Quelques informations à propos du pays
Le Laos est un pays de 237 000 km2 pour 6,5 millions d'habitants. Sa capitale est Vientiane (VTE). La monnaie locale est le Kip (LAK) : 1 EUR ~ 10200 LAK.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h36 (heure française) 130
Nous avions prévu de passer une dernière journée à profiter de la piscine, mais le ciel en a décidé autrement. La pluie nous réveille et n'a pas l'air de vouloir laisser la place au soleil. Changement de programme en conséquence : nous prenons nos sacs à dos, et rejoignons Adrien, avec qui nous voyagerons plusieurs jours, sur l'île de Don Det. La pluie se calme mais le soleil ne daignera pas montrer le bout de son rayon de la journée. Nous en profitons pour mettre à jour le blog et définir notre parcours au Cambodge. Nous passons la frontière demain, grâce à un billet de bus acheté 29$ (soit 23,5€) pour commencer fort : Siem Reap, à deux pas des temples d'Angkor !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h33 (heure française) 129
Ce soir, nous disons adieu aux filles lors d'un dernier dîner ensemble (bon, en réalité, on les a revu le lendemain pour le petit dej). Plus de trois semaines que nous voyageons ensemble, depuis le bateau entre Nong Khiaw et Muang Ngoy... Merci pour tout, we wish you a good endeavour!
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h14 (heure française) 128
Ces chutes d'eau, pas bien loin du pont suspendu, sont à l'est de l'île, soit à l'opposé des chutes de Li Phi. Comme quoi, passer à droite ou à gauche de l'île pour remonter le fleuve ne changeait vraisemblablement pas grand chose. D'où la voie ferrée !
Journée du 01/01/1970 Posté le 30/03/2018 à 11h09 (heure française) 127
À noter retour sur l'île de Don Khon, nous filons vers le pont suspendu. Forcément, nous faisons les idiots dessus, mais les planchettes s'écartent les unes des autres et peuvent laisser passer une jambe... donc nous nous calmons.
Journée du 01/01/1970 Posté le 30/03/2018 à 11h03 (heure française) 126
Aujourd'hui, nous reprenons des vélos et retrouvons Adrien, que nous avions vu à Bangkok un mois auparavant ! Il nous a rattrapé ici car il n'a fait le Laos qu'en deux semaines. Nous commençons par rejoindre Clémence qui a pris un cours de cuisine le matin sur l'île d'à côté, Don Det, au restaurant vegan The Garden of Nang. Ce que nous y goûtons est délicieux et plus original (et authentique) que nos habituels plats. Le resto propose une petite plage privée au sable brûlant, dont nous profitons.
Nous ré-enfourchons nos bécanes direction la pointe nord de l'île, Hua Det. C'est là que sont concentrées les guesthouses et restaurants, dont celle d'Adrien. Une petite plage nous attend encore, sur laquelle nous lisons à l'ombre d'un grand arbre. Un smoothie et hop, c'est reparti !
Nous continuons notre périple sur l'île de Don Khon, pour aller voir le pont suspendu et finir avec une fraîche Namkhong sur le pont Français pour le coucher du soleil...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 21h45 (heure française) 125
Nous arrivons avec nos petits vélos à l'embarcadère Sud de Don Khone. Nous embarquons sur un petit bateau qui nous emmène à un premier spot (nous passons dans les eaux territoriales Cambodgiennes) pour essayer de voir les dauphins. Malheureusement, les coquins ne montrent pas le bout de leur sonar, mais le spectacle du coucher du soleil à lui seul vaut bien le détour. Notre capitaine remet le moteur en route, et nous naviguons jusqu'à ce que Cécile, tout d'un coup, aperçoive un aileron ! Nous débarquons sur une petite île d'une vingtaine de mètres carré, puis scrutons attentivement la surface lisse de l'eau pour en voir d'autres, dansant dans leur élément. Ils ne sont pas tout proches, mais arrivons à les voir juste après leur respiration par leur évent.
Nous avons beaucoup de chance car il s'agit d'une espèce de dauphins particulière, dont le rostre est très écrasé, en voie de disparition. Il est resterait 6000 dans le monde, dont 5 seulement vivent dans le Mékong au niveau du Laos.
Cette journée se termine avec des étoiles dans les yeux pour chacun de nous...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 19h37 (heure française) 124
Sur le chemin en direction de l'embarcadère sud de la voie ferrée, nous nous arrêtons à deux plages, auxquelles nous nous baignons, en laissant de côté les "Savais-tu que le Mékong passait en Chine ?" et autre "Oh, tien, les égouts de l'Asie du Sud-Est !".
La première plage est au bord de bas rochers, qui nous permettent d'entrer facilement dans l'eau. En revanche, il ne faut pas s'éloigner du bord de plus de 5 ou 6 mètres, car le courant est très fort et les rochers en aval sont tels une bouche affamée. Mais à 3 ou 4 mètres, le courant entraîne les gens et les ramène près du bord, ce qui est fort divertissant.
La seconde plage est sablée et l'eau est beaucoup plus calme. Nous traversons pour rejoindre un gros rocher qui nous laisse sauter à 4 mètres de haut (ridicule, lorsque c'est écrit, mais moins en regardant l'eau en plongée). Nous croisons des Français qui ont vu des dauphins le matin... Intéressant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 18h43 (heure française) 123
Les chutes de Li Phi sont les plus belles et les plus impressionnantes. Nous comprenons en les voyant qu'elles aient pu donner du fil à retordre au colons Français quant à la navigabilité du Mékong ! Un débit extraordinaire les parcoure, dans une puissance phénoménale. Et nous ne sommes qu'en saison sèche. En saison des pluies, le débit est démultiplié, et il devient difficile de voir même les rochers qui paraissent évidents actuellement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 18h00 (heure française) 122
Les chutes de Tad Somphamit sont celles qui précèdent les célèbres de Li Phi. Le bord de ce bras du fleuve est aménagé, mais pas terminé et donc parfois bien dangereux...
Une magnifique roue à aubes alimente mécaniquement une pompe qui doit emporter l'eau pompée juste à sa base dans le petits bâtiments alentour.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 17h45 (heure française) 121
Don Khon est le nom de l'île sur laquelle nous logeons. Elle est reliée au nord par un pont construit par les Français à la fin du XIXème siècle à l'île de Don Det. Une voie ferrée traversait les deux îles du Sud au Nord afin de relier les deux zones navigables du Mékong, en en aval et en amont. En effet, les 4000 îles cachent de superbes chutent d'eau, absolument impraticables en bateau. Nous louons des vélos, suons déjà sous le soleil et à l'idée de crever à l'autre bout de l'île sur un des nombreux cailloux pointus, puis filons !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 17h32 (heure française) 120
À la suite de toutes journées remplies de visites, de bus, de découvertes, de chaleur, de marches, de scooter, de grottes, de cascades, et de "sabaïdee", nous ne rêvons que d'une chose : une journée sans rien faire. Nous négocions avec le gérant de l'hôtel de pouvoir profiter de la piscine toute la journée sans surcoût. Les filles, Cécile et Clémence, nous rejoignent alors et nous entamons lecture, nage, discussions sur le programme des jours à venir et autres activités non actives au bord de l'eau, qui par sa température est à peine rafraîchissante.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 16h08 (heure française) 119
Et bim !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 16h06 (heure française) 118
En guise de cadeau, Timothé est très gâté : sa Sophinette lui a déniché un hôtel haut de gamme (pour le Laos) aves une grande piscine extérieure, une belle chambre ainsi qu'une douche séparée des toilettes ! Oui, vous avez bien lu, nous allons pouvoir nous laver sans être dans la cuvette ! Nous passons l'après-midi au bord de la piscine, ne s'octroyant du temps de déplacement que pour aller se sustenter au restaurant d'en face.
Le soir, une succulente crêpe à la banane et au miel surmonté d'une bougie permette d'immortaliser le moment. Un anniversaire au fond du Laos avec elle, que demander de mieux ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 15h58 (heure française) 117
Aujourd'hui, nous partons assez tôt en ce jour exceptionnel afin de rejoindre les 4000 îles. Exceptionnel ? Oui, car c'est l'anniversaire de Tim ! 28 balais... Et pas un seul dans le c**. Le Mékong et le soleil réunis bénissent cette sainte journée par un lever de soleil comme il n'y en a pas sur le Rhône.
Au pied de notre guesthouse, nous embarquons sur un premier petit bateau qui traverse le fleuve jusqu'à l'autre rive, où nous attendons le bus de la ligne Paksé-Nadaseng (embarcadère pour les 4000 îles). Une fois dans ce dernier, le trajet n'est pas très long, et nous avons hâte d'arriver ! Surtout que Sophie aurait réservé pour son chéri un hôtel plutôt sympa avec piscine...
Au terminus, nous embarquons dans un deuxième bateau et comprenons mieux l'appellation des îles : il y en a facilement des milliers, mais pour la plupart toutes petites. Le Mékong se divise en plusieurs bras qui eux se divisent encore, etc.
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/03/2018 à 17h30 (heure française) 116
Il y a à Champassak une particularité qui rend la ville unique : le théâtre d'ombres. Malheureusement, les représentations ne sont que certains jours de la semaine, et pas le nôtre. Nous nous rattrapons tout de même avec une expérience exceptionnelle : une séance de ciné en plein air, avec la musique jouée en live par une troupe de Laotiens, au bord du Mékong.
Le film projeté est "Chang", et raconte l'histoire d'un villageois du nord rural du Laos, Kru, face à la vie dans la jungle. En revanche, on ne parle pas là de sangsues et d'araignées, toutes mignonnes, mais bien de tigres, léopards, mais surtout éléphants par centaines ! Les réalisateurs, qui sont les mêmes qui ont réalisé "King Kong", ont passé deux ans dans la jungle vers 1925 pour sortir cette petite pépite culturelle de une heure quinze.
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/03/2018 à 08h21 (heure française) 115
Nous nous dirigeons ensuite vers un éléphant gravé dans la roche et une empreinte de pied de Buddah (qui devait facilement chausser du 98). Des enfants nous offrent des petites mangues qu'ils venaient de faire tomber d'un arbre. C'est très bon, mais on s'en met plein les dents. Le dernier point d'intérêt est une table creusée en forme de crocodile, sur laquelle des sacrifices de jeunes filles vierges étaient réalisées !
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/03/2018 à 08h15 (heure française) 114
Le site surplombe la ville de Champassak au loin et le Mékong juste derrière. Nous découvrons, contre la falaise, une petite source dans la faille d'une roche qui nous permet de nous rafraîchir. Que du bonheur !
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/03/2018 à 19h29 (heure française) 113
Nous commençons notre ascension sous un soleil qui nous réchauffe un peu trop et gravissons courageusement les marches nous menant aux fameuses ruines. En bas, le temple de l'homme et le temple de la femme, et en haut, le sanctuaire (cf. photo) et la bibliothèque. Les murs sont encore debouts, et l'on peut observer des sculptures.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/03/2018 à 19h27 (heure française) 112
Une petite navette, comme une golfette géante, nous attend pour nous conduire au pied du temple, après un grand bassin. Nous rencontrons des Français rouges et suants, qui nous souhaitent un bon courage pour l'ascension du site, contre la montagne donc légèrement en pente. Nous nous attardons quelques instants au bord d'un plan d'eau dans lequel des chanceux buffles font trempette, sur lesquels sont perchés des hérons blancs.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/03/2018 à 19h06 (heure française) 111
Après un petit déjeuner au bord du Mékong nous louons des vélos (sans freins à l'arrière, mais le loueur nous rassure en nous disant que c'est tout plat et que si on ne va pas vite, tout ira bien. Soit). De toutes manières sans vitesse et avec les genoux qui remontent quasi aux épaules, difficile de faire des folies. Nous partons joyeusement sous une chaleur intense en direction du Wat Phou, à une douzaine de kilomètres de notre hostel.
En arrivant, micro-sieste bien méritée sur les hamacs ou dans l'herbe, c'est selon. Nous visitons ensuite le musée (climatisé, c'est divin) et découvrons l'histoire du Wat Phou qui date initialement de la période pré-Angkorienne (à partir du VIIème siècle), mais dont l'essentiel visible aujourd'hui date de la période Angkoriene, c'est-à-dire entre le Xème et le XIIème siècle. C'est un site inscrit à l'UNESCO depuis relativement peu de temps.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h56 (heure française) 110
Cette nouvelle journée est l'une des plus exténuantes, de part la chaleur notamment. Nous commençons par nous lever à 7h30 pour le bus de 8h30 avec pickup à la guesthouse à 8h. Or notre réveil ne sonne pas et sortons du lit à... 7h56. Et évidemment, le tuk,-tuk du pickup sera bien à l'heure et même pressé. D'une efficacité redoutable, nous faisons nos sacs et ne regardons le groupe que d'une ou deux minutes.
Pour rejoindre Champassak, un peu plus au Sud mais surtout de l'autre côté du Mékong, c'est 1h30 bus puis 15min de bateau. Tout ça pour moins de 40km au total. Nous croisons sur l'eau un ferry qui a sûrement été fabriqué dans un jardin, quelques paisibles pêcheurs, des barques transportant des motos, etc.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h54 (heure française) 109
Petit bijou culinaire de Paksé, le restaurant Trattoria Italiana. Rien n'est moins typique, certes, mais nous décidons de nous faire plaisir. Au menu, pizza, pâtes, tiramisu, et Limoncello pour être sûr de dormir ! Nous nous sommes régalés.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h10 (heure française) 108
Ce temple au toit bleu canard est complètement neuf, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h05 (heure française) 107
Notre seule visite à Paksé n'est pas des moindres physiquement. Ne nous demandez pas pourquoi, mais nous avons décidé d'aller voir un Bouddha hors de la ville, à mi-hauteur d'une grosse colline, en plein début d'après-midi... à pied.
Nous quittons notre guesthouse pour d'abord rejoindre la rivière qui traverse la ville, le Xe Don. Cette dernière est un affluent du Mékong, que nous retrouvons rapidement. Nous le longeons sur environ 2km. Ici, pas de berges ni de Starferry, mais des travaux sont en cours. Nous espérons que c'est pour aménager cet énorme potentiel, et non seulement renforcer la digue. Nous traversons ensuite un immense pont construit par les Japonais en 2001. Point de bambou, car le fleuve et ici plus large que jamais depuis notre descente dans le Sud : 1200m, soit plus de 4 fois le Rhône à Lyon. Et le plus fort reste à venir : l'ascension de la colline ! Les marches sont les plus raides de notre vie. En effet, l'escalier suit la courbure de la terre, et donne ainsi des résultats à la pente plus ou moins forte (plus plus que moins).
Au sommet, nous nous asseyons à l'ombre de l'énorme statue dorée, profitant d'une bise fraîche inespérée. Plus loin, un temple au toit bleu canard accueille quelques fidèles. Juste avant, un autre plus petit est en construction, semblant être financé par des dons privés. La vue est torride (nous n'avons pas trouvé meilleur adjectif pour signifier ce que nous ressentons) sur le lancinant cours d'eau.
Nous rentrons, dégustant un 7up plus que bienvenu, et comptons le nombre de kilomètres parcourus : 12 ! Pfiou !
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 19h58 (heure française) 106
Les circonstances du départ pour Paksé, dernier gros bastion du Sud du Laos, sont pour le moins originales.
À la gare routière, juste avant de rendre nos motos, vers 17h, nous demandons des tickets pour le bus de nuit, qui part vers 00h30. Il s'avère que cet unique bus est celui qui quitte Vientiane en fin d'après-midi, pour rejoindre Paksé. La femme du guichet nous répond qu'il est impossible de savoir le nombre de places restantes avant 21h, heure qui doit correspondre, nous imaginons, avec le dernier arrêt du bus avant Thakhek.
Chez Wang Wang, c'est différent. Dès 19h15, nous achetons nos 6 billets (Sophie et Tim, Clémence et Cécile, ainsi que deux Français croisés en route). Nous nous demandons comment il a pu procéder, pour être si certain de la disponibilité dans le bus... Wang Wang est un loueur de deux-roues reputé de la ville, mais nous découvrirons qu'il a plus d'un tour dans son sac.
Vers 00h30, il nous emmène avec son véhicule personnel, un superbe monospace neuf à la marque encore indéterminée, à l'arrêt de bus. Sauf que l'arrêt de bus n'est pas la gare routière, comme habituellement, mais une sorte de parking en face de boutiques bien éclairées (rassurant).
Une demi-heure plus tard, le bus arrive, et le téléphone portable de Wang Wang sonne. C'est le chauffeur du bus qui prévient qu'ils est arrivé à l'arrêt. Nous montons dans le bus couchette et nous endormons.
Nous en déduisons que Wang Wang connait personnellement le chauffeur de la ligne de nuit Vientiane-Paksé, et que tous les deux, ils remplissent le bus à l'insu de la compagnie en se partageant les billets. Malin, non ?
Nous arrivons à Paksé en ayant pas trop mal dormi, vers 6h30.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 18h03 (heure française) 105
Nous nous engageons sur une piste pour rejoindre un plan d'eau, en réalite une rivière calme, afin de se baigner. La température de l'air n'est pas redoutable, mais une petite trempette n'est pas à refuser. Les pieds dans l'eau, sur les rochers, nous nous préparons psychologiquement à y plonger notre corps tout entier. C'était ne pas compter sur l'attaque. L'attaque de la bête, l'attaque du prédateur, l'attaque... du monstre, dont la victime est Sophie. Ah, la bestiole ? Une sangsue de 3cm de long. Elle s'est accrochée à l'orteil de Sophie et n'a pas eu le temps d'entamer sa froide suction, que Cécile l'a arraché avec un bâton. Nous n'évoquerons pas le calme et la maîtrise de soi exemplaires développés par Sophie lors de l'attaque. Nous n'osons plus entrer dans l'eau maintenant... C'est malin ! Heureusement, d'autres personnes plus téméraires s'y sont jetées, et en sont même ressorties vivantes. Nous les suivrons donc avec joie (sauf Sophie, complètement traumatisée) pour enfin se rafraîchir !
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 18h00 (heure française) 104
Tim ayant un petit coup de mou ce jour là, il s'est allongé à l'ombre pour faire la sieste et récupérer un peu. Pendant ce temps, en compagnie de Clémence et Cécile, Sophie rejoint la grotte de Paseum. La grotte est petite mais elle borde un étang magnifique. Impossible de s'y baigner, mais nous nous asseyons dans une petite cabane qui surplombe l'étang pour admirer ce calme paysage.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h45 (heure française) 103
Cette grotte a une ouverture immense, mais nous ne pouvons entrer loin dedans en raison de la rivière qui y stagne et des rochers abrupts qui la bordent.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h37 (heure française) 102
Cette grotte est originale car pas bien grande, mais bien garnie. Des guirlandes de fanions la parcourent, et un petit lieu de culte y est aménagé. Au fond, plus bas, nous voyons de l'eau avec un reflet de lumière, et n'osons y aller car pas trop de chemin d'accès. Des touristes croisés un peu plus tard nous ont dit qu'ils étaient allé y nager, mais l'aurions-nous fait, dans cette eau belle mais sombre ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h36 (heure française) 101
Cette dernière journée s'annonce ensoleillée et plus chaude. Timothé est un peu malade et ne peut rien avaler (même pas des Oreo, symptôme spécifique du niveau élevé de gravité). Nous visitons quelques grottes sur la route et se baignons dans un plan d'eau. Enfin, pas Sophie, à cause de l'attaque qu'elle a subit par un animal... terrifiant.
Au total : environ 90km
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h28 (heure française) 100
Cette centrale est impressionnante, sur plusieurs aspects : c'est le plus gros barrage de l'Asie du Sud-Est, sa production est de 1070 MW, son lac de retenue s'étale sur plus de 450km. Bon, ce n'est pas extraordinaire vis-à-vis même de la France, qui est très bien lottie en hydroélectrique, et nous ne parlerons pas de la Chine. Nous ne verrons pas le barrage en lui-même, mais la centrale et le canal d'évacuation de l'eau, qui ne donne pas envie de se baigner tant son débit est terrifiant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h21 (heure française) 99
Pour visiter la cascade de Tad Song Souk, il faut quitter la route principale et suivre une piste en bon état pendant 2km. Là, un type bien seul nous accueille et garde les motos pour quelques milliers de LAK. La cascade n'est pas loin à pied, heureusement. On la voit plus haut dans le lit de la rivière, mais n'y allons pas car il n'y a pas de chemin. En revanche, dans l'eau, nous y allons ! Elle est moins chaude que d'habitude (si nous disions "plus froide", ce serait se moquer du monde), mais elle est bonne une fois dedans...
Le lit de la rivière est particulier : il doit faire 15m de large, mais d'énormes rochers en forme de galets l'obstruent, de plusieurs mètres de diamètre. Ça semble disproportionné.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 22h40 (heure française) 98
En continuant d'avancer, nous tombons sur le lac de retenue de l'énorme barrage Nam Theun II. Terminé en 2010, toute la flore n'a pas encore disparu de la surface inondée. C'est ainsi que des millions d'arbres mort dépassent de l'eau, ici à un niveau bas. C'est impressionnant, surtout que cela dure sur 30 voire 40 kilomètres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 21h48 (heure française) 97
Sur la route, nous apercevons de part et d'autre de la chaussée des sculptures de Bouddha gravés directement dans la roche brute de la montagne. C'est assez amusant de voir cela, en plein milieu d'un virage.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 18h12 (heure française) 96
Aujourd'hui, départ au frais mais au sec. Un petit plein dans notre Yamaha Finn 115cc, et c'est reparti pour un tour ! Au programme, le lac de retenue d'un gros barrage, le village de Thalang, un petit sentier dans les bois, une cascade et au dodo.
Au total : une centaine de kilomètres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h48 (heure française) 95
Parce que le temps passe vite et que nous avons déjeuné à 15h passées, nous traçons notre route et croisons les Bomb boats. Il s'agit de bateaux originaux, fabriqués à partir du métal des bombes américaines. Ils sont donc exclusivement en métal et plutôt design !
La nuit tombe, et la conduite dans ces conditions, en plus du froid, n'est pas des plus agréables.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h28 (heure française) 94
Au sein de la grotte, l'eau s'écoule doucement, à plat, avec peu de fond. Mais juste avant l'extrémité Est, il faut pousser/tirer les embarcations sur une quinzaine de mètres, car la rivière descend quelques rochers.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h24 (heure française) 93
La grotte, lorsque la rivière est remontée, débouche sur une localité, Ban Natan. En y repensant, on s'engouffre dans une bouche noire et inquiétante...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h20 (heure française) 92
La grotte de Kong Lor est exceptionnelle. C'est une grotte creusée par une rivière, de quasiment 8km de long, que l'on remonte puis redescend en bateau à moteur. Après un kilomètre, il est possible de descendre de l'embarcation pour marcher dans l'immense cavité, très bien éclairée, et parcourir les stalactites, stalagmai, piliers et autres formations calcaires de toutes formes. C'est irréel et subjugant.
Pour la petite histoire, le maquis de la guerre d'Indochine l'utilisa (après avoir découvert qu'elle débouchait de l'autre côté grâce à un canard à contresens) pour acheminer du matériel, dont bien sûr des armes et munitions.
Des dizaines de chutes d'eau coulent d'à travers le plafond de différentes hauteurs et des rochers traîtres obligent le pilote du bateau de 3 touristes maximum à slalomer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h20 (heure française) 91
Afin d'éviter les salves de touristes chinois, nous avions prévu de nous lever à 7h pour partir vers 7h30 et ainsi arriver peu de temps après l'ouverture de la grotte de Kong Lor. Or, au réveil, voilà qu'il pleut des cordes. Nous devons le repousser deux fois, mais même avec ça, le départ se fait après 9h sous quelques gouttes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 11h19 (heure française) 90
Nous nous réveillons à Nahin pour cette grosse journée qui nous attend, avec notamment la visite de la grotte de Kong Lor, petit bijou de la région. La route est toujours aussi belle malgré les nuages. Heureusement, il ne pleut plus.
Au total : environ 150km, dont 80km d'aller-retour inévitable dans la vallée pour rejoindre Kong Lor.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h30 (heure française) 89
Vers 16h30, nous décidons d'aller voir la cascade de Nam Sanam. L'entrée ferme à 16h, mais le soleil reste bien présent et la barrière est en bambou, donc les critères sont remplis pour le bon déroulé de la visite. Le Laotien du guichet est toujours là ; nous réglons donc notre entrée et filons. Après 1km de moto, nous les garons car le chemin devient impraticable. Nous continuons à pied en se disant que la cascade n'est pas loin, et en rêvant de la baignade qui nous attend. Or, la cascade n'est pas tout à côté, et un groupe d'Anglais nous informe qu'il reste environ 30min de marche ! Avec ça, le chemin est très mal indiqué, et il faut rivaliser d'ingéniosité pour déterminer le bon : panneaux planqués, feuilles écrasées, arbres coupés, etc. Nous y arrivons finalement après une suée inattendue, sous la voûte des arbres et autres lianes. Heureusement, l'eau est bonne et nous prenons une douche plus que bienvenue sous une petite cascade.
Et là, c'est le drame. La nuit tombe à grands pas. Au bout de quelques minutes sur le retour, il fait nuit noire. Pas de panique, Tim a sa frontale et les filles ont toutes un téléphone avec un flash puissant. Nous rentrons donc prudemment sans se paumer de cette belle petite aventure.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h27 (heure française) 88
Juste après la visite de la grotte, quelques virages en pente nous accueillent dans l'arrière-pays. Et au milieu... les mots ne suffisent pas tant c'est irréel.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h23 (heure française) 87
Un panneau au bord de la route indique la direction de la grotte, par un sentier relativement praticable à moto. Ça semble très peu touristique. Nous l'entamons ainsi, mais devons les garer 800m plus loin car il y a trop de cailloux. À pied, nous avançons dans une jungle dense, sèche et infestée de moustiques, dont des tigres (la catégorie de moustiques, hein, juste ça, mais c'est déjà pas mal). En suivant le chemin principal, nous loupons une bifurcation (absolument pas indiquée) et devons faire demi-tour 500m plus loin pour la récupérer. Le lit d'une rivière totalement asséchée serpente au fond de la petite vallée que nous longeons. Après encore un peu de marché dans des hautes herbes et des bambous, nous arrivons enfin à la grotte.
Celle-ci est particulière : elle ne s'enfonce pas beaucoup dans la montagne, et comporte des constructions en bambou pour la visiter. Quelques ponts, puis tout au fond une échelle d'environ 10 mètres pour l'admirer de haut. Tout en bas, en revanche, un trou noir et béant, dont nous ne nous approcherons pas trop, laisse entendre un écoulement d'eau. Où peut-elle bien aller ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h12 (heure française) 86
La Thakhek loop, c'est parti !
Clémence et Cécile nous retrouvent devant la boutique de location de deux-roues, Wang wang. Nous avons prévu de faire la boucle ensemble en 4 jours ! Itinéraire approximatif : Thakhek > Vieng Kham > Kong Lor > Lak Sao > Thalang > Gnommalat > Thakhek.
Les scooters sont plus chers que les semi-auto. Dans un souci d'économie, nous nous orientons donc vers les semi-auto. Le truc, c'est que nous ne savons pas ce que c'est ni comment ça fonctionne. Alors, quoi de mieux que le réseau routier laotien pour apprendre, entre qualité des routes et prudence des usagers ? Un petit aller-retour dans la rue du loueur pour essayer et nous comprenons que ce n'est pas bien compliqué. Hop, on débourse 280000LAK (soit 28€) pour les 4 jours, et à nous la route !
L'itinéraire de cette boucle dans le sens horaire commence par remonter la route 13, pas intéressante, vers le Nord, jusqu'à Vieng Kham. Là, nous tournons plein Est et déjà, les paysages changent en s'embellissant. Nous visitons une grotte, profitons d'un point de vue et nous rafraichissons à une cascade avant de dormir à Nahin.
Au total : plus de 150km.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 07h04 (heure française) 85
Le but de la journée était de visiter un morning market, puis de filer dans l'après-midi à Thakhek, à 350km de Vientiane. Or, après s'être bien renseigné, nous apprenons qu'il n'y a pas de bus l'après-midi ; seulement à 12h puis à 18h. Ce dernier nous faisant arriver trop tard, vers 1h du matin, nous sommes contraints de prendre celui de 12h... et de sacrifier la visite du matin.
Dans le bus, pour ce trajet de 5h-6h, nous en profitons pour regarder le Seigneur des Anneaux : les deux tours (deuxième opus de la trilogie). En effet, Tim a fini le bouquin quelques jours auparavant. Le film durant 3h45, le temps passe vite, et nous arrivons à Thakhek moins d'une heure après l'avoir fini.
Là, nous trouvons une guesthouse assez facilement, sur les conseils d'un autre couple de Français qui, nous voyant chercher, nous interpellent. Ils nous donneront cette bonne adresse, ainsi que, lors du dîner partagé, tous les bons plans pour la Thakhek loop que nous entamons demain !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 07h02 (heure française) 84
Pour bien démarrer cette journée, quoi de mieux qu'un petit-déjeuner bien franchouillard ? Bon, ce n'est pas exactement le même niveau qu'au pays, mais ça s'en rapproche fortement. Nous cédons donc pour un verre de jus d'orange, un café glacé, un pain au chocolat tout à fait correct, mais aussi et surtout deux tartines de confiture avec du beurre sur une vraie baguette !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h58 (heure française) 83
Enfin, nous nous installons sur les berges du Mékong, pour notre petit apéro au coucher du soleil, au son des cours de gymnastique, puis dînons avec Luana. Le niveau du fleuve est bas en raison de la saison sèche, mais laisse toutefois l'astre des jours se refléter dedans.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h54 (heure française) 82
Nous visitons ensuite le musée COPE, pour Cooperative Orthotic & Prosthetic Enterprise, qui nous apprend que le Laos a été le pays le plus bombardé de l'Histoire : il a reçu entre 1963 et 1974 environ 500kg de bombes par habitant. Les États-Unis n'étaient officiellement pas en guerre contre le Laos, mais cherchaient à détruire la piste Hanoi - Ho Chi Minh Ville qui traverse le Laos du Nord au Sud. Aujourd'hui, plus de 3000 personnes travaillent pour déminer les campagnes, puisque les bombes qui n'ont pas explosées lors des bombardements se sont transformées en mines antipersonnelles.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h50 (heure française) 81
Nous nous dirigeons ensuite vers le temple Wat Sisaket, dont le plafond en caissons rappelle Versailles (il en serait même inspiré) et dont les murs sont formés de milliers de petites niches accueillant chacune deux petites statuettes de Buddha. Nous assistons aussi à la fin d'un shooting de mariage avec une couple de Laotiens, probablement très aisés, habillé bien originalement ! Nous retrouvons par hasard Luana, la Suissesse avec qui nous étions quelques jours avant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h46 (heure française) 80
Pour cette journée de visite de la capitale laotienne, nous commençons par louer un scooter pour nous rendre au Buddha Park situé à 30km de Vientiane. La route est en bon état, mais à moins de 5km de l'arrivée, nous appercevons un barrage policier. Nous nous arrêtons au loin et remarquons qu'ils arrêtent aléatoirement environ un véhicule sur trois. Ayant des bouilles d'Occidentaux et à défaut d'avoir le permis international, nous décidons de rebrousser chemin et faire un détour de 15km sur diverses pistes caillouteuses afin d'éliminer le risque de devoir payer une amende, comme d'autres Français avant nous. Nous arrivons finalement sans autre encombre au Buddha Parc. Il s'agit d'un parc dans lequel de nombreuses statues en pierre sont exposées. L'originalité réside dans le fait que les statues sont autant d'inspiration bouddhiste qu'hindouiste. L'artiste voulait réconcilier les deux religions... Des écoliers arrivent massivement dans le parc et se groupent près d'un homme qui leur raconte une histoire (probablement palpitante, mais exclusivement en Lao) et joue de la flûte... avec son nez ! Après avoir visité l'ensemble du parc, nous déjeunons et reprenons la route principale, sans barrage cette fois-ci. Il fait chaud et nous mangeons de la poussière à en devoir retenir notre respiration.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 01h13 (heure française) 79
Retour à l'hostel pour qu'un van vienne nous chercher pour nous emmener à Vientiane, la capitale du Laos. Cette fois-ci, surprise : le van est en avance de 10mn. L'optimisation n'est pas de rigueur : pour récupérer les voyageurs aux quatre coins de la ville, on repasse deux fois devant notre hôtel...
Le trajet dure quelques heures dans un van quasiment neuf.
À Vientiane, nous trouvons rapidement un petit hôtel, puis un restaurant car la journée aura été tout de même bien remplie. Par chance, nous tombons sur un concert (cf. photo) donné au bord du Mékong. Le groupe laotien est mené par une chanteuse, qui interprète plusieurs titres occidentaux, dont Zombie des Canberries, juste sous les drapeaux laotien et communiste...
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h59 (heure française) 78
Nous coupons à travers les rizières (arides puisque nous sommes en saison sèche), traversons une petite rivière et parvenons, après avoir grimpé une centaine de marches (décidément...) à la fameuse grotte. Celle-ci est éclairée par des projecteurs de diverses couleurs, si bien que l'on pourrait se croire à une soirée disco. Le cheminement à l'intérieur est bétonné, et même parfois les parois... Au pied de la grotte se trouve une rivière dans laquelle nous nous offrons une baignade bien méritée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h53 (heure française) 77
Nous souhaitons profiter de cette dernière journée à Vang Vieng pour monter à un point de vue qui nous offrira un panorama à 360 degrés sur la ville et les rizières avoisinantes. Le point de vue de Pha Poak se trouve au sommet d'un rocher karstique d'une centaine de mètres de haut et paraît facilement atteignable comparé aux autres sommets. La grimpette s'avère plus ardue que prévue : les 35°C et l'inclinaison de la pente à 50% y sont peut-être pour quelque chose. Le point de vue est splendide et l'effort en valait la peine !
Nous redescendons et mettons le cap vers la grotte de Than Chang à 3km de là.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h12 (heure française) 76
Le soleil, encore lui. Alors qu'il s'était caché derrière une montagne, nous le croyions disparu jusqu'au lendemain. Mais, fonçant sur nos vélos, le voilà qu'il réapparaît pour quelques minutes. Nous en profitons pour nous asseoir et savourer cette dernière étape imprévu de cette belle journée dans les environs de Vang Vieng.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h08 (heure française) 75
Troisième étape : récompense de la deuxième ! La suée occasionnée par la visite de la grotte n'est qu'un mauvais souvenir effacé par la baignade dans l'eau bleue et presque turquoise du lagon à ses pieds. Tous les Chinois étant partis, l'eau, plutôt bonne, est pour nous seuls. À noter l'exploit de Tim (cf. photo), un triple salto arrière vrillé.
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/03/2018 à 23h58 (heure française) 74
Deuxième étape, la grotte de Tham Phu. Il a fallu pédaler plus de 20km pour y accéder depuis la Water cave ! Il fait chaud, mais il n'y a pas de dénivelé, ça compense un peu...
Cette grotte est à environ mi-hauteur d'un rocher karstique. Très raide, elle s'atteind au prix d'une montée courte mais intense : les marches sont hautes il n'a y pas d'air pour se rafraîchir. Encore une fois, qu'est-ce qu'on sue ! Mais ça vaut le coup : la grotte est impressionnante par son immensité. En plus, vu que nous y arrivons en fin de journée, elle n'est pas bondée. Un Bouddha allongé se trouve proche de l'entrée, et de l'encens fume doucement. Alors que Sophie fait demi-tour car le chemin est très peu praticable, Tim continue avec sa frontale. Pas rassuré, il s'enfonce plus profondément dans la cavité pour contourner un énorme pilier et ressortir par la même entrée. Le plafond se trouvait parfois à plus de 40m de haut.
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/03/2018 à 23h21 (heure française) 73
La première étape est une grotte bien particulière : en effet, elle ne se visite pas à pied, mais en bouée, qu'on appelle communément "tube" dans la région (il est possible de descendre la rivière en tuning, mais nous ne le ferons pas). C'est simplement une chambre à air de roue de camion. On s'assied dedans, les fesses se mouillent, les Chinois crient, et on tire la corde à la surface de l'eau pour entrer dans la grotte et avancer dans celle-ci. Le noir étant complet, une frontale est nécessaire. C'est original, mais pas trop longtemps. La hauteur sous plafond n'excède guère quelques mètres au maximum (à l'entrée, 70cm), et le fait de ne pas voir grand chose n'est pas très rassurant.
À noter que nous nous sommes a un moment plantés de chemin et avons rampé dans du sable sur 10m, pour ensuite faire demi-tour car nous étions vraiment très seuls...
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/03/2018 à 23h04 (heure française) 72
Aujourd'hui, pour les activités que nous avons prévues, nous louons deux VTT. En effet, mis à part les routes de la ville, et quelques rares autres, c'est plutôt des pistes et chemins étroits qu'on retrouve.
Les vélos bleu et noir sont dans un état impeccable, pour 25000LAK (soit 2,5€) par personne. On a presque envie de les "voler honnêtement", c'est-à-dire les voler mais quand même payer le dédommagement demandé de 200$, car le vélo semble valoir bien plus...
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/03/2018 à 09h54 (heure française) 71
Probablement la journée la moins culturelle du voyage. Nous nous levons à 8h, pour qu'un tuk-tuk nous prenne à 8h30 à l'hôtel, direction la gare routière pour le minivan de 9h. Évidemment, à la gare, le départ est finalement prévu à 9h30, ce qui reste théorique car nous sommes réellement partis à 9h45. Aaaaaaaah, ces Laotiens...
Le trajet a duré 5 ou 6 heures, en comptant les pauses, l'une au col avec point de vue mais visibilité médiocre, et l'autre 45min plus tard à un restaurant un peu paumé, qui doit bien rincer les chauffeurs pour qu'ils s'arrêtent là et pas autre part ! Dans les trajets de ce genre, nous regardons des séries sur la tablette lorsque ça ne tourne pas trop, et la route dans l'autre cas. Sinon, un peu de lecture ou du sommeil.
L'arrivée à Vang Vieng se passe tranquillement, vers 15h30. Nous rejoignons en tuk-tuk pour 10000LAK (soit 1€) notre hôtel à 2km, le Chaleun Garden Guesthouse, dont la chambre est à 70000LAK (soit 7€). Nous en profitons pour... absolument rien f**tre, sur nos téléphones, avec une Beerlao fraîche, tout en mettant à jour le blog.
Vang Vieng est une ville très festive pour les touristes, mais qui s'est calmée il y a quelques années. Heureusement, il suffit de seulement 5 ou 10km pour s'évader merveilleusement dans des forêts karstiques, que nous avons prévu de découvrir demain.
Le soir, nous sortons au Lalaland, toujours avec Clémence et Cécile rencontrées à Muang Ngoy, pour déguster un bucket de mojito et un autre de blue lagoon. Les cocktails sont médiocres mais bon, on s'en moque, on est à 9000km de chez nous !
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/03/2018 à 09h41 (heure française) 70
Aujourd'hui, rendez-vous à 8h avec Cécile et Clémence, les deux françaises avec qui nous voyageons depuis quelques jours. Nous allons prendre un petit déjeuner dans une boulangerie où ils servent des pains au chocolat et des chaussons aux pommes aussi bon qu'en France, un vrai plaisir ! Nous retrouvons ensuite les membres de l'association Big Sister Mouse, car nous souhaitons les aider le temps d'une journée. L'association propose aux touristes de se rendre dans une école pour apprendre l'anglais aux élèves de 3 ans à 17 ans. Nous prenons donc un mini van qui nous emmène dans cette école située à 20 minutes du centre ville. Après nous avoir donné quelques consignes, nous voilà donc professeurs d'anglais improvisés. Nous retrouvons les plus âgés et commençons à discuter avec eux, par groupe de 2 ou 3. Nous nous rendons compte rapidement que l'apprentissage de l'anglais est très difficile pour eux au niveau de la prononciation puisque de nombreux sons n'existent pas dans leur langue. Nos élèves font preuve de bonne volonté, donc c'est très agréable d'échanger avec eux. Nous changeons ensuite de classe pour rejoindre les 8-9 ans. Ils sont adorables et assez concentrés. Nous lisons des livres avec eux (ils connaissent les premières phrases par coeur, c'est trop mignon) et faisons des petits jeux. Tout à coup, une cloche sonne, ils nous remercient rapidement et sortent de la salle de classe en courant. Nous sortons donc et les voyons tous en ligne. Une musique se fait entendre (la danse des canards) et nous les voyons tous faire la chorégraphie plus ou moins en rythme. Là encore, c'est trop mignon. Après cette courte pause, nous rejoignons une deuxième classe de 8-9 ans, et là, ça se complique. Les enfants ont dû être scolarisés plus tard ou semblent avoir des troubles du comportement. Même avec deux enfants par "professeur", nous arrivons à peine à capter leur attention. Finalement, nous parvenons à jouer avec eux : Tim en les impressionnant avec, et en leur faisant tâter ses biscottos, et Sophie en faisant voler des avions en papier, et en organisant un concours de grimaces. Après ce joyeux bazard, nous retrouvons la dernière classe de 7-8 ans. Ceux-ci sont très sages et comprennent très rapidement. Une petite fille trop mignonne se prend d'affection pour Sophie et n'arrête pas de lui faire des câlins. On se tâte à repartir avec. Nous rejoignons les autres touristes (nous étions 9) pour que deux Laotiens nous apprennent quelques notions de Lao. Un même mot peut avoir quatre significations différentes en fonction de l'intonation. Nous dejeunons avec les enseignants et goûtons un petit fruit bien plus acide que du citron. Nous allons ensuite dans la classe des tous petits. Ils savent déjà compter jusqu'à 10 en anglais et amplifier le volume sonore de façon monstrueuse. Timothé les occupait en les soulevant pendant que Sophie essayait de les empêcher de lancer les livres. Tout à coup la cloche sonne : c'est à notre tour de sortir de la classe le plus vite possible en courant !
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/03/2018 à 22h24 (heure française) 69
Aujourd'hui, c'est une expédition qui se joue. L'objectif est de se rendre à Nong Khiaw en kayak, puis d'attraper une navette pour Luang Prabang dans la foulée. Facile nous direz-vous ! Et bien non, car c'est 4h de kayak qui nous attendent, et la dernière navette vers Luang Prabang part (officiellement) à 14h. L'idéal n'est donc d'arriver à 12h au plus tard à Nong Khiaw. Et puisque 12 - 4 = 8, et qu'on est au Laos, et bien c'est un lever à 6h30 qui nous attend pour un départ à 7h !
Nous sommes 6 à embarquer sur 3 bateaux : Cécile et Clémence, François et Luanna (une Suisse), et nous deux. Alors que nous avions en tête une descente de la rivière calme et passive, nous voilà surpris à devoir ramer à cause d'un courant quasi inexistant. Heureusement, le décor laisse rêveur : il a plu le matin, et plein de nuages à très basse altitude cherchent leur chemin. Comme dans les tableaux de la maman de Tim ! Seuls les bruits de la nature se laissent entendre. Nous croisons quelques animaux qui se baignent. C'est un autre monde, impossible de retrouver cela en France...
Nous réalisons que nous amorçons une descente de plus de 1500km vers le Sud (pas tout en kayak, fort heureusement, bien qu'en suivant le Mékong, nous y arriverions).
Arrivés avec quelques maux aux épaules et aux bras après ces 18km sur le Nam Ou, affluent du Mékong, nous déjeunons, puis embarquons avec joie dans la navette vers Luang Prabang.
Nous y arrivons 3 heures plus tard, un peu shooté par cette grosse journée. Nous allons dans la même guesthouse qu'il y a 5 jours, pour son tarif intéressant et sa propreté satisfaisante. La négociation est difficile, mais avec le sourire, chacun trouvant son compte : on leur a rapporté deux clients quand même !
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h43 (heure française) 68
L'après-midi bien entamée, entre Ban Na et Muang Ngoy, nous recroisons les deux Françaises du bateau. Dans la région, 75% des touristes rencontrés sont Français (plus un Québécois avec sont accent marrant)...
Nous sommes tous motivés pour rentrer à Nong Khiaw en kayak le lendemain matin. Arriverons-nous à trouver une telle prestation avant la fin de la journée ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h33 (heure française) 67
La veille, nous avions décidé d'une balade vers Huay Bo, un village à 2 ou 3 kilomètres de Ban Na. Or, il a plu jusqu'à plus de 10h. La pluie fait du bien pour sa fraîcheur, même si dans la région, et donc depuis plusieurs jours, il y est nécessaire d'avoir des couvertures la nuit pour bien dormir. Mais vu la distance, nous la faisons tout de même, après un petit-dejeuner composé luxueusement d'un pancake à la banane ! Nous en avions demandé la veille, mais la livraison de bananes n'a été opérée que ce matin.
En chemin, nous croisons François (encore un Français !) avec qui nous faisons avec grand plaisir un bout de chemin. Le village a deux guesthouses : c'est donc très touristique ici (comparé à Phon) ! Nous ne trouvons pas la cascade indiquée par les panneaux et le Guide du Routard, mais croisons un chasseur dans les rizières, dont le fusil semble dater.
Au retour, le temps est découvert et le soleil pointe sacrément le bout de son nez. Quelques buffles traversent la piste. Des marcassins et leur truie baignent joyeusement dans une flaque de boue. Nous profitons ensuite une dernière fois de ce paysage magnifique pour bouquiner dans les hamacs de l'hôtel avant de rentrer à Muang Ngoy.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h30 (heure française) 66
Bonjour,
cède réveil-matin (et même après-midi), dont l'état de fonctionnement reste excellent.
Mélodie non réglable.
Jolie couleur, qui change au fil des mois.
Fonction "Répéter" bloquée à toute les minutes de 6h00 à 17h30.
Fonctionne sans piles mais avec des graines et un peu d'eau.
Patience fortement conseillée.
Peu audible par temps de pluie.
À récupérer à Ban Na, Région de Luang Prabang, Laos, première maison à droite.
Faire offre raisonnable.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h26 (heure française) 65
L'hôtel dans lequel nous logerons deux nuits est un peu particulier par rapport à tous les autres que nous avons eu jusqu'à présent. Outre ses prestations sommaires (douche froide à l'échelle, toilette turc, matelas fin au sol, etc.), il n'a pas l'électricité. Du moins... pas tout le temps. Le soir, quelques ampoules sont allumées en permanence. Le fait le plus intéressant réside dans l'alimentation électrique de celles-ci. Une génératrice de courant très basique dans la rivière permet de les alimenter ! Dans le village, chaque maison qui souhaite de l'électricité doit avoir sa petite génératrice et la relier au bâtiment avec du fil électrique. Il y a donc dans les rizières, entre le village et la rivière, des dizaines de bambous plantés en guise de poteaux électriques !
Les génératrices sont extrêmement simples : imaginer un moteur avec une hélice inversé (une turbine finalement), hélice entraînée par un petit barrage comme Tim pourrait simplement le faire, rien de plus !
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h22 (heure française) 64
À défaut d'avoir trouvé un restaurant, nous nous laissons guider par les enfants qui nous proposaient à manger. Nous atterrissons dans une salle sans fenêtre où les enfants (qui ne devaient pas avoir plus de 10 ans) nous demandent de nous asseoir par terre. Nous comprenons que ce sont eux qui s'apprêtent à nous faire à manger et nous servir. Sans adulte dans les parages, nous décidons de chercher un autre endroit et croisons deux Allemands qui viennent de déjeuner dans une famille. Nous allons donc à l'endroit indiqué, et déjeunons assis par terre et observés par la famille au grand complet (soit 9 personnes, de la grand-mère à la petite-fille). Après ce déjeuner atypique mais délicieux, composé d'un oeuf, de noodles et de sticky rice, nous refaisons la route dans l'autre sens pour rejoindre Ban Na. À l'exception d'une petite frayeur due à des bruits d'animaux qui se rapprochaient dans les bambous, (il s'agissait finalement d'un chien et non d'un tigre), nous y arrivons sans encombre.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h18 (heure française) 63
Au bout de 3h de marche, nous arrivons donc au petit village de Phon, sur la crête d'une montagne, où nous sommes accueilli par des cochons et des poules. Après quelques mètres, des enfants viennent à notre rencontre et nous demandent, en anglais avec "eat" ou "sleep", si nous souhaitons dormir et manger au village. Nous décidons de visiter le village avant de nous restaurer. Nous découvrons donc un village au confort très rudimentaire, plus authentique que tout ce que nous avons pu voir depuis le début de notre voyage. Nous y trouvons un unique magasin qui ne vend aucune boissons, seulement quelques oeufs, des sachets de nouilles pré-cuisinées et des sucreries.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h14 (heure française) 62
Après un réveil matinal grâce au coq attaché à quelques pas de notre bungalow et un petit déjeuner avec vue sur les rizières, nous commençons notre ascension vers le village de Phon. Celui-ci est situé à 9 km du village de Ban Na où nous avons dormi. L'unique chemin pour y accéder est une piste en terre, creusée par des rigoles et traversant une petite rivière (il faut se déchausser puisqu'aucun pont n'a été construit). La piste grimpe bien comme il faut puisqu'il y a 550m de dénivelé positif pour y accéder.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h35 (heure française) 61
De Muang Ngoi, nous souhaitons rejoindre Ban Na à pied, à environ 5,5km. Le chemin est une piste en plutôt bon état, mais nous ignorons son sort à chaque mousson. À mi-chemin, nous visitons la petite grotte de Tham Kang, qui n'est pas éclairée, mais qui se laisse parcourir à la frontale. Sophie n'est pas rassurée, car le sol n'est jamais bien rugueux, et le noir est particulièrement complet.
Finalement, nous arrivons à Ban Na. C'est un tout petit village dont les rizières qu'il surplombe sont asséchées en cette saison. Nous trouvons une guesthouse pour la nuit, au tarif de 20000LAK (soit 2€)... dont les toilettes sont turcs et la douche à l'écuelle dans le bassin d'eau pas très très chaude. Mais la vue ! La vue (cf. photo) ! Elle seule vaut tout le luxe d'une Palace parisien. Nous ne dirons pas que c'est calme, car une flopée de poules, poussins et coqs arpentent le secteur, faisant un boucan qui ne s'arrête jamais. Sauf la nuit, pour mieux reprendre à l'aurore !
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h24 (heure française) 60
Alors que nous chargons nos sacs à dos dans le bateau censé nous amener à Muang Ngoi, un peu plus au nord encore, voilà que le doute s'empare de nous. Nous demandons donc au Laotien en charge du bateau, en lui montrant notre ticket, si c'est le bon bateau. Il répond "oui oui". En demandant à d'autres touristes qui embarquent dans ce bateau, il semble vraiment que ce n'est pas le bon bateau. Nous redemandons à un autre Laotien, qui répond "ah non" ! Coup de stress, car nos sacs sont déjà chargés ! Finalement, nous aurons demandé 5 fois à 3 interlocuteurs différents, et cela était nécessaire car nos sacs ont dû être déchargés d'un bateau pour être chargés sur un autre. Heureusement, car l'autre bateau partait pour 6 heures de navigation à la frontière du Vietnam... Ça y est, nous sommes finalement partis, avec une seule heure de retard ! Une pensée au Guide du Routard qui écrivait "embarquement chaotique".
L'heure de bateau est bien trop courte : les paysages qui défilent au ras de l'eau sont superbes. À contre-courant, le bateau peine parfois. Quelques kayaks parqués sur une petite plage nous inspirent pour le retour.
L'arrivée à Muang Ngoi nous offre encore plus d'intégration chez les Laotiens : une seule rue non goudronnée en ligne droite, bordée d'habitations, de guesthouses, de restaurants et autres échoppes. Ce village n'êtes pas accessible par voie terrestre. On sent qu'il "subit" un tourisme récent. Nous prenons un petit plat, puis filons vers Ban Na.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h14 (heure française) 59
Une des principales activités de Nong Khiaw consiste à monter voir le lever ou le coucher du soleil au point de vue, à une grosse heure de marche. Nous décidons, en emportant bien évidemment une petite Beerlao pour augmenter le facteur bonheur, d'effectuer l'ascension pour le coucher du soleil. Le sentier est bien balisé, en même temps il n'y en a qu'un seul, mais très raide. Notre sudation est telle que la sueur du front arrive au menton en passant par les tempes, puis goutte ! Un air frais mais rare nous sort parfois de notre calvaire. À la fin de l'exploit d'environ une heure, le spectacle est largement à la hauteur du mérite : une vue superbe à 360° sur les montagnes karstiques, la nature intouchée, ainsi que le village au bord de la rivière. Nous en sommes émus, d'être là, si libres et si hauts, face à des paysages aussi beau. La Beerlao passe toute seule, même si le vent est trop rafraîchissant. Malheureusement, le soleil reste timide et se voile derrière des nuages au lieu de se coucher comme on l'espèrait.
La descente a un air de Saintexpress : le même chemin qu'à la montée, mais dans le noir, à la frontale (la même que lors de la course). Eh oui, le soleil s'est couché ! Et la canopée très dense qui masque tout clair de Lune ou lueur des étoiles...
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h11 (heure française) 58
L'objectif du jour est de quitter Louang Prabang pour relier Nong Khiaw, à 150km au nord. Alors que les guesthouses de la ville proposent le trajet pour 70000LAK ou 85000LAK, nous nous rendons nous-mêmes à la gare routière (northern bus station, car il y en a deux, il ne faut pas se tromper) pour attraper le bus de 14h. Nous marchons 3km en plein caniard, en admirant tout de même l'emblème de l'Unesco sur un rond-point. Nous arrivons enfin au discret endroit vers 12h30, et avons la confirmation, par rapport à internet, que le billet est à 40000LAK ; comme quoi, en se débrouillant un peu soi-même, on divise facilement les dépenses par deux.
Et là, surprise ! Le bus ne part pas à 14h aujourd'hui, mais à 13h ! Alors que l'horaire de 2PM nous avait été confirmé à l'Office de tourisme de la ville, ainsi que sur les panneaux de la gare routière... Heureusement que nous sommes arrivés en avance !
Finalement, nous partons avec de la chance, dans un minivan climatisé, à 100% rempli de touristes. À l'arrière du véhicule, c'est les montagnes russes à chaque gros trou sur la route : nous décollons de notre siège, au sens propre du terme ! Le trajet censé durer 4h ne dure finalement que 2h45. Le village de Nong Khiaw a l'air calme, et bien que comportant plusieurs guesthouses et restaurants, à l'abri déjà d'un tourisme de masse.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 22h56 (heure française) 57
Nous retournons dîner au marché de nuit et allons boire un dernier verre avec Julie et Baptiste, à L'Utopia, un bar rempli de touristes avec de la musique occidentale récente, avec qui nous avons passé ces quatre derniers jours, avec qui nos chemins se quittent. Nous n'y ferons pas la fête, mais debatterons sur les différences entre la vie d'un Français et celle d'un Laotien...
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 22h44 (heure française) 56
Nous retournons ensuite à Louang Prabang et allons nous promener au bord du Mékong. Quatre Laotiens viennent nous parler car ils souhaitent améliorer leur anglais. Nous prenons une fois encore beaucoup de plaisir à échanger avec eux. Nous réalisons vraiment que le Laos bulbutie dans l'industrie du tourisme, mais les Laotiens prennent conscience petit à petit de leur potentiel : il est écrit "English is my future" en première page de leur cahier. À la fin de la discussion, Tim s'improvise professeur de ricochets (lui-même ayant acquis son experience auprès de maître Ju), pour leur plus grand bonheur.
Nous poursuivons notre balade au bout de la presqu'île, centre-ville de la ville, et passons devant un temple dans lequel des moines et novices chantent.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 22h11 (heure française) 55
Ce matin nous retrouvons deux couples de Français et un couple de Suisses pour aller nous baigner aux cascades de Kuang Si. Après une heure de tuktuk, nous arrivons à l'entrée du parc où se trouve un refuge pour des ours qui ont été sauvé du braconnage. Les Chinois (encore eux !) les capturent pour leur prélever leur bile qui aurait, soi disant, des vertus thérapeutiques.
Nous atteignons ensuite les cascades qui sont absolument magnifiques. De nombreux bassins en cascade se succèdent, entourés par une végétation luxuriante. L'eau est frisquette mais parfaite pour nous rafraîchir.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 21h51 (heure française) 54
A l'heure du déjeuner, un homme parlant français nous parle de Big Brother Mouse, une association permettant aux Laotiens désireux de parler anglais de participer la langue avec les touristes. Un peu sceptiques au début, nous nous disons pourquoi pas, car nous n'avons que trop peu eu l'occasion d'echanger réellement avec des locaux (exceptés ceux qui souhaitent nous vendre quelque chose...). Vu que c'est juste à côté du RPM et que c'est ouvert juste après la visite de ce dernier, nous allons y faire un tour.
Là, c'est génial ! Nous discutons activement avec des étudiants, qui ne cherchent réellement rien d'autre que converser ! Nous apprenons qu'ils viennent de relativement loin, quelques centaines de kilomètres, pour étudier en High School (équivalent du lycée français). Nous avons aussi la chance de discuter avec un novice. Mais qu'est-ce donc ? Être novice, à partir de l'âge de 12-13 ans, c'est l'étape précédent celle d'être moine. Or, il est tout à fait possible, et c'est fréquent, de quitter cette voie après quelques années afin de ne pas devenir moine, pour poursuivre une voie plus classique. Le nôtre souhaite devenir "businessman" et ouvrir un restaurant. Ils portent le même habit que les moines. À savoir, cela ne coûte rien d'être novice, c'est pour cela que des familles pauvres y envoient leurs enfants : garantie d'être nourri, propre et éduqué.
L'association propose tous les jours ou presque une journée à Big Sister House, une petite école pour des jeunes de 3 à 12 ans, hors de la ville. Malheureusement, cela n'est pas possible pour nous car le jour où nous serions disponibles pour le faire colle avec la journée internationale de la femme ; l'école est fermée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/03/2018 à 22h07 (heure française) 53
Le Musée du Palais Royal est situé dans un beau parc avec quelques bâtiments et un temple (cf. photo) accueillant un Bouddha en or de 83 centimètres de haut et une cinquantaine de kilos. Ce temple est d'ailleurs plus prisé par les Laotiens que l'ancien palais royal.
Celui-ci regorge de trésors en tout genre. Nous pouvons y admirer notamment la salle du trône (splendide, en rouge et or) ainsi qu'une bibliothèque contenant des ouvrages venus du monde entier (sur l'histoire de France par exemple). La dernière salle expose de nombreux cadeaux offerts par les puissances étrangères (porcelaine de Sèvres et bustes de bronze des 3 derniers rois de la part de la France, très belle argenterie de Birmanie, et même une pierre de lune offerte par les États-Unis !).
Un bâtiment annexe regroupe une collection de voitures utilisées par le roi : une vieille Citroën DS, et deux Lincoln Continental des années 60.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/03/2018 à 21h55 (heure française) 52
Cette première journée de visite de Louang Prabang démarre en trombe par le Mont Phousi (à prononcer "pussy"). Il s'agit d'un colline un peu abrupte au cœur de la ville, surmontée d'un grand chedi doré.
La montée est jalonnée de petits temples, d'une multitude de Bouddha dans toutes les positions, et même de l'empreinte du pied de Bouddha ! Heureusement, les quelques centaines de marches qui mènent au sommet sont la plupart du temps ombragées. Deux ou trois vendeurs proposent en guise d'offrandes des fleurs, mais aussi des petits oiseaux dans des petites cages en bambous, d'environs 15cm. Il s'avère qu'il faille les libérer au sommet, et non les manger ou autre rituel farfelu.
Au point culminant, on admire facilement toute la grandeur passée de la ville. Très certainement grâce à l'Unesco, l'uniformité est bien conservée et l'on ressent une appartenance à la citée. Le Mékong coule puissamment et tranquillement le long de la presqu'île. Le point de vue est très prisé pour les lever et coucher de soleil, mais nous choisissons de ne pas en profiter car l'endroit est bondé à ces moments-là.
En redescendant de l'autre côté, nous passons auprès de l'Arbre de l'Illumination, qui bien que majestueux dans sa structure, ne paie pas de mine en cette saison.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/03/2018 à 00h04 (heure française) 51
Alors que nous rentrions tranquillement par le marché de nuit à notre hostel, voilà qu'un terrible accident arrive : Sophie, bloquée entre deux stands sur les côtés et par un scooter en manœuvre devant, enjambe des petits éléphants en bois en fait malencontreusement tomber un, dont la queue se casse. Voilà que la vendeuse s'énerve directement et demande à être remboursée de 80000LAK (soit 8€). Or, ça ne vaut clairement pas du tout ce prix. Nous proposons 5000LAK, mais la vendeuse n'est pas d'accord. Nous montons à 10000LAK, donnons le billet qu'elle ne prend même pas et partons fermement. Le fait est qu'elle nous suit sur quelques pas et attrape la lanière du sac à dos de Tim pour l'arrêter. De tempérament très belliqueux, il s'énerve et lui flanque une... Ah non pas du tout, il s'arrête et cherche à discuter, en insistant sur le fait que l'argent n'est pas pour acheter le produit cassé, mais bien une compensation pour réparation. La vendeuse menace d'appeler la police. Connaissant le niveau de corruption des autorités, mieux vaut se tirer de cette situation dans les plus brefs délais. La vendeuse réclame 50000LAK avec un ton qui monte encore. Finalement, dans le grabuge, une autre personne du côté de la vendeuse arrive, plus calme, et propose 25000LAK. La négociation continue, et on s'en sort à 20000LAK.
Conclusion : première situation conflictuelle du voyage, coup de stress, et solution amiable trouvée pour... 2€.
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/03/2018 à 23h45 (heure française) 50
Aujourd'hui, nous poursuivons notre croisière sur le Mékong pour rejoindre la ville de Luang Prabang. La traversée se fait bien plus calme que la veille, les Suédois et Anglais étant sagement en train de décuver pour le plus grand plaisir de tous les passagers.
Nous en profitons d'autant plus pour savourer ces magnifiques paysages qui nous entourent, apercevant comme la veille de nombreux buffles, mais également des éléphants domestiqués sur la rive, un affluent du Mékong, une grotte, pour arriver finalement à Luang Prabang en fin d'après-midi.
Nous nous installons à la terrasse d'un hôtel pour siroter une bière (Beerlao) et en profitons d'internet pour chercher une chambre pour le soir, toujours avec nos amis Français. La ville étant classée au patrimoine mondial de l'Unesco, les prix sont plus élevés qu'au Nord de la Thaïlande. Nous allons ensuite déposer nos sacs à notre hostel fraichement déniché et allons visiter le marché de nuit. De nombreux stands vendent des vêtements, mais également des objets créés à partir des bombes larguées par les États-Unis lors de la guerre du Vietnam (le Laos a été bombardé en moyenne de 1 bombe toutes les 8 minutes pendant 9 ans). Nous mangeons du riz et des pad thai, car nous adorons toujours ça !
Nous filons nous coucher, heureux d'être sur la terre ferme laotienne pour un bon bout de temps, prêt à attaquer ce joyau royal le lendemain !
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/03/2018 à 23h44 (heure française) 49
Voici à quoi ressemblait notre bateau, lors de son déchargement final. Les Thaïs et Laotiens ont de belles compétences de chargement ! Il y en avait pour des tonnes et des tonnes...
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/03/2018 à 23h39 (heure française) 48
Le Mékong, 11ème plus gros fleuve du monde par son débit et sa longueur, est vraiment, vraiment beau.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/03/2018 à 23h01 (heure française) 47
Le slow boat est un bateau d'une capacité d'environ 110 personnes, partant de Khornkeo pour aller à Luang Prabang en deux jours, avec une escale à Pakbeng.
Le bateau est tout en longueur, avec des sièges de bus plutôt confortables. Nous nous installons sur le bateau et c'est parti pour une première journée de croisière. Les paysages sont magnifiques, le Mékong passe dans une large vallée, et nous voyons des pêcheurs, des animaux (buffles, chèvres) qui s'abreuvent dans le fleuve, des enfants qui jouent sur les plages de sable qui bordent le fleuve.
À bord, la croisière n'est pas de tout repos. Des touristes suédois et anglais ont embarqué avec des glacières entières de bouteilles de bières. Plus nous avançons, plus ça parle fort, rigole fort et titube fort. Nous arrivons en fin de journée à Pak Beng, devant un coucher de soleil somptueux sur le Mékong. De nombreux enfants nous attendent sur le quai en mendiant. C'est la première fois que cela se produit depuis le début du voyage. Accompagnés du couple de français, nous trouvons une auberge de jeunesse à proximité du port, dînons avec vue sur le fleuve et terminons la soirée au Hive Bar où nous retrouvons les suédois et anglais toujours aussi alcoolisés. En rentrant, certains ne parvenaient plus à retrouver leur auberge car ils ne se souvenaient ni de l'adresse, ni du nom de celle-ci. Ils nous montraient les clés de leur chambre en nous demandant si on savait quelle porte la clé pouvait bien ouvrir !
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/03/2018 à 22h41 (heure française) 46
Nous nous levons à 7h45 pétantes (sans profiter de la seule piscine de l'hostel depuis le début du voyage, snif) avec deux ambitions dans la tête : traverser la frontière, et attraper le slow boat qui nous mènera en deux jours à Luang Prabang !
Il s'avère que c'est une petite aventure, mais déjà vécu par bon nombre de touristes avant nous. En revanche, les histoires se contredisent : le LP nous dit d'aller au nord puis prendre un petit ferry pour traverser le Mékong, tandis que des blogueurs nous disent d'aller au sud et de traverser le pont sur le Mékong en bus. Heureusement, nous rencontrons d'autres touristes et notamment deux Français très gentils, Julie et Baptiste, qui ont pu nous orienter sereinement jusqu'à l'entrée au Laos. Il s'avère que le processus de traversée de la frontière a changé il y a quelques années, rendant donc les instructions du LP caduques...
Un petit formulaire, 30$, une petite photo d'identité pas du tout aux normes et hop ! un très beau visa laotien dans le passeport !