !
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h37 (heure française) 203
Arrivés à Phnom Chisor, nous prenons des forces (à base de riz, bien sûr) avant l'ascension du mont. Le soleil tape bien fort, mais nous arrivons vaillamment au sommet des 400 et quelques marches. Là haut, nous découvrons des temples, dont un datant du XIième siècle. Il nous rappelle ceux d'Angkor, mais celui-ci a en plus le mérite d'offrir une vue splendide sur la campagne environnante. Nous profitons de cette vue puis redescendons par les escaliers d'origine. La descente est donc un peu casse-cou, mais nous sommes complètement seuls, comme aurait pu l'être un couple royal d'il y a mille ans, face à l'étendue infinie de ses terres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h34 (heure française) 202
Ce matin, nous souhaitons nous rendre à Phnom Chi Sor, un temple perché sur une montagne à une trentaine de kilomètres de Takeo. Afin d'organiser notre journée comme bon nous semble, nous préférons louer un scooter que nous faire emmener en tuk-tuk. Nous nous mettons en quête d'un loueur, mais surprise... Il n'y en a pas à Takeo. Notre hôte emmène donc Tim chez un de ses amis qui nous louera une épave, euh... un scooter sorti de son arrière boutique. Cette fois, la jauge à essence fonctionne, mais pas les compteurs (de vitesse et kilomètres), le rétro droit est cassé (de toutes manières, ça ne sert à rien un rétroviseur, tant qu'on a un bon klaxon ! Ah, mais j'oubliais, celui-ci ne marche pas non plus) et le siège ne se verrouille pas, donc sur les nids de poules, ça secoue un peu plus que d'habitude.
Nous évitons la grande route et nous embarquons sur une piste relativement cabossée, qui traverse de nombreux villages. Les habitants sont tout contents de voir des touristes et de nous saluer. On y prend goût, et Sophie, à l'arrière du scooter, telle la reine d'Angleterre, a le temps et de nombreuses occasions pour perfectionner son salut pendant que Tim essaie d'éviter les plus gros nids de poule.
Nous traversons des zones très sèches et d'autres plus humides, grâce à des retenues d'eau. Nous croisons des motos plus que chargées, des femmes en amazone sur les scooters, et une moto tirant une vache dans sa remorque. L'inverse ne nous aurait pas étonnée du tout pour le coup.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h16 (heure française) 201
Nous arrivons à Takeo en milieu d'après-midi, et déposons nos affaires dans une guesthouse repérée (mais pas réservée) sur Booking, à 6$ la nuit (soit 4,9€), très bien placée en face d'un énième monument de l'indépendance. C'est une ville qui a l'air sympa, calme et plate. Vite, nous nous rendons compte qu'elle n'est pas du tout touristique. Attention, cela ne signifie pas que les locaux ne sont pas accueillants et souriant. Juste qu'il n'y a pas de bars ni de restaurants comme on a eu l'habitude d'en trouver dans les autres villes. Nous prenons tout de même une petite bière chez un Français, déniché par chance. Nous regretterons plus tard de ne pas lui avoir posé la question : "Pourquoi Takeo, oui, pourquoi cette ville en particulier ?".
Les jours suivants, nous nous rendrons compte qu'il n'y a rien, mais vraiment rien, à visiter en ville. Les sites se trouvent à quelques dizaines de kilomètres, accessibles en bateau ou par la route. Une rivière/lac borde le nord de la vidéo, mais en saison sèche, il n'y a pas beaucoup d'eau...
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h21 (heure française) 200
La mission du jour est de rejoindre Takeo, sans trop se faire pigeonner. Ce n'est pas gagné d'avance car il n'y a pas de liaison directe Kep-Takeo. Il faut donc a priori payer le prix du billet jusqu'à Phnom Penh, et descendre à mi chemin, puis nous débrouiller avec les tuk-tuks pour les 13 kilomètres restants. Grâce à notre hôte, nous ne paierons que 6 dollars sur les 8 prévus jusqu'à Phnom Penh, et nous croisons les doigts pour que le bus nous dépose au bon endroit. Au bout de 2 bonnes heures, c'est chose faite. En descendant du bus, une armée de tuk-tuk vient à notre rencontre pour nous amener à Takeo. Ils nous annoncent des tarifs spécial touristes à 9 ou 10 dollars, mais nous nous sommes renseignés et savons que les locaux paient 3000 riels, soit 0,75 dollars par personne (soit 0,6€). Nous nous en sortirons avec une course à 4,5 dollars pour deux... En route, nous prenons une femme très bien habillée, qui garde son professionnalisme même lors de la photo !
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h07 (heure française) 199
Le bateau qui nous emmène puis nous ramène de l'île est comme tous ses semblables. Vert et rouge, numéroté, lent. Comptez sur les Cambodgiens pour amortir le matériel, oh oui !
Mais la brise y est appréciable, et nous arrivons toujours entier !
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h06 (heure française) 198
Quelques Cambodgiens semblent vivre sur l'île. Ici, un père et son enfant, déambulant dans les palmiers vers une destination inconnue.
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h01 (heure française) 197
La journée qui s'annonce est censée être tranquille. Nous nous levons vers 8h pour embarquer sur le bateau qui nous emmène sur l'île de Koh Tonsay, ou Île aux lapins. Pourquoi un tel nom ? D'après le guide, la forme de l'île. D'après nous, mystère... À moins d'avoir consommé des kilos de substances illicites, l'île n'a vraiment pas la forme d'un lapin. Après 4km sur l'eau, nous débarquons sur une petite plage, touristique, mais dont la nature a été respectée : bungalows en bois, belles pelouses, très peu de béton.
Nous installons le hamac à l'autre bout de l'étendue de sable, pour être plus au calme. L'eau est chaude et le sable fin, comme de coutume. Nous lisons pendant des heures, en profitant du cadre. Tim part en balade pas bien loin pour tenter de découvrir la plage suivante ainsi que l'ancien bunker français. Malheureusement, ce dernier est au sommet de l'île et il n'y a d'après un autochtone plus de chemin. Pas le temps de faire l'aventurier, le bateau du retour part dans une demi-heure...
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h01 (heure française) 196
Nous louons ensuite des vélos pour nous rendre dans une plantation de poivre qui se trouve à 3km. Nous sommes accueilli très gentiment par un jeune homme qui nous explique comment se cultive le poivre. Il nous fait déguster des grains de poivre (dont un attrapé directement sur la plante). C'est très étrange de manger du poivre seul, mais on savoure en sentant les différents arômes dégagés par le poivre noir, rouge et blanc (et vert, celui qui est fraîchement cueilli).
L'importance d'une ferme se mesure proportionnellement avec le nombre de tuteurs. Celle-ci en a environs 1900, elle est de taille moyenne. Il s'agit d'un bâton de bois de 3 mètres de haut, autour duquel pousse le plant de poivre, jusqu'en haut, et même au dessus. Il n'y a qu'une récolte par an ; la protection contre le soleil est donc de mise.
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 16h56 (heure française) 195
Ce matin, malgré la chaleur, nous décidons d'aller randonner dans le parc national. Cette promenade de 8km contourne une grosse colline et offre une très belle vue sur le littoral. En chemin, nous croisons des singes qui sautent sur les branchages au dessus de nos têtes. L'un deux se montre menaçant et nous regarde dans les yeux en poussant des cris. Nous profitons du passage d'un scooter qui fera diversion pour nous faufiler et poursuivre notre route. Nous nous arrêtons pour manger une petite crêpe, puis empruntons le sentier des nones, qui s'enfonce dans la jungle. Au bout de quelques centaines de mètres, l'air se fait plus humide et nous sommes complètement assaillis par les moustiques. Nous pressons le pas pour sortir rapidement de cette jungle hostile. Après quelques piqûres, nous voilà de nouveau sur le chemin principal, plus dégagé. Ouf !
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 16h33 (heure française) 194
Kep est une ville plutôt étendue, le long de la mer. À l'ouest, les hôtels, le marché au crabe, les restaurants, la plage, et à l'est, le centre complètement administratif et le quai pour aller sur l'île aux lapins. Nous logeons à l'est, au Kepmandou, à 100m de la mer. Malheureusement, impossible de se baigner. Derrière la guesthouse, les bâtiments administratifs, du type "Département de l'énergie, province de Kep", ou "Département des cultes et des religions, province de Kep", sont un peu perdu dans un quartier assez spécial. En effet, les routes sont d'excellente qualité, plutôt rare dans le pays, perpendiculaires entre elles, et donc encadrant des rectangles de terrains calmes et verdoyants. Il ne manque plus que les résidences ! On peut apercevoir à travers la végétation les restes de belles demeures, démolies ou brûlées. Il s'agissait de belles propriétés de colons français, pas au goût des Khmers rouges...
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 21h25 (heure française) 193
Environ 500m après la plage, trône dans la mer une statue de la plus grande fierté des habitants de Kep : le crabe bleu. Sa couleur bleu se retrouve principalement aux bout des pattes. Ils ont de l'argent pour s'acheter des statues, mais pas forcément pour se payer un toit imperméable. Ils sont fous ces Képois ! Képais. Képis ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 21h11 (heure française) 192
Après avoir déposé nos gros sacs à dos à la réception d'un hôtel, nous enfilons nos flip-flop et filons à la plage de Kep. Il n'y en a qu'une seule, d'une longueur de 400m. Et là, le spectacle s'offrant à nous est inédit au Cambodge : la plage est noire de monde ! En raison du nouvel an khmer, couplé à un dimanche, les locaux viennent en famille se mouiller et manger au bord de l'eau. Mais attention ! Ils n'étalent pas leurs serviettes et leurs tables en plastique sur le sable, bien trop chaud. Déjà, ils n'ont pas de serviettes, ils se baignent tout habillé ou presque. Ensuite, ils étalent des nattes sur le trottoir de la route au-dessus à l'ombre de quelques arbres.
Nous marchons pour aller voir une statue de femme au bout d'une jetée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 20h33 (heure française) 191
L'après-midi, nous filons vers Kep, à une trentaine de kilomètres de là. Nous avions réservé nos billets de bus à notre guesthouse, avec pick-up inclus (de la guesthouse à la gare routière, comme c'est très souvent le cas). Lorsque nous montons dans le tuk-tuk, celui-ci fait le tour du terre-plein central pour nous déposer à 100m du départ, juste en face ! Nous aurions plus vite fait à pied, c'était amusant.
Le trajet se passe en 30min sans accroc, puis nous sortons du véhicule avec une différence de température qui ferait se sublimer une glace. Pour les non-physiciens, il s'agit du passage de l'état solide à l'état gazeux, sans passage par l'état liquide.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 17h19 (heure française) 190
Avant de prendre le bus de 13h vers Kep, nous passons faire un tout au marché de la ville. Il est très actif et complet. Les locaux y viennent pour trouver des tissus, des casseroles, des poissons, des fruits, des nattes, des jouets, bref, de tout. C'est un peu le bazar à vrai dire. Comme un gros supermarché, sauf que les catégories sont représentées par un ensemble de petits commerçants indépendants.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 17h16 (heure française) 189
Les marais salants sont situés entre la ville et la mer, au sud. Très plate et à à peine quelques mètres d'altitude, la région est très propice à cette activité. Nous ne verrons que les bassins, sans personne n'y travaillant, au coucher du soleil. En effet, les 14, 15 et 16 avril, c'est le nouvel an khmer ! Peu de monde travaille en conséquence.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 17h14 (heure française) 188
Sur les conseils du Routard, nous rentrons de la cascade pour déjeuner dans un restaurant plutôt renommé, Greenhouse. En raison du nouvel an, nous nous offrons ce petit plaisir culinaire (toutes les raisons sont bonnes !). Nous nous installons paisiblement en terrasse avec vue sur la rivière, ravis d'être rafraîchis par un brumisateur que, curisement, nous ne voyons pas. Dix minutes plus tard, pour prendre notre commande, un serveur nous suggère de changer de place car nous sommes exactement sous un arbre particulier : il héberge des dizaines de cigales qui nous pissent dessus ! Nous sautons dans les sièges d'une table voisine qui elle ne fait ne fait pas office de toilettes pour animaux.
Lorsque la commande arrive, nous ne sommes pas déçus : les pommes de terres frites maison avec mayonnaise au poivre local et les ballotines de volaille en croûte de cacahuète avec sa sauce au paprika et poivre doux ainsi que ses tagliatelles de légumes (cf. photo) nous régalent sans mesure. C'est notre meilleur repas du voyage ! À 16$ (soit 12,9€) pour deux cocktails compris, il aurait été dommage de s'en priver...
Pour digérer ces délicieux mets, nous nous baignons depuis le petit ponton, juste en dessous. L'eau est bonne, comme toujours, qu'est-ce que ça fait du bien...
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 20h39 (heure française) 187
Première étape de la journée après la station service, la cascade de Tada est une destination dominicale privilégiée des Cambodgiens. Nous sommes les seuls touristes parmi des centaines de locaux ! Après avoir garé notre bécane, nous gravissons quelques douzaines de marches pour atteindre la cascade, dont le débit, en saison sèche, est comparable à celui d'un gros tuyau d'arrosage ! Il fait très chaud, mais l'ascension est récompensée par l'eau très fraîche. Les Cambodgiens, fidèles à eux-mêmes, se mouillent intégralement, complètement habillés...
Nous redescendons et remarquons une grande piscine artificielle dans le lit de la rivière. Des dizaines de gamins s'y trempent dans un joyeux b*rdel. Les parents, eux, déjeunent joyeusement dans des sortent de paillottes qu'il est possible de louer pour les heures du repas.
Nous repartons, en sacrifiant un peu d'eau potable pour refroidir le siège en cuir brûlant du scooter, en quête de fraîcheur.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 20h35 (heure française) 186
La plus locale des stations service. Impossible dans ces pays de tomber en panne ! Et ce n'est pas plus cher qu'aux vrais grosses stations services nationales. Nous prenons environ 1.5 litres pour la modique somme de 1$ (soit 0,8€), servis à partir d'un bouteille de Coca et d'un entonnoir de fortune.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 19h52 (heure française) 185
La journée d'aujourd'hui est une journée de visite des environs au format classique : location scooter pour la journée (4$, soit 3,25€), et fuite dans la nature. Nous partons dans le nord-ouest jusqu'à la cascade de Tada, déjeunons au Greenhouse, puis roulons jusqu'au sud-est de la ville dans les marais salants, près de la mer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 19h50 (heure française) 184
Seulement quelques heures que nous sommes là, et nous aimons déjà beaucoup cette ville. Son petit centre est très agréable et bien entretenu. On y trouve de tout, et plutôt bon marché. L'architecture coloniale a gardé le dessus, sans que de gros immeubles abjects viennent gâcher la skyline. L'ambiance est donc au rendez-vous, entre les bars, restaurants, ainsi que la rivière qui le traverse. En nous baladant rive gauche, sur le quai, une pancarte nous interpelle : "Sunset tour + fireflies + free beer". Nous montons dans le bateau en prenant chacun notre ticket. Sur le toit, nous dégustons notre petite bière au coucher du soleil. Le bateau n'est pas parti, mais ce n'est pas bien grave, la vue est sympa. Nous partons ensuite en nous demandant ce qui va nous arriver, car nous somme les seuls touristes, et que tous les autres Cambodgiens ont apporté leur repas et les dévorent fastueusement. Une trentaine de minutes plus tard, le bateau se colle contre un arbre qui jouxte la rivière. Et là, en levant les yeux, des centaines de lucioles virevoltent dans l'obscurité ! Nous sommes ébahis, car c'est plutôt rare.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 19h48 (heure française) 183
Profitant d'une chambre confortable avec climatisation et sans araignées, nous dormons jusqu'à tard, au frais. En raison du nouvel an khmer, les bus sont vite plein, donc nous nous dépêchons d'en prendre un, celui de 11h. Le trajet se passe bien, mais 100km en 2h30, ce n'est pas un chrono exceptionnel. Surtout lorsque le chauffeur s'arrête moins de 20km avant l'arrivée pour la pause repas... très probablement bien rincé par les proprios.
À Kampot, nous passons le rond-point du durian, et arrivons à bon port. Nous rejoignons notre guesthouse à pied, après un petit riz frit et un smoothie à la banane (pas fou, mais à 0,5$...).
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 21h50 (heure française) 182
La ville de Sihanoukville est tout simplement immonde. Nous y passons une nuit pour prendre notre temps avant de rejoindre Kampot demain, mais c'est un fiasco. Outre notre hôtel, le Don Bosco Hotel School, ses plages, et certainement trop peu d'autres lieux, la ville est très sale et puante. Les rats, les cafards en plus des Chinois la parcourent sans cesse. Ces derniers achètent la ville aux Cambodgiens et y construisent des immeuble immenses et ignobles qui ne s'intègrent pas du tout esthétiquement, des casinos, des hôtels de luxe. C'est pitoyable et sans charme. Quel tristesse, une si jolie région côtière...
Sans photo de cet égout infernal, voici plutôt la lune d'un gamin qui se baigne en pyjama.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 21h21 (heure française) 181
Aujourd'hui, nous profitons encore d'une journée au bord de l'eau, pour lire et se détendre. En effet, la nuit dernière a été agitée en raison d'une araignée qui a décidé d'habiter dans la chambre (assez sommaire, certes) de la guesthouse, alors que Sophie n'était pas d'accord. Des animaux sauvages dans la jungle, non mais n'importe quoi ! Bref, petite crise, mais Tim est là pour (essayer de faire en sorte de) tout arranger. L'orage à 4h du matin, dont la pluie vient fouetter la tôle du bâtiment vient couronner le tout.
Nous disions... Ah, oui, farniente. Le soleil est traitre et il faut s'en protéger absolument. Avec de la crème solaire 50+ d'une part, et un petit cocktail d'autre part.
L'après-midi, nous prenons le bateau qui fait la navette avec la côte. Sihanoukville, c'est moins sympa que les îles...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 21h11 (heure française) 180
La dernière baie que nous visiterons lors de notre séjour sur l'île est la plus grande de cette dernière. La plage de sable fin, longue de plus de 3 km, est bordée d'élégants hôtels et petits resorts, avec bungalows, bars et jardins. C'est heureusement beaucoup plus organisé qu'à M'Pay bay, l'esprit plage paisible est mieux conservé.
Côté mer, c'est encore paradisiaque, avec une eau trop chaude pour vraiment rafraîchir, d'une couleur digne d'une carte postale. Et vu qu c'est la période la plus chaude de l'année, il n'y a pas trop de touristes. On en profite, forcément...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 18h13 (heure française) 179
Un bateau doit venir nous récupérer sur l'unique ponton de la plage à 13h30. On nous a demandé de nous y rendre à 13h, au cas où. Le bateau arrivera finalement à 14h15. Qu'à cela ne tienne, on en profite pour lire un peu et profiter encore de ce paysage. Nous montons donc sur le bateau, qui a visiblement déjà bien vécu, et nous postons sur le pont. Le bateau avance lentement et s'écrase sur les vagues. Nous sommes comme des enfants dans un parc d'attraction, mais apprécions tout de même l'arrivée à Saracem bay.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 18h06 (heure française) 178
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cet oiseau est à peine perceptible même lorsqu'il court, en longeant la plage sur le sable mouillé. Nous ne savions pas s'il s'agissait d'un crabe, qu'on a vu en nombre, comme les bernards l'hermite, ou autre créature inconnue dans nos contrées. Lorsqu'il s'arrête cependant, certainement en quête de nourriture, on l'observe bien plus tranquillement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 18h00 (heure française) 177
Après une nuit de folie comme celle que nous venons de passer, quoi de mieux qu'une bonne baignade sur une plage paradisiaque ? Probablement rien ! Ah si, peut-être une petite déviation d'un cours d'eau qui se jette dans la mer pour Tim.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h56 (heure française) 176
Après le repas, nous arrivons donc dans notre dortoir. Comme nous sommes en basse saison, les 14 autres lits restent vides. Il y a quelques fourmis sur les matelas, mais rien de bien gênant. Pour le moment ... En effet, dans un coin du dortoir, nous entendons du bruit et voyons des rats sortir de la cloison en bois et passer sous les lits. Le bruit que nous faisons pour essayer de les faire partir ne les dérange pas le moins du monde. On essaie de se rassurer comme on peut en se disant que les rats des campagnes sont moins dégueu que les rats des villes et qu'ils sont attirés par la bouffe, pas par nous. Nous nous mettons "à l'abri" sur notre lit , couvert par la moustiquaire, et pendant que les rats continuent à fouiner et à couiner dans le dortoir, nous parvenons tant bien que mal à nous endormir. C'est alors qu'un orage éclate, avec des coups de tonnerre qui nous réveillent en sursaut. Réveillée de bon matin, après cette nuit des plus agitées, Sophie, qui est arachnophobe, découvre, pour couronner le tout, une grosse araignée installée sur sa toile. Vite, sortons de ce cauchemar auquel nous avons survécu (cf. photo) au plus vite et retrouvons notre plage paradisiaque que nous appercevons dès que nous ouvrons la porte du bungalow.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h46 (heure française) 175
Après avoir dit au revoir à Adrien qui quitte l'île ce matin, nous récupérons nos sacs à dos car nous souhaitons rejoindre la baie de Saracem à 8km de là où nous sommes (mais a priori, aucun chemin n'est tracé, et il faudrait passer par la jungle). Le plan B est de s'arrêter à Clearwater Bay et de rejoindre Saracem plus tard, en bateau. C'est finalement la solution que nous retenons. Pendant une petite heure, nous longeons une plage et suivons un petit sentier dans la jungle. Nous arrivons enfin à la magnifique plage de Clearwater Bay. L'eau est turquoise et le sable blanc : un vrai décor de carte postale que nous savourons d'autant plus que nous avons bien marché et qu'il fait vraiment chaud (et très humide dans la jungle). Cette plage est quasiment vierge, car elle est peu facilement accessible, et nous découvrons, en retrait dans la jungle, la réception d'un complexe de 3 bungalows à proximité de la plage. Super ! Nous réservons 2 lits dans un dortoir de 16 personnes et allons participer au "family dinner" organisé à la réception.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h34 (heure française) 174
Certes, une guesthouse au fond de la jungle sur une île au large du Cambodge tenue par un Occidental, ça enlève du caractère typique. Mais d'autres avantages complètent ces inconvénients, dont un majeur : la propreté des lieux. Plusieurs guesthouses proposent cela : si vous ramassez un sac complet de déchets, une bière vous est offerte. Vous imaginez ? C'est une sorte de paradis communautaire amélioré : les plages sont propres, tout le monde participe, et vous êtes payé en bière ! De toute façon, c'est là que va la moitié de nos salaires, avouez, alors inutile de passer par l'intermédiaire pécunier...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h27 (heure française) 173
La petite baie de M'Pay est la pointe nord de l'île. Une petite plage la borde côté est, et seulement des rochers côté ouest. Le petit secteur est saturé de guesthouses, dont la plupart tenues par des Blancs. Et dont, qui alignent plus justement leurs tarifs avec nos salaires d'Européens... Nous en trouvons une après (une bière puis) une petite heure de recherche, auprès d'une petite famille de Chinois très sympa (apparemment c'est possible), qui accueille toujours avec le sourire et reste prêt à aider (ça fait beaucoup, mais c'était le cas), pour 15$ (soit 12€).
Dans la baie, l'eau est aussi bleu et turquoise que chaude...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h17 (heure française) 172
Une espèce de tuk-tuk hyper tape-cul vient nous récupérer à l'hôtel pour nous emmener au port. Des bancs en métal directement soudés à la carcasse du véhicule et des nids de poules (voire même d'éléphants) ont raison de nos petits postérieurs et nous passons une petite partie du trajet "en squat" pour éviter de trop douiller. Tant mieux, ça fait travailler les abdos ! Nous arrivons au port et embarquons sur un bateau d'une trentaine de places qui nous emmènera sur la belle île de Koh Rong Samloem. C'est probablement lors de ce trajet que le téléphone de Sophie a disparu. Elle est donc uniquement joignable par Messenger ou mail jusqu'à nouvel ordre (plus par WhatsApp).
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h12 (heure française) 171
Pour la première fois, oui, la première fois de notre voyage, nous voyons la mer ! Elle nous subjugue alors même que nous ne l'apercevons qu'à peine derrière les arbres. Il fait chaud, et nous rêvons depuis quelques temps déjà de nous tremper dans le Golfe de Thaïlande. Le sable est blanc, le soleil est haut, les palmiers font de l'ombre, il y a peu de monde. Dans l'eau transparente et limpide, nous sommes bien. Même les douches sont plus fraîches...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h07 (heure française) 170
Nous souhaitons rejoindre la gare routière pour aller à Sihanoukville, mais au moment de partir, nous nous appercevons que notre hostel propose des trajets moins cher en minivan climatisé. Parfait ! Un chauffeur vient nous chercher et c'est parti ! Le trajet s'annonce compliqué quand Sophie, qui a la tourista, commence à être malade (petit vomi) au bout de 5 minutes de route, alors encore à Phnom Penh (cf. photo). Le chauffeur ne s'arrête pas, malgré la demande de Tim et les 6 heures de route au lieu des 4h annoncées ne sont donc pas de tout repos. Heureusement, le Tiorfanor pris avant le départ fait son effet petit à petit et le mal de bide s'estompe au fil des kilomètres. Nous arrivons la nuit tombée, et descendons à l'entrée de la ville côtière de Sihanoukville, Ostres. Nous nous installons en dans un bar pour trouver un logement pour le soir via Internet, mais une coupure de courant dans tout le quartier en décide autrement. Timothé part donc à l'aventure avec sa frontale pendant que Sophie garde sagement les sacs. Heureusement, le quartier est très touristique et Timothé revient rapidement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h55 (heure française) 169
La capitale est bordée à l'est par le Tonlé Sap, rivière issue du lac éponyme, qui se jette quasiment au même niveau dans le Mékong, immense comme jamais. "Ça conflue", diraient certains. Rivière, certes, dont le débit est tout de même 6 fois supérieur à celui du Rhône à Lyon.
Fun fact : le cours de la rivière s'inverse deux fois par an, en fonction de la saison. Le lac se remplit de mai à novembre en raison du Mékong en crue, et se vide le reste du temps.
Les quais en cet endroit portent le nom d'un autre roi du Cambodge, de 1904 à 1927. Ils sont très bien aménagés et plutôt propres. S'y balader est un plaisir !
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h38 (heure française) 168
Les Cambodgiens ne manquent jamais l'occasion de décorer un rond-point. Ici, c'est plutôt noble, c'est le monument de l'indépendance (par rapport à la France, en 1953) qui se dresse fièrement, à l'intersection des boulevards Norodom et Sihanouk, deux feu rois du XXème siècle.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h32 (heure française) 167
Le marché russe n'a pas grand chose de russe à l'heure actuelle, si ce n'est son histoire : une grande communauté russe le fréquentait jusqu'à peu. C'est un marché dans lequel on trouve de tout, et encore plus quand on s'y perd ! Ce véritable labyrinthe concentré est séparé en différentes sections selon les produits vendus : tissus, souvenirs, vêtements, alimentation, pièces détachées, poissons, clous et boulons, etc. Nous n'y achetons rien, nos têtes de Blancs nous fichant instantanément rendant très difficile la négociation.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h26 (heure française) 166
Le musée principal de Phnom Penh est consacré à l'art cambodgien de la période angkorienne, ainsi que de la préhistoire. Nous y admirons des statues et sculptures bouddhistes et hindouistes (Ganesh, Vishnou et Brahmane), des bols, des bracelets, mais aussi et surtout des grelots d'éléphants. Oui, il ne faudrait pas le perdre s'il se cachait derrière une touffe d'herbe.
On y observe aussi des armes (canons, espingoles), des palanquins royaux, qui sont les sièges qui permettent aux rois de se deplacer, via des porteurs ou un éléphant, et bien sûr des dizaines de Bouddha, dont certains ressemblent étrangement à des femmes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 18h18 (heure française) 165
Pour se changer les idées, et en réponse au choc émotionnel du matin, nous décidons de ne pas visiter le centre S-21, ancien lycée transformé en centre d'interrogatoire (comprendre : torture) par les Khmers Rouges. Nous ne serions pas capables d'affronter les images et témoignages qui y seraient proposés (photos des détenus avant/après).
Nous filons alors vers le Palais royal. Les jardins sont superbes et les bâtiments impeccables. La salle du trône brille de mille feux sous de massifs lustres. Un pavillon napoléonien est en reconstruction, depuis bien longtemps maintenent (date prévue de réouverture : inconnue. Aaaaah, ces Cambodgiens...).
La Pagode d'argent est un ensemble de temples qui juxtapose le Palais royal. La bâtiment principal n'est pas accessible (dommage, le sol est en argent massif, de plus de 5000 carreaux de plus de 1kg chacun), en raison d'une cérémonie (cf. photo).
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 18h00 (heure française) 164
Nous retrouvons Adrien et commandons un taxi grâce à une super application d'Adrien (à un tarif bien plus intéressant que ceux proposés par les tuk-tuks). Après 45 minutes de trajet, nous arrivons aux Killing Fields, le camp d'extermination de Choeung Ek exploité pendant 3 ans par les Khmers Rouges. Au bout de l'allée principale, une immense Stupa contient des milliers de crânes des victimes tuées en ce lieu. Nous apprenons que les KR ont exterminé plus de 25% de la population pendant cette période. Leurs méthodes étaient absolument effroyables. Voici certaines de leurs devises : "Mieux vaut tuer un innocent que laisser vivre un ennemi", "Pour éliminer une mauvaise herbe, il faut également supprimer les racines" (comprenez : si un membre d'une famille est un ennemi, il faut éliminer la famille entière pour éviter le risque de vengeance). Leur leader, Pol Pot, avait pour idole Marx, Staline et Hitler et n'a pas hésité à faire tuer des membres de sa propre famille. Il était également paranoïaque, donc il a fait tuer un grand nombre de Khmers Rouges qu'il soupçonnait de traîtrise. En sortant de là, nous sommes évidemment bouleversés, et nous nous posons de nombreuses questions. Comment est ce possible que les Khmers Rouges aient siégé au sein de l'ONU pendant une quinzaine d'années après que ce génocide a eu lieu ? Comment un mec aussi timbré ait pu accéder au pouvoir ? Comment est-ce possible que cela ait eu lieu il y a seulement une quarantaine d'années ? Comment la communauté internationale a-t-elle pu laisser faire ça ? Et comment peut-on encore laisser faire les genocides (les Rohingas en Birmanie par exemple) ? Cela nous fait aussi réfléchir sur la vie des Cambodgiens en ce moment, puisque ceux qui ont l'âge de nos parents ont vécu cette tragédie. Comment un peuple peut-il se reconstruire après avoir vécu un tel traumatisme (qui plus est, venu de l'intérieur) ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h55 (heure française) 163
Ce matin, Seth nous retrouve à l'hôtel à 7h20 pour nous emmener à la gare routière. Nous prenons un bus pour Phnom Penh, sans prendre spécialement plus de temps à Battambang car nous arrivons à faire ce que nous souhaitons. Le clignotant est remplacé par des coups de klaxon, entre 4 et 12 coups pour chaque véhicule doublé. Autant dire qu'en 6h de trajet, on en a eu plein les oreilles. Phnom Penh est la capitale du Cambodge, le trafic est bien plus intense que tout ce que nous avions vu jusque là (y compris Bangkok). C'est assez impressionnant et traverser la route est une expérience assez incroyable... En effet, les feux ne veulent pas dire grand chose et les véhicules débouchent de n'importe où, pas toujours dans le sens de la circulation. Les trottoirs sont pris d'assaut par les stands de rue et les véhicules garés, ce qui contraint les piétons à déambuler sur la chaussée. Nous trouvons un petit restaurant italien pour nous restaurer, déposons nos affaires à notre hostel, et allons nous balader. La ville est effervescente et l'ambiance au bord de la rivière Tonlé Sap un peu plus tranquille.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h52 (heure française) 162
Pour nous remettre de nos émotions, nous allons boire un verre (une noix de coco entière pour Sophie) sur une terrasse en face d'une grotte. Au coucher du soleil, à 18h pétantes, un nuage de chauve-souris sort de la grotte pour aller chasser. Pendant plus de 20mn, c'est un flot ininterrompu de chauve-souris qui sort de la grotte ! C'est incroyable, il y en a probablement des centaines de milliers !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h52 (heure française) 161
Après une bonne pause déjeuner, nous nous dirigeons vers la Killing cave. Il s'agit d'une grotte dans une colline, dans laquelle plus de 10000 personnes ont été massacrées par les Khmers Rouges entre 1975 et 1978. Très brièvement : lorsque les Khmers Rouges ont pris le pouvoir, ils ont fait évacuer intégralement les grandes villes, repoussant la population dans la campagne. Tous ceux qui s'opposaient au régime étaient exterminés, de même que tous les "intellectuels", considérés comme dangereux. Ainsi, tous les professeurs, les personnes parlant une langue étrangère, celles qui savaient lire, ou qui détenaient un stylo ou des lunettes, étaient massacrés (le nombre de victimes est estimé à plus de 3 millions de personnes). À l'entrée de la grotte, l'ambiance est lourde : des statues à taille humaine représentent des scènes de tortures pratiquées par les Khmers Rouges. C'est horrible. Ceux-ci jetaient leurs opposants du haut de la grotte pour finir de les tuer. Dans la grotte, des ossements des victimes sont regroupés dans un sanctuaire.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h33 (heure française) 160
L'arrêt suivant est consacré au Wat Phnom Ek. Nous ne pouvons rentrer à l'intérieur, mais admirons les peintures rénovées couvrant la terrasse du temple et mettant en scène divers épisodes de la vie de Bouddha. Les couleurs sont très flashy. Ce temple est situé à 20 mètres des ruines d'un autre temple (sur lequel nous pouvons observer un barratage de la mer de lait) digne de ceux d'Angkor.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h26 (heure française) 159
Seth nous emmène ensuite visiter une fabrique de feuilles de riz. Deux femmes sur le bord de la route font cuire à l'étouffée, en quelques secondes, de la farine de riz mélangée à de l'eau. Elles décollent ensuite les feuilles pour les faire sécher sur un immense plateau en bois tressé. Elles répètent l'opération pour préparer 4000 feuilles de riz par jour ! Celles-ci sont utilisées pour les rouleaux de printemps par exemple.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h25 (heure française) 158
La première attraction est celle du "bamboo train". Le train est en fait une plateforme de 2 mètres carrés montées sur des roues. Nous grimpons dessus et le conducteur du train va chercher un moteur qu'il cale sur la plateforme et place une courroie entre un essieu et le moteur. Il déplacera le moteur pour modifier la tension de la courroie pour aller plus ou moins vite. Les rails ne sont plus très parallèles, mais ça roule. Le train reliait il y a quelques années Phnom Phen à Siem Reap, mais la ligne n'est plus utilisée car elle est en cours de restauration. Pour rouler en sens inverse, il faut détacher la courroie, déplacer le moteur de l'autre côté de la plateforme et replacer la courroie sur l'essieu. Une petite impulsion de Tim qui court à côté et c'est reparti. Système très artisanal et absolument génial !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h06 (heure française) 157
Ce matin, nous avons rendez-vous avec Seth, le chauffeur de tuktuk qui nous a amené de la gare à l'hôtel hier. Nous l'avons booké pour la journée complète car les attractions à faire et à voir sont à l'extérieur de la ville. Seth est adorable et multiplie les arrêts pour nous montrer des manguiers, des jackfruits, de la citronnelle, des citrons vert, et même des brochettes de rats des campagnes (cf. photo) !
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/04/2018 à 06h35 (heure française) 156
Aujourd'hui, nous filons à Battambang. Nous hésitons à prendre le bateau sur le lac Tonlé Sap, mais le risque est trop fort que le niveau de l'eau soit trop bas en raison de la saison sèche et donc que le trajet ne soit pas spécialement intéressant. Nous ne verrons donc pas les villages flottants, ni la faune et la flore du lac.
Après un petit-déjeuner de très bonne qualité à Salabaï, nous montons dans le bus de 10h30, qui arrivera vers 16h. La moyenne pour 200km n'est pas exceptionnelle, mais le bus est climatisé.
Grâce aux tuk-tuk de la gare routière, nous trouvons un hôtel avec piscine en plein centre-ville !
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h44 (heure française) 155
Certains rois firent construire d'immenses bassins pour alimenter les douves et les palais. Celui-ci, le bassin occidental, mesurait 8km par 2km ! Creusé à la pelle, voire à la main, c'est démesuré ! En saison sèche, comme en ce moment, il est plutôt vide avec un niveau d'eau bas, que nous ne verrons même pas.
Nous rentrons juste après à l'hôtel, tranquillement, en s'en mettant une dernière fois plein les yeux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h42 (heure française) 154
Le Ramayana est une épopée mythologique de Rama, un des Avatar du dieu Vishnou, récit fondateur de l'hindouisme. Elle est racontée en 24000 couplets, découpés en sept livres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h35 (heure française) 153
Cette histoire essentielle de la mythologie bouddhique est représentée dans une galerie de plus de 30 mètres, au sein de l'Angkor Wat.
Il faudrait une paragraphe entier pour l'expliquer correctement. En une phrase, il s'agit des démons d'un côté et des dieux de l'autre, qui tirent à tour de rôle sur le roi des nagas, afin de faire tourner telle une poulie le mont Méru, sacré, afin d'en extraire le nectar d'immortalité. C'est tiré par les cheveux, certes, mais nous avons bien un type qui a transformé l'eau en vin chez nous.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h31 (heure française) 152
Un naga est une créature mythique du bouddhisme, récurrente. C'est un serpent aquatique à sept têtes, du genre qu'on ne voudrait pas rencontrer lors d'un baignade. Vérifiez donc bien vos piscines avant d'y entrer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h29 (heure française) 151
Aujourd'hui est le dernier jour de visite des temples. Nous nous motivons pour reprendre des vélos, avec lesquels nous parcourerons chacun 30km. Nous retournons notamment à Angkor Wat pour voir des murs sculptés que nous avions loupé, ainsi que le West Baray, le bassin Ouest.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h26 (heure française) 150
Le soir, Adrien décidé d'honorer un pari avec sa copine : il doit manger deux des "aliments" frits présents à Pub Street parmi une sélection spéciale. Elle comprend araignée, scorpion, serpent d'eau, rat. Il se lance pour le scorpion et le serpent d'eau. Le scorpion est impressionnant, et il faut enlever le dard avant de le croquer. Il s'avère que c'est tout vide. Tim goûte aussi du serpent d'eau, plus remarquable pour ce qu'il laisse dans les dents que par son goût, qui ressemble à celui du poulet.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h21 (heure française) 149
Le dernier de la journée. Il est 13h passé, nous sommes exténués sans avoir même beaucoup marché.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h20 (heure française) 148
Un autre temple-montagne, tout orangé. Rare, des statues d'éléphants en ornent les angles.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h32 (heure française) 147
Ici, nous apprécions plus la douceur des petits chatons que le temple lui-même... Pour info, Tim n'a pas les pieds qui sentent le poisson.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h30 (heure française) 146
Ce temple est situé sur une petite île artificielle au milieu d'un grand bassin. Il n'y a pas de grosse structure en pierre, mais quatre petits bassins carré au niveau des quatre côtés d'un grand bassin, entourés d'escaliers, ainsi que diverses statues. L'eau est ici le thème prépondérant, et représente le lac ainsi que les quatre fleuves sacrés de la mythologie hindoue.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h29 (heure française) 145
Ce temple est tout en longueur.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h28 (heure française) 144
C'est une sorte de mur large qui devait faire office de gradin pour certains spectacles. Des éléphants et autres animaux y sont sculptés.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h26 (heure française) 143
Nous repénétrons dans Angkor Thom pour la suite du circuit. La Baphuon est aussi très beau, mais le manque de sommeil dans les jambes rend les ascensions difficiles, d'autant plus que les escaliers sont raides...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h25 (heure française) 142
L'idéal, lors d'un lever de soleil, c'est de voir... le soleil. Ce bougre ne daignera pas se montrer du tout, caché derrière d'épais nuages blancs. Il est 6h du matin et nous disons que la journée va être longue ! Heureusement, l'Angkor Wat reste superbe.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h22 (heure française) 141
Aujourd'hui, nous souhaitons profiter d'une vue particulière sur les temples, en admirant un lever de soleil. Nous prenons donc un tuk-tuk pour la journée (16,5$, soit 13,4€), dès 5h20 du matin. Partout dans la ville, et encore plus sur l'avenue qui arrive aux temples, des tuk-tuk transportent des touristes. C'est une véritable procession nocturne ! Des centaines voire des milliers de touristes sont là, attendant autant que nous l'astre des jours.
Nous ferons aujourd'hui ce qui est appelé le Grand circuit, représentant au total 45km.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h19 (heure française) 140
Le soir, nous déambulons dans les rue touristiques de Siem Reap, Pub street et The lane. Il y a une super ambiance, et tout ce qu'il faut pour boire et manger. Ici, les happy hours, c'est tout le temps, et le demi pression est à 0,5$ (soit 0,4€). Nous y passerons nos trois premières soirées cambodgiennes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h16 (heure française) 139
L'avez-vous reconnu ? C'est ici qu'a été tourné le film Lara Croft : Tomb raider (2001) ! Magnifique, son charme réside non pas dans son lien avec Angelina Jolie, mais les immenses arbres qui le délabrent. En effet, ces arbres du fromager poussent puissamment et, une fois la graine entre les pierres, ne s'arrêtent plus d'aller chercher le soleil, au détriment de ce qu'il y a en dessous. L'atmosphère mystique qui se dégage de son intriquation dans la jungle laisse bouche bée...
Il est 16h, nous décidons de rentrer en profitant de l'air sur le vélo. L'hôtel a un piscine, allons l'amortir tien !
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h14 (heure française) 138
Ce temple est l'exemple parfait d'un temple-montagne : massif et tout en hauteur. En opposition avec les temples classiques : tout en longueur.
C'est ici que nous avons le plus chaud, le ciel est lourd, et les traces d'eau que nous laissons derrière nos bicyclette ne sont pas celles de l'air conditionné.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h13 (heure française) 137
Nous passons ensuite auprès de deux tout petits temples, dédiées à Vishnu. Nous prenons conscience du nombre d'esclaves qu'il a fallu pour transporter ces énormes blocs de pierres, mais aussi pour les placer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h11 (heure française) 136
Ce temple est le premier visible d'Angkor Thom. Spectaculaire, des centaines de visages de Bouddha aussi figés que mystérieux aix sourires énigmatiques observent dans les quatre directions cardinales...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h10 (heure française) 135
Angkor Thom est telle une ville dans la ville. Au Sud, on y entre en traversant un pont, qui surplombe les douves qui entoure tla ville, puis une superbe arche. De part et d'autre du pont, des dizaines de statues, dont certaines aux visages inquiétants, semblent tirer un énorme serpent. Nous apprendrons qu'il s'agit d'une représentation du barattage de la mer de lait, dont nous comprendrons le sens que plus tard...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h07 (heure française) 134
Nous commençons par la visite du plus réputé des temples d'Angkor : Angkor Wat. Sur une île artificielle parfaitmeent rectangulaire entourée d'une part par son bassin large de 100m faisant office de douves (probablement infestées de crocodiles à l'époque), et d'autre part par un mur de 6 mètres de haut, ses tours, appelées prangs, dominent la forêt et les environs. Nous y découvrons milles trésors et mythes bouddiques : nagas, apsaras, garudas, Ramayana, barrattage de la mer de lait, etc. Il faillait imaginer les milliers de danseurs et danseuses, les éléphants aux parures brodées, l'or brillant ! Des escaliers très raides permettent de monter aux étages supérieurs, dont seul le roi avait accès. On est là au dessus du niveaux des grands arbres et apercevons l'horizon ainsi que quelques autres temples qui dépassent au loin...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h05 (heure française) 133
Avant de visiter les temples, nous ne réalisions pas la grandeur de ceux-ci. Ils sont rassemblés dans un immense site de plus de 100km carré. En ce premier jour, nous faisons le choix de louer des vélos (1$, soit 0,8€), en raison de la température pas si élevée pour une fin de mois de mars, pour ce qui est appelé le Petit circuit. C'est ainsi trois lurons (nous sommes toujours avec Adrien,) qui se dirigent plein nord, vers la capitale des rois d'Asie du Sud-est du début du second millénaire.
Premier obstacle : les billets. Arrivés au checkpoint, l'agent nous informe qu'il n'est pas possible d'y acheter des billets, mais qu'il faut aller à 5km de là pour ce faire, au Welcome Center. Hop, un petit aller-retour de 10km, et nous avons en poche nos tickets d'entrée pour trois jours (62$, soit 50,4€). Les nuages nous protègent du soleil, mais il fait tout de même un peu lourd.
Le secteur des temples n'est pas proprement délimité. Nous y entrons par l'avenue Charles de Gaulle, et tombons sur le joyau des lieux : Angkor Wat. À noter que Angkor est simplement le nom de la ville dans laquelle se trouvent les temples, dont l'un d'eux est l'Angkor Wat.
Nous ferons 35km de vélo au total.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h45 (heure française) 132
Cette journée est intégralement consacrée à la liaison entre les 4000 îles et Siem Reap, au Cambodge. Tout ne se passe pas exactement comme prévu, mais nous arrivons vivants. En effet, tout est finement organisé afin d'extorquer scandaleusement les touristes, entre les différents bus, le passage de la frontière (cf. photo), les attentes, etc.
A chaque fois, ils refusent de communiquer ou sortent n'importe quoi pour répondre à la question "When do we leave?". Toutes les 30min, c'est dans une demi-heure... Ils s'arrangent aussi pour soigneusement s'arrêter là où les toilettes sont payants (la caisse étant tenue par un enfant). Ca peut se comprendre, éventuellement, mais nous n'avons pas du tout eu ce ressenti de l'entubage profond au Laos ni en Thaïlande.
Le dernier, à la question "Just tell us when leave, 10min, 30min?", a eu l'audace de répondre "No speak english"...
La triste conclusion de ces premières heures, c'est que les Cambodgiens semblent être un peuple d'arnaqueurs dont le but est de traire le touriste de ses dollars. Nous arrivons enervés à Siem Reap vers 21h30 (apres un lever à 7h30 et rien d'autre que du bus et de l'attente, tel du bétail), avec absolument aucune envie d'aider ni d'etre aimable avec ces gens qui pourtant en auraient sûrement besoin.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h44 (heure française) 131
Nous arrivons sur la terre ferme vers 8h30, pour prendre le bus de 9h. Déjà, au guichet de la gare routière, le bus est prévu à 10h. Mais ce n'est qu'un détail, nous ne sommes pas à une heure près. À 9h50, un homme s'adresse à tous les touristes qui attendent le bus et annonce que, dans une gentillesse sans limite, il nous propose de s'occuper des formalités administratives liées au visa pour nous :
- 35$ de visa
- 2$ de tampon pour la sortie du territoire laotien
- 2$ de tampon pour l'entrée dans le territoire cambodgien
- 1$ de frais d'attente pour ne pas qu'il parte sans nous
pour un total TTC de 40$. Alors que le tarif réel est de... 30$. Tout le monde se rince : la compagnie de bus, les gardes-frontière, mais aussi la personne qui tient le stand de change aux taux très, très médiocres car, bien entendu, on ne peut payer qu'en dollar...
Nous nous demandons que faire, car il reste possible de passer nous-même la portion de la frontière, et ainsi tenter de verser moins de bakchich. Mais si, comme cela arrive souvent, on nous accorde le tampon qu'au bout de 2 ou 3 heures, le bus nous aura-t-il attendu ? Nous ne prenons pas le risque, et raquons (cf. photo).
Le passage de la frontière se passe bien et rapidement. Normal, avec 33% de "frais annexes" supplémentaires... Mais là, alors que nous nous attendions à remonter dans le bus une fois que tout le monde est là pour filer à Siem Reap, il s'avère que nous poirotons 1h30 que l'autre bus arrive. Les 1$ de frais d'attente étaient donc bel et bien du foutage de g**ule.
Notre opinion des Cambodgiens se dégrade fortement. À ce moment-là de la journée, il est 13h passé et nous n'avons parcouru que 20km sur les 385km... Avec une arrivée vendue pour 19h.
La suite n'est pas mieux, les arrêts se succèdent et nous sommes traités comme du bétail, pas de sourires, par ici les dollars.