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Journée du 01/01/1970 Posté le 12/02/2019 à 22h32 (heure française) 482
Il y a un an jour pour jour, nous montions dans un avion qui nous emmènera si loin...
Loin des problématiques de ses habitants, nous avons repris une vie active passionnante, dans le marketing digital pour Sophie, et dans le développement web pour Timothé.
Entre temps, mille évolutions : la naissance des jumelles de Mélanie et Cédric, les 1 an de Mahaut, Justin et Albane qui s'installent rue Jean Jaurès, à deux pas de chez nous, les parents de Tim pour qui sonne la retraite. Qui nous rappellent que, inlassablement, le secondes s'écoulent et qu'il ne faut pas les laisser passer passivement !
Journée du 28/06/2018 Posté le 07/07/2018 à 14h29 (heure française) 481
La maison. Un petit-déjeuner avec du vrai pain. De la vrai confiture maison. La famille ! C'est la fin du riz frit et des pâtes grasses. Comme à l'aller, nous ne réalisons pas trop que nous sommes rentrés, sous le beau soleil de l'été français...
Journée du 27/06/2018 Posté le 07/07/2018 à 13h56 (heure française) 480
Arrivés à Kiev vers 18h, il nous faut patienter jusqu'au lendemain 10h30 pour le vol qui nous amènera à Genève. Nous écumons les boutiques de duty-free et restaurants du long hall d'embarquement dans lequel nous passerons la nuit sur des sièges. Le temps de faire une précise étude de marché sur les alcools et cigarettes, tout en s'étalant des crèmes de luxe sur la face.
Le lendemain, après une courte nuit à cause des appels et de la lumière, le vol se passe impeccablement. Nous arrivons, à Genève, à attraper un covoiturage vers Lyon en moins d'une heure. Ce dernier nous dépose à Parilly, arrêt de métro qui nous permet de rejoindre Caluire après avoir pris un bus...
Journée du 26/06/2018 Posté le 07/07/2018 à 13h46 (heure française) 479
Ça y est, là, c'est vraiment fini. Nous montons dans le MRT, ligne de métro aérien massive joignant l'ile centre-ville et l'aéroport, après avoir essayé de nous débarrasser de nos derniers Baht dans un 7-Eleven en Mentos, brosse à dent et autres biscuits.
Pas de problème cette fois-ci pour embarquer, si ce n'est les écrans qui affichent "Last call" pour notre vol ! Heureusement, il restait largement le temps pour embarquer en fin de compte. Nous héritons d'un grand avion flambant neuf avec écran tactile individuel : Kong Island et Effectivement of Tomorrow pour Tim, et Polar Express et Miss Peregrine et les enfants particuliers pour Sophie. Le vol de presque 10 heures se déroule très bien et rapidement.
Journée du 25/06/2018 Posté le 07/07/2018 à 13h31 (heure française) 478
Cette journée, la der' des der', est consacrée à la recherche de cadeaux et souvenirs ! C'est presque la meilleure partie du voyage ! Bangkok est l'endroit idéal pour dénicher toutes sortes de trésors et nous nous en donnons à cœur joie pour gâter familles et amis. Nous parcourons les moult étages du Platinium Mall et du Palladium Mall du centre-ville pour lourdement charger nos sacs.
Journée du 24/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 21h01 (heure française) 477
Voilà, c'est fini. Nous embarquons sur le bateau de 14h30, qui nous débarque vers 18h au port de Chumpon, sur la côte. Des nuages noirs qui viennent du Nord colorent la terre, la mer les rivières, que nous quittons au bon moment. Là, nous poireautons jusqu'à 22h pour prendre le bus qui file droit à Bangkok. Nous arrivons à dormir, sans vraiment récupérer... Arrivés à 7h à l'endroit exact où nous avons bu notre première bière du voyage, à Kao San Road, nous réalisons que c'est la dernière journée complète que nous vivons ici...
Journée du 23/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 20h54 (heure française) 476
Nous migrons ensuite vers Shark Bay. L'accès à la plage est normalement payant, mais nous y accédons par hasard par un petit sentier et des escaliers en bois, sans devoir payer quoi que ce soit. La mer nous semble un peu plus fraîche sur ce côté de l'île (à l'est), et la baignade est très agréable. Nous n'avons pas de masque pour observer les poissons cette fois ci, mais ceux-ci s'approchent de nous et viennent même nous frôler et même nous mordiller les miches. Nous nous hâtons de rentrer à pied pour observer le coucher du soleil sur l'autre côté de l'île, en nous régalant de Magnums sur le chemin.
Journée du 23/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 20h43 (heure française) 475
Aujourd'hui, nous décidons de nous activer un petit peu et retournons sur le côté de l'île où Sophie était allée 5 ans auparavant, après son semestre d'études en Chine. Nous marchons donc jusqu'à Chalok Beach, une plage un peu plus petite et tranquille que la plage principale de l'île. Nous repassons devant le Tropicana Resort dans lequel Sophie avait logé. Les souvenirs sont intacts, rien n'a changé ! C'est marrant de revenir ici.
Une petite baignade dans l'eau bouillante nous permet de... eh bien... être mouillés. Et pas plus rafraîchis !
Journée du 22/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 20h18 (heure française) 474
Des chips, de la bière, les pieds dans le sable, vue dégagée sur la mer : tous les éléments sont réunis pour nous permettre de profiter pleinement du coucher du soleil, et même des couchers de soleil, car nous en aurons quasiment tous les jours.
Nous nous le répéterons toutes les heures : quelle chance, cette météo ! Les prévisions étaient à l'orage et à la pluie en abondance. Nous n'aurons au final qu'une averse d'un quart d'heure sur nos cinq jours sur l'île !
Journée du 22/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 19h07 (heure française) 473
« Bonjour !
- Oui ?
- Du chill s'il vous plaît.
- Tout de suite. »
Journée du 22/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 19h04 (heure française) 472
Resort de luxe : activités de riches !
Journée du 21/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 18h58 (heure française) 471
Nous avons à notre disposition masques et tubas, nous partons donc à la découverte de la vie sous-marine. L'eau est particulièrement claire et la faune sous-marine riche. Il est possible d'observer une multitude de poissons différents (plus de 200 espèces) ainsi que des tortues et des requins. Nous nous contenterons de jolis poissons très colorés, très curieux, qui viennent nager à quelques centimètres de nous.
Journée du 21/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 18h57 (heure française) 470
On découvre notre bungalow : on a une vraie douche, un lit qui rebondit, et surtout, une vue magnifique sur la baie !
Journée du 21/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 18h56 (heure française) 469
Après quatre mois dans des hôtels plus ou moins sympa, nous décidons de nous faire plaisir. Vraiment plaisir ! Nous avons donc réservé un bungalow dans un resort de luxe, le Mango Bay Boutique Hotel, situé sur une baie accessible quasiment uniquement en bateau (il y a bien un chemin qui y mène, mais il est très peu pratiquable et il faut une moto cross ou des bonnes cuisses pour s'y aventurer). Nous nous rendons donc au port à 10h30, où une petite embarcation vient nous chercher pour nous emmener à Mango Bay. Rien que le nom fait rêver, non ? Après une heure de bateau, nous arrivons enfin, et là c'est trop chouette !
Journée du 20/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 18h51 (heure française) 468
Nous profitons ce matin de la deuxième piscine de l'hôtel, puis partons nous promener à la découverte de Koh Tao, dont le nom signifie "île de la tortue" en thaï. Cette petite île (7km de long et 3km de large), compte un peu plus de 2000 habitants. C'est l'île située le plus au nord, dans le golfe de Thaïlande. Elle est très touristique car c'est un spot de plongée très réputé. L'île est donc truffée de clubs de plongée, hôtels et restaurants, mais elle n'en est pas dénaturée pour autant. Nous apprécions le fait que nous y soyons en saison basse. Nous découvrons un petit salon de massage avec une terrasse qui surplombe la mer et décidons de nous laisser tenter par un massage thaï d'une heure. Les deux premières minutes nous emplissent d'appréhension, car les masseuses nous font craquer le dos dans tous les sens, mais heureusement, la suite est bien plus agréable. Avec vue sur la mer, en écoutant les vagues, on n'est pas bien, là ?
Journée du 19/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 18h44 (heure française) 467
Après avoir posé nos sacs dans notre petit bungalow de bambou, nous nous baignons dans l'une des piscines de l'hôtel. Il commence à pleuvoir, mais on s'en fout, on est trop bien sur notre île ! L'eau est très bonne. Un break s'impose, c'est l'heure de la pizza. Petite promenade sur la plage pour digérer le tout.
Ce soir, nous savourons une Chang sur la plage, où un spectacle a lieu, comme tous les soirs : des bolass enflammées nous font tourner la tête, sur le sable, face à la mer, sous les étoiles.
Journée du 19/06/2018 Posté le 28/06/2018 à 18h37 (heure française) 466
Après le petit déjeuner, c'est enfin l'heure de prendre le bateau pour nous rendre sur notre petit coin de paradis : l'île de Koh Tao. La traversée d'1h45 est houleuse, mais nous sortons prendre l'air sur le pont et ça va tout de suite mieux ! Nous admirons la couleur de l'eau et déterminons notre programme pour les prochains jours : farniente, baignades et crêpes à volonté. Nous avons vraiment hâte d'arriver !
Journée du 18/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 14h04 (heure française) 465
Un train à l'heure ? S'il vous plaît, soyez réaliste... Bon, ce n'est qu'une demi-heure. Nous arrivons à 22h à Chumpon, sur la côte du Golfe de Thaïlande. Dernière étape avant le repos final ! Nous hésitons à prendre le bateau de 7h, mais il implique un lever à 5h30. Merci, on a déjà donné ! Ce sera celui de 13h.
Journée du 18/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h58 (heure française) 464
La ville est une escale complètement inattendue. Heureusement, nous avons trouvé un hôtel bon marché et pas trop loin de la gare ferroviaire. En effet, nous avons prévu de prendre le train de 14h55, puis dormir à Chumpon, 401km plus an sud, le long de la côte, pour prendre le bateau vers Koh Tao le lendemain.
Contrairement à la Birmanie, tout est déjà beaucoup mieux urbanisé, entre les routes et trottoirs, magasins, restaurants, etc. L'article TripAdvisor de la bourgade reste le plus léger qui soit. Une clock-tower resplendissante brille de mille feux à la lumière du soleil au carrefour désorganisé du centre-ville.
Journée du 17/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h43 (heure française) 463
Au niveau exact de la frontière, la route boueuse en très mauvais état du Myanmar se transforme d'un coup en superbe route goudronnée très large côté Thaïlande. Rassurant pour la suite !
Nous rejoignons Kanchanaburi, qui héberge le Pont de la rivière Kwaï, en moins d'une heure, pour y arriver vers 16h30. Là, deux choix s'offrent à nous :
- rejoindre Bangkok, puis attraper un bus de nuit qui nous emmène au Sud et sauter dans le bateau du matin ;
- ou alors rejoindre Ban Pong, puis attraper le train du lendemain vers le Sud et sauter dans le bateau de l'après-midi.
Nous prenons la deuxième option qui nous permet d'une part d'optimiser car elle réduit la distance de 160km, et d'autre part de dormir dans un vrai lit, dans un des rares hôtels de Ban Pong.
Le soir, nous réalisons notre "erreur" : le train du matin arrive juste trop tard pour attraper le bateau de l'après-midi, à 13h. Bon, tant pis, on en profitera pour dormir...
Journée du 17/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h29 (heure française) 462
Enfin ! Enfin, nous traversons une frontière exactement comme prévue, c'est-à-dire rapidement, sans pot de vin, sans justification d'aucune sorte, sans prestataire foireux ! Un pied posé en Thaïlande, et nous réalisons que nous bouclons la boucle initiée plus de quatre mois auparavant...
Journée du 17/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h25 (heure française) 461
Rédaction en cours...
Journée du 16/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h17 (heure française) 460
Le rooftop de l'hôtel dans lequel nous passons notre dernière nuit nous laisse admirer la tempête qui s'abat sur la ville. Bien protégés, nous savourant une dernière Myanmar, nostalgiques de penser à la suite : retour en Thaïlande, puis en France, dans si peu de temps...
Il nous reste cependant quelques jours de dententitude et de relaxitude sur les plages des îles thalandaises, mais la météo, sans exagérer, annonce un temps pire qu'exécrable (pas plus d'une ou deux heures d'éclaircies par jour). Nous hésitons à filer jusqu'à la Malaisie, mais nous n'en pouvons plus des transports.
Journée du 16/07/2018 Posté le 21/06/2018 à 13h01 (heure française) 459
Alors que nous retournons à Dawei pour clore cette expédition péninsulaire, nous nous arrêtons au niveau du centre commercial pour assouvir nos réflexes d'Occidentaux. Et voilà que, juste en face du parking à scooters, un écran géant diffuse par le plus grand des hasards le match France - Australie de la coupe du monde en Russie ! À chaque but ou même occasion sérieuse, l'ambiance est au rendez-vous sur la petite bordure de trottoir qui nous sert de gradins. Nous sommes pour les Bleus, mais les Birmans pour les Australiens ! Heureusement, tout est bien qui finit bien, malgré le dunk de cet imbécile d'Umtiti.
Journée du 16/07/2018 Posté le 21/06/2018 à 12h50 (heure française) 458
Nous roulons encore un bon moment pour trouver cette plage, encore un fois quasiment déserte. Seuls quelques locaux, dont une majorité d'enfants, la parcourent pour ramasser des déchets dont ils obtiendront certainement quelques Kyats en échange. Le plastique est ici aussi présent dans l'eau que les poissons : bouteilles, emballages, sacs représentent à nos yeux le seul petit obstacle à un potentiel touristique extraordinaire.
Journée du 16/06/2018 Posté le 21/06/2018 à 12h43 (heure française) 457
En ce deuxième jour de visite de la péninsule, la route nous offre encore des panoramas superbes, entre roches polies, mangroves et temples.
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 19h20 (heure française) 456
Pas mal lorsqu'il n'y a que cinq clients dans l'hôtel, non ? Et encore, ce n'est que la moitié de la plage...
Nous passerons la nuit à quelques mètres seulement de l'eau, bercés par le ronron permanent des vagues qui s'écrasent sur le sable.
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 19h15 (heure française) 455
Tout le long du dernier tiers de la route à l'extrême sud de la péninsule, la chaussée longe l'eau en s'adaptant aux irrégularités du terrain. Et au détour de certains virages, une plage, quelques bateaux et un village apparaissent...
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 19h09 (heure française) 454
Cours de géographie.
La Mer d'Andaman borde les côtes de la Birmanie et de la Thaïlande à l'est, délimitée à l'ouest par les îles indiennes plutôt méconnues d'Andaman-et-Nicobar, frontière avec le Golfe du Bengale.
Ses vagues sont capables de frapper les rochers avec une force qui décourage toute volonté de baignade.
Journée du 15/06/2018 Posté le 20/06/2018 à 18h15 (heure française) 453
Impossible d'aller plus loin ! Après 80km de route, soit 3 heures de scooter, c'est l'équivalent du Cap Horn.
Le vent souffle fort, et le carrelage mouillé est extrêmement glissant sur les marches raides et irrégulières.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 18h11 (heure française) 452
Et une première baignade dans le grand bassin d'eau claire issue de la cascade le surplombant !
[Photo en attente]
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 18h08 (heure française) 451
Nous souhaitons descendre sur la péninsule à scooter et passer une nuit là-bas. L'unique hôtel de la péninsule ferme durant la saison basse, car il y a trop peu de touristes et que l'hôtel est vraiment loin de tout. Cependant, si nous réservons avec une agence depuis Dawei et que nous sommes accompagnés par un guide, ils font revenir une partie du staff pour nous accueillir. C'est donc ce que nous décidons de faire pour les deux prochains jours.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 13h40 (heure française) 450
Dawei est une ville qui a ouvert ses portes aux touristes très récemment, il y a moins de 5 ans. C'est donc très peu occidentalisé, mais de rares restaurants, hôtels et magasins permettent de trouver ce dont on a besoin. La grasse matinée va de soi, et nous ne ferons vraiment pas grand chose aujourd'hui. Burger, smoothie, tentative de massage (fermé en saison des pluies), réservation d'un tour sur la péninsule pour les deux jours à venir, puis retour à la guesthouse pour continuer de regarder notre série du moment : La Casa de Papel.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 13h40 (heure française) 449
Nous nous rendons à 22h à la gare routière pour prendre un bus de nuit qui nous emmènera à Dawei. La première partie du voyage se passe sans encombre. Le bus s'arrête à 2h30 lorsque nous changeons de province. Nous devons descendre du bus et présenter nos passeports aux policiers. Nous remontons dans le bus et pour Sophie, le calvaire commence. La route tourne dans tous les sens et le chauffeur ne ralentit pas beaucoup dans les virages. Inévitablement, à 3h30, c'est l'heure de la galette. À 4h30, nous arrivons enfin à notre hôtel à Dawei et nous nous couchons alors que le soleil commence déjà à se lever. Pour des raisons sanitaires et esthétiques évidentes, nous vous épargnons la photo de cette transition.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 13h12 (heure française) 448
Nous nous arrêtons quelques minutes dans ce qui est répertorié sur Google Maps comme étant une fabrique de chapeaux en bambou. Nous découvrons qu'il s'agit en fait d'une vieille femme assise sur une petite plateforme en bois en train de coudre à la main ces fameux chapeaux. Nous finissons notre boucle sur cette île très rurale et authentique avec des pop-corn au caramel et un Sprite bien frais.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h59 (heure française) 447
Des grosses, des petites, taillées depuis des générations ! Un rond-point triangulaire célèbre même ce savoir-faire des plus ambigus.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h50 (heure française) 446
Les champs s'étendent à perte de vue, bordés par des palmiers dont les feuilles sont couchées par le vent. Nous déjeunons deux plats de nouilles et un délicieux ananas qui restera gravé dans les annales. Une fois de plus, nous ne croisons aucun autre touriste de la journée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h48 (heure française) 445
Les paysans travaillent dur dans leurs champs et leurs rizières, les enfants nous saluent gaiement en laissant un peu de répit au pauvre buffle à leur merci dans la cour de récréation.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h46 (heure française) 444
Nous louons un scooter pour partir à la découverte de l'Île de l'Ogre. Il s'agit d'une île située entre la mer d'Andaman et le fleuve Salouen, à une vingtaine de kilomètres de Mawlamyine. À peine arrivés sur l'île, nous sommes déjà charmés par l'atmosphère qui y règne.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h10 (heure française) 443
La nourriture française commence très sérieusement à nous manquer. Le fromage en premier, avec du vrai pain, et les bons desserts juste derrière pour Tim, des quiches, du vin rouge et des salades lyonnaises pour Sophie. Nous tentons de survivre dans cet environnement culinaire hostile, mais rien n'y fait : le chocolat n'existe même pas, ce n'est que de la poudre sucrée marron.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 12h01 (heure française) 442
Ne nous le cachons pas : la ville de Mawlamyine est nulle. Pourtant, son héritage colonial n'est pas négligeable, car Rudyard Kipling et même Orson Welles l'ont visitée. Mais à part ses pagodes sur l'arrête de la colline et quelques maisons style coloniale, nous n'avons d'autre choix que de nous requinquer à la Myanmar, bière locale dont nous inspectons scrupuleusement le goût tous les jours, au cas où les fabriquants auraient l'idée d'en changer la recette, non mais.
Nous grimperons à scooter tout de même jusqu'à la Azuna pagoda pour admirer la vue sur le fleuve et l'Île de l'Ogre que nous visitons demain et son énorme stûpa doré, pour changer.
« - Qu'est-ce qu'il y a à visiter dans cette ville ?
- Mmmmmh, juste quelques pagodes.
- Oui, bon, rien quoi. Il y a des bars au moins ?
- Oui, forcément.
- Bon, on va rester un jour alors au moins, ce serait bête de louper les pagodes. »
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h57 (heure française) 441
Quelques centaines de mètres plus loin, le spectacle qui s'offre à nous n'est pas moins extraordinaire. Le long de la route, puis d'un sentier très peu emprunté, des centaines de statues de moines de trois mètres de haut et espacés de huit mètres guident jusqu'à une pagode dans les hauteurs. Nous les longeons, mais la végétation et les insectes, friands de viande humaine fraîche et mis en appétit par l'humidité extrême, nous font faire demi-tour, avant même que nous ayions pu voir la fin de cette file indienne mystique.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h56 (heure française) 440
L'énorme Bouddha allongé est impressionnant à sa manière. Juste en face, un autre aussi grand, toujours en construction mais dont les travaux semblent délaissés depuis des années, laisse perplexe.
Heureusement, juste en dessous, profitant de la pente, cinq toboggans aquatiques permettent aux enfants moines de s'éclater dans l'eau. Parallèles en ligne droite, d'environ 20 mètres, en métal, ils arrivent même à rester debout tout du long et à se tenir les mains dans cette position, à plusieurs. Inutile de dire que la réglementation française en matière de sécurité n'est absolument pas respectée ici ! Décidément, être moine en Birmanie semble être bien plus amusant que frère dans un couvent au fin fond de la Corrèze ! Le spectacle est hilarant et capte plus notre attention que l'objet de notre visite ! Ce jour là, nous voyons même les petites fesses blanches d'un moinillon.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h54 (heure française) 439
Le musée à l'intérieur du Bouddha couché est une succession de dizaines de pièces retraçant... et bien, on ne sait pas trop. Nous dirions les scènes de la vie de Bouddha, mais nous observons aussi des scènes qui semblent issues de la vie de tous les jours, comme le roi qui s'adresse à ses sujets (assis sur son Lion Throne, vu à Mandalay). D'autres scènes sont atroces et nous pensons qu'elles représentent l'enfer. Existe-t-il une échelle des enfers entre les différentes religions ? Parce que l'enfer bouddhique ne fait vraiment pas rigoler, même les statues sont dérangeantes d'atrocité.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/06/2018 à 11h52 (heure française) 438
Pour cette nouvelle journée, nous louons un scooter afin d'aller visiter un site particulier à environ 20km au sud de la ville. Il comporte notamment l'un des plus grands Bouddha du monde ! Couché, d'une longueur de plus de 135 mètres, il abrite un musée de 4 étages. Tout de béton armé et de carrelage, il repose sur le flanc de la montagne, impressionnant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h11 (heure française) 437
Le tuk-tuk du tour nous dépose sur le bord d'une route, au dernier endroit que vous pourriez suspecter comme étant un arrêt de bus. Nous comprenons que toute la route est un arrêt de bus, et qu'en tendant le bras suffisamment tôt pour se manifester, le bus, dont il faut vigilamment scruter l'arrivée (une ligne droite est donc stratégique), s'arrêtera volontiers. Nous sommes encore une fois les objets de la curiosité de plusieurs locaux, tout contents de nous sourire, d'échanger quelques mots d'anglais lorsqu'ils en connaissent, de nous adresser un joyeux "Mingalabar !", ou de nous dévisager car nous ne sommes même pas de la même couleur !
Nous arrivons vers 17h à Mawlamyine, à 60km au sud de Hpa An.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h10 (heure française) 436
Le tuk-tuk nous emmène maintenant devant cette curieuse formation karstique, du haut de laquelle une pagode domine le paysage. Nous ne pourrons malheureusement pas y monter.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h08 (heure française) 435
À la sortie de la grotte, nous montons sur une barque qui nous ramène à l'entrée de la grotte, où nous attend notre tuk-tuk, en contournant la montagne. Le paysage est splendide. C'est une région karstique ; nous sommes entourés par des rochers qui se dressent majestueusement en plein milieu des plaines. Nous faisons la course avec une embarcation de locaux, la bonne humeur est de la partie.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 16h06 (heure française) 434
Les attractions autour de Hpa An étant assez excentrées, nous décidons pour une fois de nous laisser porter par un tour organisé, plutôt que de louer un scooter et galérer sous la pluie, sur des pistes difficilement empruntables. Une seule autre touriste s'est inscrite pour ce tour, une Française, pour changer. Nous montons à bord d'un tuk-tuk qui nous emmène visiter une pagode puis une grotte, la Saddan Cave, qui traverse la montagne. Nous entrons donc d'un côté pour en ressortir de l'autre. La première partie de la grotte fait la taille d'un terrain de football. Malheureusement, celle-ci est considérée comme sacrée (nous devons la visiter pieds nus) et elle abrite des milliers de chauve-souris. Combo diabolique : nous devons donc marcher dans les excréments des chauve-souris pendant de longues minutes, et l'odeur ne nous aide pas à rendre la chose plus agréable. C'est même sacrément dégueulasse. La grotte reste très impressionnante, mais nous sommes ravis de retrouver l'air libre et de renfiler nos chaussures.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h09 (heure française) 433
Nous rentrons à l'hôtel, il pleut encore, des trombes et des trombes, presque autant dans la chambre qu'à l'extérieur. Après avoir montré la flaque de 1,5 cm de profondeur au réceptionniste, nous changeons de chambre et pouvons donc dormir au sec.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h08 (heure française) 432
Après un petit-déjeuner composé de riz et de toasts à la confiture transgénique, nous nous promenons dans la petite ville de Hpa An. Elle n'a rien de très charmant, mais nous découvrons un petit marché, un super café dans lequel nous goûterons quasiment la moitié de la carte à prix mini et quelques magasins qui vendent des téléphones portables. Nous souhaitons tous les deux en acheter, ce qui nous donne un bon argument lors des négociations. Après quelques magasins et tentatives infructueuses, le deal semble sur le point de réussir, mais la vendeuse se rend compte que nous souhaitons la version globale du téléphone, et elle revient sur le prix sur lequel nous nous étions mis d'accord. Sophie achète donc le sien sur internet et Tim décide de patienter encore un peu. Nous finissons la journée autour d'une bonne bière, dans l'unique bar de la ville, éclairé à la bougie puisque le courant a sauté, ce qui arrive fréquemment dans le pays.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h05 (heure française) 431
Nous dînons dans un restaurant coup de coeur du Lonely Planet. Les plats qui nous font envie ne sont malheureusement plus disponibles, nous mangeons donc du riz, des patates froides et du poulet aux os et au curry. La journée s'achève en beauté, lorsque nous rentrons à pieds à l'hôtel. En passant sous un store métallique, nous entendons un gros bruit et voyons un truc noir rebondir et tomber à un mètre de Tim. Nous pensons qu'il s'agit d'un fruit tombé d'un arbre ou d'un déchet lancé par quelqu'un, mais le truc se met à courir. Aujourd'hui est donc le jour où Tim a failli se prendre un rat sur la tête.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h04 (heure française) 430
La journée transport n'est pas terminée ! Nous redescendons à Kyaikto via Kinpun, et récupérons nos gros sacs à dos. Le bus de 15h30 pour Hpa An (6000MMK, soit 3,83€) arrive parfaitement à l'heure, et nous y entrons contents de savoir que c'est le dernier de la journée. À l'intérieur, nois sommes les seuls touristes. Une télévision diffuse un programme en birman qui semble bien faire marrer les passagers. Une fois terminé, la place est laissée à un karaoké très, très local. Mais personne ne chante... Même pas nous, car c'est écrit en birman !
L'arrivée vers 17h30 se fait sans encombres aucune, au pied du seul monument de la petite ville : un clocktower digitale et même pas à l'heure.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h03 (heure française) 429
Arrivés en haut de la montagne, les nuages sont tellement épais qu'il est difficile de voir à 30 mètres. Nous nous déchaussons, comme partout à l'entrée d'un lieu sacré, et avançons prudemment sur le carrelage glissant, mouillé par la pluie. Après quelques minutes de marche, nous apercevons enfin le Golden Rock, cet énorme rocher entièrement peint couleur or, qui semble posé en équilibre sur le flanc de la montagne, prêt à débarouler la pente à tout instant. Les locaux viennent ici se recueillir. Nous sommes impressionnés par la position du rocher, mais les nuages nous empêchent malheureusement de profiter du panorama. Une bonne grosse drache commence et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, nous sommes trempés de la tête aux pieds.
Journée du 01/01/1970 Posté le 19/06/2018 à 09h02 (heure française) 428
Ça soir, nous quittons non seulement Bagan, mais aussi le Nord de la Birmanie. Nous descendrons jusqu'au lendemain soir jusqu'à Hpa An, à quelques 730km d'ici. Mais en passant par l'étonnant Golden Rock, lieu de pèlerinage privilégié des locaux.
Le premier bus (18500MMK, soit 11,82€) est un bus de nuit dit "VIP", car il ne possède que trois colonnes de sièges en plus de l'allée centrale. C'est très confortable, et par chance, il n'y a pas beaucoup de monde. Départ à 20h30, et arrivée à 5h du matin. Le chauffeur nous dépose sur le bord de la route, juste avant de virer plein ouest. En effet, aller jusqu'à Yangon, au sud-ouest, n'est pas optimisé lorsque l'on souhaite aller au sud-est. Nous reprenons alors, comme conseillé, et seulement 10 minutes après, un bus local (1000MMK, soit 0,64€) qui nous dépose à Bago. Là, une demi-heure plus tard, nous montons dans un autre bus (4000MMK, soit 2,56€), indiqué par un type qui s'est très certainement fait un sacré beurre sur notre tête au passage, qui nous dépose à Kyaikto. Il est 11h, et nous sommes au pied de la montagne qui retient le Golden Rock de sa chute. Nous déposons alors nos gros sacs à dos dans une guesthouse, car nous savons que nous allons repasser par ce point.
La première partie de la montée de fait dans une sorte de gros tuk-tuk (500MMK, soit 0,32€), qui rejoint Kinpun. De là, ce ne sont que des camions bennes aménagés (2000MMK, soit 1,28€) pour environ 50 personnes qui emmènent les pèlerins quasiment au sommet de la montagne. C'est une roue tellement pentue qu'elle est striée pour évacuer l'eau de pluie ! Nous sommes dans les nuages, il pleut, et vue que la circulation est alternée, le chauffeur se croit au Grand Prix de Monaco, avec les montées et descentes en plus. Pourquoi pas... Ah, si, parce que nous sommes agglutinés en rangées de 6, assis sur des bancs en métal soudés à la carlingue ! Nous arrivons là-haut vers 13h, en plein dans la brume.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h48 (heure française) 427
Trois jours durant, nous nous imprégnerons de la beauté de ce site unique.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h43 (heure française) 426
Le site archéologique est tellement étendu qu'il est quasiment impossible de visiter tous les temples qui le composent.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h41 (heure française) 425
Le coucher de soleil n'est pas à la hauteur de nos attentes, mais le calme et l'atmosphère qui règnent ici en valent bien plusieurs réussis.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h34 (heure française) 424
Malheureusement, des tremblements de terre ont dégradés nombre d'entre eux. Pour les préserver, le gouvernement a interdit de grimper sur la plupart des temples. Seul un temple à la fois est ouvert et il change fréquemment, pour limiter la détérioration. Les locaux se gardent bien de diffuser l'endroit où se trouve le temple ouvert, sauf si on leur glisse quelques billets.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h30 (heure française) 423
Les temples sont quasiment tous construits en briques, ce qui donne une jolie teinte ocre aux bâtiments.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h27 (heure française) 422
Appréciez-vous compter en birman avec de si belles images ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h23 (heure française) 421
Emplis d'optimisme, nous nous réveillons à 4h45 pour voir le lever du soleil. Et bien ce fût une nouvelle fois un échec, deux mois après Angkor, au Cambodge. La saison des pluies a eu raison de nous, le jour se lèvera mais le ciel restera gris et chargé d'épais nuages.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h19 (heure française) 420
Ceci est la reconstruction du plus ancien temple de Bagan. L'original a été construit au IIIème siècle (d'après la légende, un peu plus tard d'après les archeologues), mais a été détruit par un tremblement de terre bien des siècles plus tard.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h17 (heure française) 419
Ce temple est l'unique temple hindouiste de Bagan. Il a servi de prison à un moment donné.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 22h15 (heure française) 418
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 21h45 (heure française) 417
Le site archéologique compte plus de 3000 temples.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 21h41 (heure française) 416
Nous louons un e-bike, moyen de locomotion le plus répandu ici pour les touristes, et partons enfin à la découverte de Bagan.
Journée du 01/01/1970 Posté le 12/06/2018 à 21h26 (heure française) 415
Après nos émotions russes dans les montagnes, nous attrapons un petit bus qui nous emmène en 6 heures à Bagan. Nous ne voyons toujours pas de temples mais sommes déjà tout excités à l'idée de découvrir cet ancien royaume merveilleux d'Asie. Nous négocions une chambre avec salle de bain partagée dans un motel, qui s'avère riche en surprises. Tout d'abord, nous constatons que les douches et toilettes sont dans un autre bâtiment, donc il nous faut sortir et marcher sur une quinzaine de mètres pour aller faire pissou. Après de longues minutes d'hésitation à minuit et demi, Sophie prend son courage à deux mains pour affronter le déluge et ainsi soulager sa vessie. Mais voilà que le chemin est barré par un obstacle de taille : un black scorpion de 10 centimètres de long ! Le bougre, apeuré par la pluie, court de partout de façon aléatoire. Il faudra à Sophie 10 minutes supplémentaires et un Timothé chevaleresque (qui surveillera la bête) pour qu'elle se décide enfin à y aller.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h55 (heure française) 414
Avez-vous déjà fait des montagnes russes avec looping en compagnie de moines bouddhistes ? Nous, oui ! Quel bonheur de tomber par hasard sur ce petit parc d'attractions au retour de Mingun, dans lequel nous faisons aussi un toboggan en bûches aquatique (nous finissons complètement trempés, génial par cette température) et un très médiocre cinéma 5D, bien marrant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h53 (heure française) 413
Pour protéger l'énorme bâtiment de Mingun, deux massives sculptures de chinthe, créatures mi-lion mi-dragon étaient censés le garder. Mais il n'en reste que les mystiques fessiers.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h49 (heure française) 412
Entièrement blanche, nous en empruntons les escaliers qui furent jadis réservés aux seuls rois et reines.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/06/2018 à 22h27 (heure française) 411
Ne vous y trompez pas, la plus lourde cloche du monde (cf. photo, second plan) n'est pas celle-ci, malgré se 88,451 tonnes. Mais elle le fut ! Entre 1810 et 1839, puis entre 1896 et 1902, et enfin entre 1942 et 2000. Pourquoi pas de façon continue ? Très simple ; la première fois, elle est tombée en raison d'un tremblement de terre avant d'être remontée, la deuxième fois car la Shitenno-ji Temple Bell l'a surpassée jusqu'à être fondue pour l'effort de guerre nippon, et la troisième fois car les Chinois (encore eux) en ont construit une plus grosse.
Actuellement, c'est donc toujours la Bell of Good Luck, en Hénan en Chine, qui occupe la première place, depuis le 1er janvier 2000, avec 116 tonnes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 13h34 (heure française) 410
La première merveille du village est cet énorme et massif parallèlépipède de brique, construit à partir de 1790 mais resté inachevé. Il y aurait plus de 7 millions de briques, pour 50 mètres de haut. La structure finale aurait dû en faire 150. Mais la mort du roi, puis des tremblements de terre des années 1830 n'ont fait que ruiner le projet.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 13h16 (heure française) 409
À l'origine, nous souhaitions rejoindre Bagan, à environ 180km au sud-ouest de Mandalay, en bateau, le long de l'Ayeyarwady, fleuve prenant sa source en Chine et se jetant dans la Mer d'Andaman. Malheureusement, en saison basse, les compagnies ne proposent pas la descente. Nous en profitons alors pour aller visiter Mingun, de l'autre côté du fleuve, afin de quand même naviguer un peu sur l'eau.
Une fois revenu, nous sauterons dans un bus pour aller à Bagan.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h40 (heure française) 408
La journée terminée, nous souhaitons prendre un bus qui nous ramènerait à Mandalay. Or, il n'y en a pas ! La seule option est de prendre un taxi partagé. Le train est une autre option, mais entre les retards et la durée du trajet... Il paraît que sur son itinéraire, il réalise à un certain moment des allers-retours, comme le mouvement d'une feuille morte, pour gravir la pente.
Nous arrivons à Mandalay vers 19h, et retrouvons l'étouffante chaleur de la ville.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h32 (heure française) 407
La tour personnes aussi de voir le calme quartier sud de la ville (composé de maisons neuves et truffées de barbelés) et un autre petit lac.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h29 (heure française) 406
Au sommet d'un large tour qui se situe entre l'inesthétique et l'étrange, nous pouvons admirer les alentours.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h26 (heure française) 405
Au sein du jardin se trouve un musée des papillons. Il présente plus de 1000 sortes de papillons sur les 1200 que compte le Myanmar, ainsi que 500 autres du monde entier. Aucune photo n'est autorisée en raison de la fragilité des couleurs sur les ailes des insectes.
Nous apprendrons que les lépidoptères se déclinent en trois familles : papillons, mite/papillons de nuit, et une autre dont on ne se rappelle pas... (une sorte de petit papillon).
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 09h02 (heure française) 404
À l'extrême sud de la ville, un jardin botanique réputé sera le programme de cette nouvelle journée. Composé de centaines de plantes différentes, de variétés d'arbres et de bambous ainsi que de quelques enclos à animaux, nous nous baladons tranquillement dans ce qui nous fait penser au Parc de la Tête d'Or à Lyon.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/06/2018 à 08h53 (heure française) 403
Nous arrivons étonnamment avec de l'avance, vers 17h30, dans la petite ville de Pwin Oo Lwin, soit après plus de 6 heures de martèlement régulier des rails par les roues, tel l'intérieur d'une forge.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 23h01 (heure française) 402
Lentement mais sûrement, nous arrivons de l'autre côté du pont. Quelle traversée ! Tout le monde respire un coup, même les locaux. La locomotive nous entraîne dans de nouveaux lacets, comme toujours envahis par la végétation ; en effet, l'herbe pousse librement sur la voie ferrée, et il n'est pas rare que les branches des arbres viennent rebondir sur les wagons, dans une amusant tintamarre !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h56 (heure française) 401
Si nous avons pris le train spécifiquement sur ce tronçon, c'est pour une raison précise. La voie ferrée doit traverser une profonde vallée, que la route goudronnée franchit longuement avec moult lacets jusqu'au fond. Pour cela, un immense pont métallique la traverse d'un bout à l'autre, le viaduc ferroviaire de Gokteik.
Quelques centaines de mètres avant, le train roule au pas. Puis il s'engage sur la structure, prudemment, laissant chanter les grincements des rivets. La traversée prend plusieurs longues minutes, où les plus courageux passent la tête par les ouvertures des fenêtres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h45 (heure française) 400
C'est l'équivalent français de la première classe. Il s'agit simplement de siège rembourés inclinables, plutôt confortables pour être honnête. Notre trajet étant censé durer environ 7 heures, nous avons préféré opter pour du moelleux !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h42 (heure française) 399
C'est l'équivalent français de la seconde classe. Et plutôt fidèle au confort de certains vieux TER ! C'est deux fois moins cher que l'upper class, mais pour un trajet de 5 ou 10 heures, il vaut mieux apporter son coussin pour les fesses.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h38 (heure française) 398
Nous l'attendions que depuis plusieurs jours : prendre le train en Birmanie ! Nous rejoignons donc en ce jour la petite gare ferroviaire de Hsipaw, dans l'optique de rejoindre Pwin Oo Lwin. Prévu pour 9h30, le train n'arrivera qu'à 11h, le temps de lire un peu sur le quai de la gare.
Moyen de transport motorisé le plus lent qui soit dans le pays, nous achetons nos billets 2750MMK (soit 1,73€) et pénétrons dans l'un des wagons.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h37 (heure française) 397
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h36 (heure française) 396
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 22h22 (heure française) 395
Nous finissons notre visite de la ville au palais Shan. Nous sommes très gentiment accueillis par la résidente des lieux, qui se trouve être l'épouse du neveu du dernier roi Shan. Notre hôte nous raconte l'histoire de sa famille et nous explique que le dernier roi Shan a disparu mystérieusement en 1962, lorsque la junte militaire a pris le pouvoir. Il se serait fait emprisonner, mais le gouvernement n'a jamais confirmé cette hypothèse. Notre hôte nous apprend également que si les touristes ont l'interdiction de se rendre au Nord du pays, c'est que les différentes tribus se battent régulièrement poir le territoire et que l'armée peine à faire accepter les frontières qu'elle impose.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 21h42 (heure française) 394
Le plus spectaculaire réside dans cet arbre qui pousse littéralement au sommet d'un petit stupa, au bord de la route, au beau milieu d'un champ de maïs.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 21h32 (heure française) 393
Hsipaw est une petite ville, qui s'ouvre lentement au tourisme. Nous faisons un tour au marché (très local), déjeunons devant un petit restaurant au bord de la route (samosas à 0,06€ l'unité). La télévision est allumée et diffuse "Britain's got talents", les locaux ont l'air de bien apprécier le show. Nous nous rendons ensuite à Little Bagan, secteur comportant quelques anciens temples en brique encore debout.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 21h29 (heure française) 392
En route pour cette nouvelle journée de visite dans les environs de Hsipaw, nous trouvons par terre un billet de 50 Kyats (soit 0,06€). Nous décidons d'en faire offrande à Bouddha afin qu'il prenne le relais de notre assurance voyage Visa, expirée depuis quelques jours.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h43 (heure française) 391
Nous récupérons nos sacs à dos et marchons un peu plus d'un kilomètre pour rejoindre le bus qui nous amènera à Hsipaw. Fastoche, me diriez-vous, mais avec cette chaleur, cette marche est un véritable calvaire. Nous n'avions pas le temps d'appeler un taxi car nous avions un peu trop trainé en visitant le palais royal. Heureusement, le bus est climatisé ce qui rend la suite du trajet bien plus agréable. Sur la , ce panneau nous amuse beaucoup, il s'agit simplement de l'équivalent du 30 miles datant de l'époque coloniale.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h41 (heure française) 390
Le Palais royal est un complexe d'une cinquantaine de bâtiments du XIXème siècle, tous aujourd'hui reconstitués plutôt fidèlement, en bois massif. En effet, la deuxième guerre mondiale a eu un funeste impact sur l'ensemble des bâtiments. La salle du trône reste la plus impressionnante, avec une hauteur de plus de 30 mètres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h29 (heure française) 389
Le Palais royal de Mandalay, ancienne capitale royale, est au cœur de la citadelle, dont les dimensions sont extravagantes : de forme carrée, de 2200m de côte, bordé par des douves de plus de 50m de large.
C'est la seule visite de la journée, sous une chaleur plus écrasante que jamais.
Le trône est une impressionnante structure en hauteur constituée d'une sorte de poétique et de plusieurs couches. Celui-ci est le trône principal, appelé The lion throne, dont l'objectif ppir le couple royal était de recevoir les offrandes de ses sujets. D'autres, plus modestes, avaient d'autres usages : un pour les décisions militaires et politiques, un pour la détente, un pour la reine, etc.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h18 (heure française) 388
Nous nous dirigeons ensuite vers un dernier temple, lui aussi entouré de centaines de stèles en marbre. L'ensemble de ces 729 stèles, gravées en 1857 constitue le plus grand livre du monde et relate l'enseignement de Bouddha.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h17 (heure française) 387
Nous reprenons nos petits vélos jusqu'à un temple blanc et doré, entouré de centaines de petits stuppas, chacun protégeant une stèle sur laquelle sont gravés des phrases en Lapi, une ancienne langue indienne.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h14 (heure française) 386
Nous poursuivons la visite de Mandalay en nous dirigeant vers un second temple. Celui-ci est immense : au fond de la grande salle, une statue de Bouddha qui malheureusement a perdu le joyau qui se trouvait à l'origine sur son front.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 20h13 (heure française) 385
Nous louons des vélos et longeons les douves de 2,2 km de long qui bordent le palais royal. Il fait excessivement chaud, nous nous réfugions donc à l'abri du soleil, dans un temple en bois pour reprendre des forces.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h58 (heure française) 384
Ne souhaitant pas dormir à Pindaya, nous prenons (par chance, il y en a un) le bus de 18h pour Mandalay. Il s'agit d'un minivan qui fera principalement son trajet de nuit : nous arrivons vers minuit à notre hôtel. En route, nous empruntons une petite route escarpée et en travaux, pas de sous rassurante. Mais la lune, lumineuse, est là pour veiller sur nous.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h54 (heure française) 383
On a trouvé de la documentation officielle, pour ceux qui se posent des questions.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h45 (heure française) 382
Certaines statues de Bouddha veulent se faire remarquer, et elles y arrivent très bien !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/06/2018 à 19h38 (heure française) 381
La raison de l'étape à Pindaya, même si nous n'y dormirons pas, consiste en une immense grotte entièrement remplie de statues de Bouddha de toutes tailles. Il y en aurait 8097 exactement. Les statues sont dorées, ce qui rend l'ensemble tout à fait homogène et esthétique. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage Bouddhiste, nous croisons donc plusieurs Birmans venus ici pour se recueillir.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 23h14 (heure française) 380
Mais ce n'est pas fini, car il reste plus de 30 kilomètres à parcourir. Nous étudions les solutions : taxi, trop cher, bus, dans trop longtemps, moto-taxi, trop long, et stop, imprévisible. Nous continuons sur notre lancée et remarquons un camion qui s'apprête à partir exactement dans la bonne direction. Nous demandons si nous pouvons monter à l'arrière. Le chauffeur ne parle pas un seul mot d'anglais, pas un seul du tout, mais acquiesce. Vu comme ils sont toujours sympas, on ne s'inquiète pas. Nous nous retrouvons donc à l'arrière ouvert d'un petit camion entre :
- des noix de coco
- des tuyaux en plastique de 6 mètres de long
- 4 Birmanes
- d'énormes sacs de biscuit apéritif, type chips à la crevette pimentées
- plein de boîtes
Le paysage défile, beau comme très souvent dans ce pays, mais il se met à pleuvoir. Nous avions sorti nos veste, mais l'eau coule dans la benne ! Le cul-cul s'humidifie sérieusement, mais l'ambiance est bonne alors on s'en moque (tant que ça ne dure pas deux heures).
À mi-parcours, le chauffeur s'arrête et tout le monde sort. Nous immédiatement littéralement au milieu de nulle part, ou pas exactement, car chez lui. Il nous fait signe de nous attendre dans son petit magasin, qui propose des pièces pour scooters, des boissons, des piles, des chapeaux et pas bien grand chose d'autre. Il revient 15 minutes plus tard, sa benne vide, et nous ré-embarque pour la deuxième partie.
Nous avons le droit à la musique plein pot, mais il nous propose rapidement de mettre notre musique grâce au bluetooth. Génial ! Désireux de lui transmettre une certaine culture fidèle à la notre, nous banissons les excréments auditifs tels que Fianso et autres Justin Bieber. Notre courte playlist sera :
- We are the world, Michael Jackson
- Lemon tree, Fool's Garden
- On ira, Jean-Jacques Goldman
- Move your feet, Junior Senior
À destination, nous offrons tout de même un petit billet à notre pilote. Le coquin, bien conscient des tarifs habituels en minivan, nous demande le double. Nous acceptons en brochant un peu, mais bon, on a pu chanter à tue-tête !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h54 (heure française) 379
Là, nous nous renseignons et apprenons qu'un bus se rend à Pindaya, mais qu'il met deux heures pour y aller, et qu'il part dans deux heures, à 14h. Ne souhaitant pas poireauter, nous décidons de tenter notre chance et de faire du stop. Le long de cette route, il y a beaucoup de voitures, pourquoi ne pas essayer ?
Nous tendons la main (en Asie du Sud-Est, pas de pouce en l'air !). Quelques véhicules nous ignorent où sont déjà plein. Au bout d'une minute seulement, l'un d'eux s'arrête, mais nous ne nous réjouissons point : il s'agit d'un pick-up de la police... Peut-être est-ce illégal de faire du stop en Birmanie, et qu'il faut pour les conducteurs une licence pour les conduire, comme les guesthouses une licence pour le loger ? Et bien pas du tout ! L'agent, super sympa, nous demande où nous souhaitons aller. Malheureusement, il ne va pas jusqu'à Pindaya, mais s'arrête à Heho, exactement sur la route. Nous montons joyeusement à l'arrière, relativement protégé par le fragile toit en bâche, puis s'élançons.
Il nous avance de plus de 15 kilomètres. Nous remercions chaleureusement cet agent de sécurité de l'aéroport de Heho qui ne demandait rien (et a même refusé) en échange du service rendu...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h44 (heure française) 378
L'objectif de cette nouvelle journée est de rejoindre Pindaya, à quelques 60 kilomètres de Nyaungshwe. Il n'existe pas de bus direct pour s'y rendre. La route n'étant pas très longue, nous decidons de faire du stop.
L'idéal serait de visiter la Golden Cave de Pindaya (seule chose à vraiment faire là-bas), puis trouver un bus de nuit qui nous emmène à Hsipaw, à 300km au nord.
Nous prenons tout d'abord un tuk-tuk qui nous emmène pendant 12km jusqu'à Shwenyaung, au bord de la route principale.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h26 (heure française) 377
Et un Tim qui s'improvise en chef.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h24 (heure française) 376
Et une Sophie au cœur de l'action.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h21 (heure française) 375
Il y a au marché tout ce dont on pourrait avoir besoin : fruits, légumes, herbes, poissons, viandes. Avec la garantie fraîcheur !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 22h18 (heure française) 374
Le cours de cuisine commence par un tour au marché. En plus des fruits et légumes habituels, nous voyons un homme décapiter un poisson, lui enlever ses écailles et ses entrailles. Autant vous dire qu'à 9h du matin, ça pique un peu. Notre chef cuisinier achète quelques victuailles et nous emmène dans son restaurant. Nous choisissons chacun 2 plats (un poisson au curry et une salade de fleur Marlar pour Tim, un curry de citrouille et une salade de nouilles (spécialité de la province de Shan) pour Sophie). Avec les copains du trek et de nouvelles recrues, nous sommes une quinzaine à faire ce cours. Heureusement, l'organisation est impeccable et les recettes nous sont expliquées au fur et à mesure que nous les préparons. Il est enfin l'heure de déguster nos bons petits plats ! Un vrai délice !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h40 (heure française) 373
Au réveil, quelle bonne surprise : il pleut des trombes et des trombes d'eau ! Les prières des paysans ont bien été entendues. Nous saisissons ce prétexte tout à fait bienvenu pour nous reposer. Les dernières semaines ont été très intenses et cette journée nous fait le plus grand bien. Nous nous installons à la terrasse d'un petit restaurant a la cuisine Shan, et regardons la pluie tomber. Le soir, nous retrouvons les copains du trek dans un restaurant indien, où nous buvons 1,5 litre de bière pour 0,5€ !
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h37 (heure française) 372
Les Birmans ne perdent pas le Nord, encore moins avec des pubs comme ça sur le lac pour les orienter.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h07 (heure française) 371
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 20h03 (heure française) 370
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 19h15 (heure française) 369
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/06/2018 à 19h09 (heure française) 368
La marche, c'est terminé ! Après plus de 60 kilomètres parcourus, nous arrivons heureux, et fiers de l'effort accompli. Nous ne nous séparons pas pour autant : la ville d'arrivée, Nyaungshwe, est de l'autre côté du lac Inlé, que nous rejoignons dans un long bateau au raz de l'eau.
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 08h18 (heure française) 367
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 08h14 (heure française) 366
En approchant de cette structure en bambou, nous lâchons en rigolant : "Qu'est-ce donc ? Un lance-roquettes en bambou !?". Et oui. Sans blague. Les locaux projettent dans le ciel des sortes de feux d'artifice à partir de celui-ci. L'objectif : faire tomber la pluie...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 08h11 (heure française) 365
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h45 (heure française) 364
Mettez-vous pendant une seule minute à la place de cet homme. Imaginez sa vie, ses journées, ses routines...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h41 (heure française) 363
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h35 (heure française) 362
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 02/06/2018 à 07h29 (heure française) 361
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h31 (heure française) 360
La terre est la ressource essentielle des gens qui vivent ici. Cultivées sans cesse par des moyens motorisés ou non, on trouve des rizières mais pas seulement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h15 (heure française) 359
Et là, sortie de nulle part, des rails. D'après les guides, il n'y a qu'un train par jour. Vu la tête du métal, des traverses, des semelles et des crampons, il ne doit pas aller bien vite...
Nous les suivrons pendant plusieurs kilomètres, jusqu'à la petite gare de Myindaik, où un thé et un biscuit nous sont offerts.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h09 (heure française) 358
Régulièrement, de grandes bâches sont étendues au soleil. Dessus, des feuilles de thé sèchent lentement, et parfois, une femme participe au processus en les remuant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 21h07 (heure française) 357
Nous ne manquons pas de prendre de l'altitude, même si nous sommes partis de haut : Kalaw est à 1300m.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 20h55 (heure française) 356
Nous nous rendons chez Uncle Sam à 8h du matin, où nous retrouvons nos amis randonneurs. Nous sommes finalement 9 touristes (2 Lituaniens vivant à Londres, 2 Hollandais, 1 Ecossaise, 1 Australienne, 1 Allemande et les 2 petits Frenchies que nous sommes) à faire le trek, accompagnés par 2 guides qui parlent anglais. Nous marcherons 22 kilomètres, tout d'abord en direction d'un réservoir construit par les Anglais, puis dans la jungle birmane pour ensuite rejoindre les champs. Heureusement pour nous, il fait beau mais pas trop chaud, ce qui rend la marche très agréable. Nous arrivons vers 16h45 dans un petit village dans lequel nous passerons la nuit. Ici, nous profitons des derniers rayons du soleil pour savourer une biere bien méritée puis filons prendre une douche. Celle-ci est constituée d'un bac en béton rempli d'eau et d'une écuelle, situés au fond du jardin. Les "murs" sont en fait des morceaux de tôle pas bien hauts. On fera même coucou aux passants en prenant notre douche ! Pendant ce temps, la famille qui nous accueille ainsi que nos guides préparent un dîner pantagruélique dont nous savourons chaque bouchée après cette bonne journée de marche. Nous nous endormons tous les 9, sur les matelas installés sur le sol, à l'étage de la maison.
Journée du 01/01/1970 Posté le 31/05/2018 à 20h23 (heure française) 355
En ce jour, nous nous levons vers 12h en raison de l'heure tardive/matinale de notre coucher. À noter que Tim s'est levé pendant seulement 20 minutes, à 8h50, afin de profiter du petit déjeuner inclus, mais servi uniquement de 7h à 9h.
La petite ville de Kalaw est tranquille. Le seul objectif de la journée est de trouver pour le lendemain un trek de troisi jours pour randonner jusqu'au Lac Inlé, à environ 50km à l'est. Après un excellent déjeuner népalais au Nayparli (cf. photo), nous nous rendons dans un premier bureau qui organise des randonnées. Là, nous rencontrons quatre touristes, qui depuis plus de 20 minutes se font expliquer le parcours en détail (trop en détail, apparemment). Après un rapide comparatif avec d'autres bureaux, nous opterons pour cette option, avec eux : Luuk, Valérie, Klaudia, Rom. Nous partageons une bière pour fêter cette nouvelle entente et allons nous coucher car demain, c'est départ à 8h, chaussures de marche aux pieds !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 16h50 (heure française) 354
Le soir, nous filons à la gare routière de Yangon pour prendre un bus qui doit nous emmener à Kalaw, plus au nord. Deux alternatives pour s'y rendre :
- Taxi, 7000MMK (soit 4,47€), 45min
- Bus local, 200MMK (soit 0,13€) par personne, 1 heure
Le choix est vite fait, même si, et nous ne pouvions l'anticiper, nous nous retrouvons dans un bus complètement blindé de locaux qui nous regardent comme si nous étions des animaux de foire. C'est amusant !
La gare routière est un dense grouillement de compagnies de bus, s'étalant sur plusieurs kilomètres carrés. Encore une fois, des habitants très sympathiques nous aident et nous orientent sans rien demander en retour. De la gentillesse pure...
Nous trouvons notre bus de la compagnie Élite, et découvrons avec joie que chaque siège a son écran individuel, une prise USB, une bouteille d'eau, une petite boîte avec des pâtisseries dedans, bref, le bonheur ! Nous regardons Thor Ragnarok sur la tablette, car le film Drive sur les écrans du bus ne fonctionnent pas très bien.
Un arrêt pour dîner nous fait réaliser qu'il pleut des trombes dehors. La gentillesse des Birmans est encore mise à l'épreuve, mais c'est un sans faute : ils nous accueillent au restaurant en tenant des parapluies au dessus de nos têtes sur les trois mètres qui séparent la porte du bus et l'entrée !
Nous arrivons à 4h du matin à Kalaw, qui semble être bien calme même la journée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 16h23 (heure française) 353
Nous profitons de cette journée pour rester tranquille et récupérer un peu des journées précédentes, bien chargées. Notre hôtel est très correct, le wifi performant et le jus d'orange (en poudre...) illimité !
Un des objectifs reste de trouver une assurance voyage pour la suite de notre périple. Malheureusement, après plusieurs coups de fil, aucune compagnie n'accepte d'assurer de gentils voyageurs qui se trouvent déjà à l'étranger. Nous étions à deux doigts de souscrire auprès d'April, qui impose un délai de carence de 3 jours, mais un énième appel pour leur demander que le fait que nous souscrivions en étant déjà à l'étranger soit écrit noir sur blanc sur le contrat afin qu'il ne soit pas caduque en cas de souci les a brusquement fait changer d'avis :
"Ah, non, la souscription en étant déjà à l'étranger, ce n'est plus possible monsieur, désolé !
- Mais, madame, c'est le troisième devis que je reçois avec un lien de paiement pour le régler !
- C'est une règle toute récente.
- J'ai eu deux de vos collaborateurs il y a moins d'une heure qui m'ont clairement confirmé que c'était possible.
- Désolé, vous êtes le premier monsieur."
Mon c*l je suis le premier. Nous soupçonnons très sérieusement une arnaque...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h59 (heure française) 352
Au beau milieu d'une intersection, au cœur même du centre-ville, la Sule pagoda s'élève, se moquant de la circulation des bus et des voitures, qu'elle a vu naitre, comme les immeubles qui l'entourent. Elle aussi comporte son lot d'or, de joyaux et de clochettes au sommet de son chedi. Nous en faisons le tour, tout doucement, avant de nous asseoir pour observer les rituels locaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h56 (heure française) 351
Le musée national est un énorme bâtiment cubique de 5 spacieux étages. Nous y arrivons une grosse heure avant la fermeture (à 16h30), ce qui nous oblige à sacrifier deux étages.
Il présente principalement d'anciens objets royaux, dont un trône massif doré couvert de sculptures ayant la forme d'un portique, et des accessoires en or massif, ainsi que des objets traditionnels des différentes ethnies du pays.
Nous sommes véritablement les seuls. Souvent, c'est très mal éclairé. On doit observer certains trésors dans une salle sombre sécurisée avec des barreaux et des vitres. Grand prix du musée le moins interactif de l'Asie du Sud-Est 2018.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h55 (heure française) 350
Sophie ne le sait pas encore, mais la mixture aromatisée qu'elle tient dans ses mains est vraiment, vraiment dégoûtante. Elle arrivera en fin de compte à s'en débarrasser auprès d'un petit enfant qui semblera adorer le breuvage : pédosadisme !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h49 (heure française) 349
Du parc, nous apercevons la Shwedagon pagoda, visitée la veille. Déjà haute, brillante, et perchée sur sa colline, difficile de la louper.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h48 (heure française) 348
Après un délicieux repas (pour changer du riz, on a mangé des frites au cheddar et bacon dans un fastfood nommé "Potato Break"), nous allons au People's park. Ce parc est très bien entretenu, très joliment fleuri et surplombé par la grande pagode en or. Un pont suspendu, un avion autrefois de Myanmar Airways et une fontaine aux éléphants sont des étapes de notre balade. Ici encore, les stars que nous sommes apparemment devenues se font prendre en photo avec et par des locaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h45 (heure française) 347
Ce bateau complètement incongru est en fait un très bon restaurant où des spectacles de danses traditionnelles ont lieu. Nous n'en profiterons malheureusement pas, mais restons subjugué par ce curieux et somptueux bâtiment.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h44 (heure française) 346
Nous retournons au Kandawgi Park, et montons au sommet de l'Utopia Tower. Il s'agit d'une tour très étrange en béton imitant une pile de roches sans fenêtre. Dans cette tour de trouve une petite école supérieure, des salles de karaoké et un hôtel... Depuis le haut de la tour, nous avons une vue à 360 degrés sur le parc et la capitale.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h41 (heure française) 345
Il s'agit de l'unique synagogue de Yangon, et même du pays. Elle est tenue et entretenue par une même famille depuis des générations.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h40 (heure française) 344
La ville comporte une communauté musulmane importante et donc quelques mosquees. Cette dernière se trouve être le plus ancien lieu de culte musulman de la ville, puisqu'elle date de 1826.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h36 (heure française) 343
Nous devenons stars d'un soir, lorsque des Birmans insistent pour être pris en photo à nos côtés. Sophie devra même porter un bébé, sans avoir le choix, qui n'appréciera guère le changement de maman ! Une séance de shooting se met en place : nous sommes presque aussi populaires que Bouddha !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h26 (heure française) 342
Pour clôre cette longue et chaude journée en beauté, nous empruntons les escaliers majestueux de la grande pagode d'or : la Shwedagon Pagoda. Il s'agit d'un temple couvert d'or, dans lequel se trouve des cheveux de Buddha. Le sommet de la pagode est constitué de cloches en or et de pierres précieuses (rubis, jade, émeraude) qui scintillent tour à tour selon la lumière. Ici encore, un jeune homme nous aborde et nous fait découvrir mille et une merveilles que le temple recèle. Ses explications sont précieuses et sur ses conseils, nous jetons de l'eau bénite sur une statue de Bouddha pour que nos vœux soient exaucés.
C'est peut-être le bâtiment le plus extraordinaire que nous voyons depuis le début de notre voyage...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h24 (heure française) 341
Nous sommes agréablement surpris de voir qu'outre l'agitation des ruelles de Yangon, il est facile de trouver des espaces verts plus reposants. Au milieu de ce parc se trouve un grand lac bordé par un ponton en bois. Il faut être bien vigilant en empruntant ce ponton car on risque de passer à travers à tout moment. Nous savourons une sangria (en promo ce jour là) à la terrasse d'un grand restaurant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h22 (heure française) 340
Après un délicieux repas lors duquel nous découvrons la cuisine de la région Shan, direction le jardin zoologique de Yangon ! Nous sommes impressionnés par les tigres, rhinocéros, hippopotames et jaguars mais le clou du spectacle reste le singe qui a véritablement "pris son pied" en nous regardant droit dans les yeux. Assez perturbant...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h18 (heure française) 339
Cet obélisque esthétique et design, prend des couleurs quasi surnaturelles au coucher du soleil. On l'admire puis l'admirera encore le soir avec une délicieuse Myanmar presque fraîche.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h16 (heure française) 338
Nous nous rendons au pied du magnifique monument de l'indépendance (décrétée le 4 janvier 1948), situé dans le parc Maha Bangdula. Le parc est bordé par d'imposants bâtiments (le palais de justice et la mairie) et l'ombre de grands arbres nous aide à supporter la chaleur écrasante de la ville. Un jeune birman nous accoste et propose de nous faire découvrir la ville. Nous le suivons jusqu'à ce qu'il nous emmène dans un port pour nous faire prendre un bateau en direction opposée de tous les points d'intérêt conseillés par le Lonely Planet. Nous refusons donc et prenons à notre tour notre indépendance (décrétée le 21 mai 2018).
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h14 (heure française) 337
Rédaction en cours...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/05/2018 à 15h08 (heure française) 336
Qui a dit qu'un passage de frontière, c'était tranquille ? Certainement pas nous. Au moment de faire le check-in à l'aéroport, l'hôtesse nous demande de présenter un justificatif de sortie du territoire birman par voie aérienne. Évidemment, nous n'en n'avons pas car nous avons prévu de sortir du Myanmar en bus. Après lui avoir expliqué et lui avoir proposé de lui montrer nos billets vers la France au départ de Bangkok, elle appelle sa boss. Après discussion et une petite sueur froide, la manager accepte d'enregistrer nos bagages et nous dit qu'elle ne se portera pas responsable en cas de soucis à la douane au Myanmar. Nous montons dans l'avion pas très rassurés, choisissons la file d'attente à la douane birmane en fonction de la tête de l'agent, et passons sans problème ! Ouf !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h23 (heure française) 335
Encore merci d'être venu et de nous avoir tant fait rire ! On se retrouve en France dans quelques longues semaines...
Bisous !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h19 (heure française) 334
La journée se termine, et pour assurer l'avion du lendemain, nous décidons de dormir à deux pas de l'aéroport. Les alternatives ne sont pas nombreuses : taxi ou bus. La première option est à environ 250000VND (soit 9,35€). La deuxième, après quelques recherches, propose un bus direct pour 9000 (soit 0,34€) par personne. En plus, c'est un bus vraiment d'ici, donc nous y découvrons la vie locale. Contrairement aux TCL, le contrôleur semble dédié au bus et contrôle tout le monde.
Nous trouvons facilement un hôtel, et même celui qui est le plus proche du terminal 2, celui qui nous emmènera à Yangon pour Sophie et Tim, et à Bangkok pour Bernie.
Nous réalisons que ce sont nos derniers instants avec notre petit Bernini favori...
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h16 (heure française) 333
Entre les ruelles de la vieille ville, emplies de magasins de souvenirs, s'élève la Cathédrale Saint Joseph. Sur le parvis, des danses par des jeunes filles en vêtements traditionnels en l'honneur de la Vierge Marie. Les danses sont accompagnées par une chorale. Vous avez déjà entendu chanter un Ave Maria en latin par des Vietnamiennes ? Nous, oui !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h09 (heure française) 332
Bonjour, aujourd'hui on a visité le temple de la littérature. Je suis sûr que tous ceux qui ont passé le Bac L auraient été ravis de découvrir ce lieu historique qui a forgé toutes les plus grandes têtes pensantes du Vietnam. Ces statues, ces lieux chargés d'histoires et même les stèles des professeurs les plus influants.
Mais bon, moi j'ai fait S donc je m'en foutais complètement de tout ça... - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h07 (heure française) 331
Petite balade ombragée et bonne bière bien fraîche, extrêmement bien venue en cette chaude journée, probablement la plus chaude du mois. À 40 centimes la binouze, on apprécie d'autant plus.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h04 (heure française) 330
Plutôt classe, mais jaune, très jaune.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 14h02 (heure française) 329
Il s'agit d'un immense cube austère surveillé scrupuleusement par des gardes. Nous n'y entrerons pas car les billets sont vendus uniquement jusqu'à 10h30. Ho Chi Minh est vénéré par les Vietnamiens pour avoir guidé la réunification entre le Vietnam du Nord et le Vietnam du Sud. Il est mort en 1969, avant que celle-ci ait réellement lieu.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h51 (heure française) 328
En chemin vers le mausolée d'Ho Chi Minh, nous traversons une voie ferrée en plein centre-ville. Celle-ci se glisse entre les ruelles étroites, si bien que depuis chez eux, les habitants pourraient presque serrer la main des voyageurs.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h47 (heure française) 327
Le rideau s'ouvre. Les lumières s'éteignent. Le spectacle commence ! Au centre, un bassin sombre et mystérieux, dévoile acte après acte les scènes de vie des campagnes Vietnamiennes d'antan. Autour, sept musiciens armés d'instruments d'une autre époque nous font voyager, rêver et nous immiscent dans les rizières. Licornes, dragons et phœnix virevoltent dans le bassin sur un rythme effréné.
Spectacle inoubliable et surprenant qui nous a transporté hors de l'agitation de Ha Noï.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h44 (heure française) 326
Nous faisons le tour d'un lac situé dans la vieille ville. Un joli pont rouge, assaillis par les touristes qui se prennent en selfie (nous n'y échappons pas, et parvenons même à décrocher un sourire à Bernie ; regardez comme il est heureux !) permet d'accéder à un petit temple au milieu du lac.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h40 (heure française) 325
Nous quittons Cat Ba et sa relative tranquillité pour rejoindre l'effervescence d'Ha Noi. Sur le trajet, nous prenons un bac pour rejoindre le continent. Nous avons la chance de voyager un vendredi, car le weekend, la queue pour accéder au bac mesure 3-4 kilomètres et peut durer plusieurs heures. La compagnie de bus est parfaitement organisée. Le "bus attendant" demande à chaque groupe sa destination à Hanoï, puis organise l'arrivée dans la ville pour déposer chacun à proximité de son lieu d'arrivée. Nous ne marchons donc que 5 minutes pour rejoindre notre hôtel. Mauvaise surprise : suite à une erreur entre l'hôtel et booking.com, la chambre que nous avions réservée n'est plus disponible. Le site est extrêmement mal foutu et ne permet, ni à l'hôtel, ni au client d'annuler la réservation le jour J. Nous découvrons avec stupeur que les coordonnées bancaires nécessaires pour réserver une chambre sont allègrement communiquées à l'hôtel, même si le paiement doit se faire en cash à l'arrivée. Pas très rassurant... Après discussion avec le manager de l'hôtel, nous parvenons à un accord et changeons d'hôtel.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h37 (heure française) 324
La vue, légèrement plus haute que la moyenne des rochers des la baie, permet encore une fois d'appréhender l'immensité du site.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h28 (heure française) 323
Nous aurons vraiment slalomé sans cesse à travers cet indéfinissable labyrinthe de roche à pic.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h07 (heure française) 322
Réveil en douceur sur les eaux paisibles de la baie d'Ha Long. Sur le pont, de délicieuses crêpes à la banane nous attendent. Le bateau repart pour jeter l'ancre près d'une petite île. Nous montons sur nos kayaks, nous contournons un îlot, les vagues sont plus fortes puisque nous nous approchons du grand large et nous rejoignons la petite île. Nous en profitons pour nous baigner, l'eau est divinement chaude. Nous regagnons ensuite le bateau qui nous emmène vers la Monkey Island. Cette île, comme son nom l'indique, est habitée par de nombreux singes, et visitée par de (très) nombreux touristes. Une sacrée grimpette, sur des roches tranchantes, glissantes et abruptes, permet d'accéder à un point de vue à 360 degrés. La plupart des touristes, complètement inconscients, entreprennent cette escalade en tongs. Malgré la difficulté du parcours, qui plus est sous un soleil de plomb, la vue au sommet est absolument incroyable. Nous dominons la baie d'Ha Long et le spectacle nous enchante. En regagnant la plage, nous nous baignons pour faire redescendre la température. Le bateau nous ramène à Cat Ba. La croisière s'achève déjà.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 13h06 (heure française) 321
Le soir, il faut penser au déjeuner du lendemain. C'est donc un concours de pêche qui s'improvise sur le bateau. Une puissante lampe (alimentée par le groupe électrogène qui embaume l'air marin) éclaire l'eau juste au bord du bateau. Les calamars sont attirés par les appâts en plastique qui reflètent la lumière, et pan/gloup/paf/slurp ! (quelle est l'intersection appropriée ?) ils se retrouvent embrochés, hors de l'eau.
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h58 (heure française) 320
Tous les repas sont pris à bord, préparés par un des deux membres de l'équipe a l'arrière du bateau. À chaque fois, c'est un véritable régal !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h41 (heure française) 319
Ne dirait-on pas la porte plurimillénaire de la demeure de Poséidon ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h38 (heure française) 318
Alors, combien de temps va-t-il tenir debout encore ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h35 (heure française) 317
Ce serait bête d'aller se perdre dans les rochers et tomber en panne... Quoique, on peut toujours ramer !
Journée du 01/01/1970 Posté le 24/05/2018 à 12h33 (heure française) 316
Difficile de choisir quelle croisière faire pour découvrir la baie d'Ha Long tellement les offres sont nombreuses et les prix varient du simple au double. Nous optons finalement pour une croisière de 2 jours et une nuit, sur un petit bateau pouvant accueillir 6 touristes. Nous nous retrouvons avec un couple de Chiliens et un Argentin, tous très sympas. Le rythme est assez pépère, puisque nous n'avons qu'à profiter et admirer le paysage en glandouillant sur le pont. Cela nous change de nos journées bien remplies depuis le début du voyage. Le soleil n'est pas au rendez-vous, mais cela n'enlève rien à l'extraordinaire beauté du paysage. Les roches karstiques, s'élèvent à pic et les vagues viennent se briser à la base de la roche, la creusant si bien que certains rochers ont presque l'air de léviter. Le bateau jette l'ancre de temps à autre pour nous permettre de nous baigner et sauter dans l'eau depuis le bateau. Bernie épate la galerie avec ces back flips. Nous faisons du kayak pour découvrir des endroits inaccessibles en bateau. Nous nous arrêtons dans un village flottant de pêcheurs où ils ont captivé un poisson énorme, aussi gros que 3 Timothé ! À la nuit tombée, nous savourons un dîner délicieux préparé à bord et pêchons du calamar. Enfin, nous essayons...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h39 (heure française) 315
Pour le retour du parc, nous avions prévu de marcher sur un tiers de la distance, afin de visiter une autre grotte qui a été exploitée en tant qu'hôpital lors de la guerre mais qui était fermée, puis de terminer en taxi ou moyen de transport similaire. Le problème, c'est qu'en fin de journée, il n'y a plus de taxi. Des scooters et motos passent régulièrement, mais pas de quoi emporter 3 personnes d'un coup. Nous arrêtons quelques petits camions, mais les chauffeurs, vraiment très gentils et souriants, ne peuvent emporter que deux personnes maximum.
Nous continuons de marcher en attendant. Dans la descente juste après un petit col, une moto s'arrête et nous propose de monter. Nous déclinons tout en rigolant et en le remerciant, car il nous semble inconcevable de monter à 4 sur son véhicule. Il nous semblAIT. Avec sa main, car ne parlant pas anglais, il nous fait comprendre que si, en se serrant, ça passe. Et c'est passé : 4 personnes, 3 sacs, au milieu de nulle part, sans casque, à 40km/h, en montée, en descente, sur une moto standard ! Il nous fait gagner 4 ou 5 kilomètres, ce qui nous réjouit vraiment. Nous lui proposons de l'argent et des bonbons, qu'il décline même après avoir insisté. Nous ne remercierons jamais assez ce Vietnamien et sa bonté spontanée...
Il nous reste quelques kilomètres à parcourir. Une grosse intersection passée, il y a un peu plus de trafic. Nous arrivons à arrêter un minibus, qui nous demande 100000VND (soit 3,73€) pour arriver à destination. Nous négocions facilement à 50000VND. La raison est simple : c'est un minibus chargé de touristes qui revient très certainement d'un tour à la journée, donc nous embarquer, c'est tout bénef' pour eux ! Tout le monde est content.
Nous arrivons finalement dans le centre-ville heureux d'avoir vécu toutes ces péripéties routières ! Il est temps à présent de réserver une croisière dans la baie qui nous attend...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h17 (heure française) 314
Dans la grotte une horde de chauve-souris dort tranquillement au plafond. Elles n'ont pas l'air effrayées par notre passage.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h15 (heure française) 313
Après une petite pause (et une petit bière), nous marchons un kilomètre le long de la route pour rejoindre la grotte de Trung Trang. Son originalité réside dans le fait que l'entrée et la sortie ne sont pas du tout au même endroit (un peu comme la grotte de Konglor au Laos, mais sans eau). Nous marchons donc le long du chemin aménagé, dans cette atmosphère rafraîchissante.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h10 (heure française) 312
Ne sont-ils pas jolis nos petits bracelets ? Dire que deux jours auparavant, nous marchions entre 1500m et 2000m d'altitude, tantôt au-dessus, tantôt au-dessous des nuages...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h06 (heure française) 311
Le deuxième point de vue s'atteint facilement à partir du premier. La vue est encore plus dingue, face à une nature aussi dense que vierge.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h06 (heure française) 310
L'ascension est une des plus humides que nous ayons jamais eue : d'une part car c'est le climat local, et d'autre part car nous suons des rus, des ruisseaux, des rivières, que dis-je des rivières, des fleuves ! La pente est raide et il y a peu d'air, donc forcément, ça goute au bout du nez !
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h05 (heure française) 309
Plusieurs itinéraires de randonnées sont possibles. Nous choisissons le plus simple en raison du temps qui nous reste. Il s'agit de deux points de vue à environ 225m d'altitude.
Le premier s'etteint au prix d'une longue durée, mais la fraîcheur de l'air au sommet mais surtout le panorama offert relèguent la transpiration au dernier plan de nos pensées.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 09h03 (heure française) 308
La journée d'aujourd'hui est consacrée au cœur de l'île de Cat Ba. En effet, plus de 75% de cette dernière est un parc naturel national, en plus d'une grande partie de ses côtes et eaux maritimes.
Pour y aller, une seule route, douze kilomètres. Nous envisageons le retour à pied. Les nombreuses navettes électriques qui parcourent la ville et qui font habituellement les allers-retours à la plage pour 10000VND (soit 0,37€) nous proposent le généreux tarif de 600000VND (soit 22,36€). Non, merci. Des motos-taxi dans le coins nous proposent 100000VND (soit 3,73€) par personne. C'est mieux, mais le petit-déjeuner nous portera conseil, car nous nous rappellerons qu'il y a des taxis classiques sur l'île. Bingo ! Le trajet est au tarif fixe de 160000VND (soit 5,96€).
Nous arrivons devant l'entrée du parc, au sein d'une petite plaine au cœur de l'île, puis pénétrons dans l'épaisse forêt qui couvre la totalité des lieux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h57 (heure française) 307
Que faites-vous habituellement, le soir ? Nous, c'est boire une bière en rooftop ! Nous nous installons face au soleil qui se couche derrière une barre de rochers karstiques et sifflons allègrement une bière/un jus bien frais.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h55 (heure française) 306
L'arrivée beaucoup trop matinale nous oblige à nous coucher pour nous reposer. Levés vers 13h, nous filons dans la ville, très touristique, située dans l'extrême sud-est de l'île. Encore un peu la tête dans le gaz, nous décidons d'aller faire trempette sur l'une des trois plages de Cat Ba, appelées Cat Co 1, 2 et 3.
Une plage n'est pas chose évidente ici, car les énormes rochers karstiques éruptant de l'eau empêchent clairement la formation de grandes plages comme dans le pays basque français par exemple. Vingt minutes de marche plus tard, et nous sommes sur la première plage : bien entretenue, elle est surchargée de Vietnamiens ! Nous continuons à la seconde, via un chemin surplombant la mer et la baie de Han La, la concurrente de la baie d'Ha Long. C'est superbe, et beaucoup trop court. Nous arrivons à Cat Co 2, moins chargée mais avec autant d'ambiance dans l'eau. Des grands travaux pour un hôtel empêchent l'accès à la plage suivante, et le soleil qui commence à baisser nous convainquent de nous baigner ici. Le sable est doux et l'eau parfaitement tiède (et très très salée) !
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h53 (heure française) 305
Au retour du trek, nous prenons une bonne douche plus que méritée. Nous trouvons ensuite un ticket de bus pour rejoindre Cat Ba. C'est une ville balnéaire dans la baie d'Ha Long, sur l'île éponyme. Autant dire que Sapa et Cat Ba n'ont pas grand chose à voir, séparés de plus de 450km, entre montagne et mer. Heureusement, il existe des des bus de nuit, qui partent vers 20h pour arriver vers 6h le lendemain matin. Nous en réservons un pour 450000VND (soit 16,77€) par personne.
En attendant, Sophie propose un massage des pieds, que nous faisons avec plaisir, sans Bernie. En effet, cette tapette serait, je cite, "trop chatouilleux des pieds". Nous n'oublions pas de dîner, au sommet d'un hôtel, dans un restaurant complètement vide. Quelques rayons de soleil percent encore les nuages pour se refléter intensément sur le petit lac de la ville.
Le bus part à l'heure, mais le sommeil est difficile, avec les virages, la lumière, un gamin qui régurgite, la pause à minuit, et le changement de bus à 4h du mat.
Voilà la mer, qui place tous les désagréments derrière nous...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/05/2018 à 08h46 (heure française) 304
Adieu les rizières à perte de vue, adieu les Hmongs...
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 22h12 (heure française) 303
Aujourd'hui, c'est Mama Mei qui nous accompagne. Moins bavarde, un peu plus âgée, elle ne connait pas moins tous les sentiers et canaux de la région.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 22h10 (heure française) 302
Forcément, ils y a des Chinois pour bousiller le paysage. Espérons que ce barrage qui ne va pas tarder à inonder le fond de la vallée profite aux locaux...
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h56 (heure française) 301
Nous prenons des forces en mangeant les délicieuses crêpes au miel et à la banane préparées par Mama Mei. Elle nous emmène ensuite près d'une cascade, puis nous nous enfonçons dans une forêt de bambous où vivent de bonnes grosses araignées comme Sophie les aime. Nous ressortons dans les rizières, d'où nous pouvons admirer la vue magnifique sur les montagnes environnantes, nous traversons un village Zao, habité par l'une des nombreuses ethnies qui peuplent les montagnes et nous regagnons Sapa, derriere un long col, pour clore ces trois jours de marche.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h45 (heure française) 300
Pour cette deuxième nuit, nous affrontons une réalité plus sommaire que lors de la première. Youpi, enfin une occasion d'utiliser la frontale autre part que dans une grotte !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h39 (heure française) 299
Alors que certains peuvent s'offrir un moteur à essence pour labourer leurs rizières, d'autres continuent d'exploiter ce que la nature propose : les animaux. Ici, un buffle avec sa charrue, comme il y a des centaines d'années.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 21h22 (heure française) 298
Song est notre guide pour la journée. Son très bon niveau d'anglais nous impressionne ; impossible, comme elle l'affirme, qu'elle l'ait appris au fil des touristes qu'elle a croisé. Son humour emplit la balade de joie en permanence !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 20h35 (heure française) 297
Nous nous réveillons comme des fleurs après une bonne nuit réparatrice, où nous avons pu dormir "like cochons", d'après l'expression de Song, notre guide de la journée. La qualité du sommeil chez les Hmongs est très probablement liée à la quantité d'Happy Water ingurgitée avant de se coucher. Ils n'en boivent a priori qu'un jour sur deux, le jour "sans" étant consacré à se remettre des excès de la veille.
Song a 20 ans, elle s'est mariée à 17 ans et a déjà deux enfants. Elle parle très bien anglais, même si elle n'est jamais allée à l'école. Elle nous emmène crapahuter dans les rizières et découvrir ses belles montagnes. Bernie et ses petites chaussures ne font pas les malins et glissent sur les pierres et les chemins mouillés par la pluie alors que Song, en tongs et portant son bébé de 7 mois sur le dos gambade comme un lapin. Il pleut à peu près toute la journée, mais cela est peut-être plus appréciable que de marcher en plein caniar.
Nous arrivons chez Mama Mei, notre hôte pour cette nuit. Nous qui voulions de l'authenticité, nous avons été servis ! Mama May habite une maison en bois sans fenêtre et avec un unique néon. Nous allons nous doucher chez sa sœur, qui vit deux maisons plus loin, car Mama May n'a pas de douche et nous nous soulageons dans une cabane, derrière l'enclos du cochon. Épique et authentique !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 19h55 (heure française) 296
La première nuit se passe chez la famille de Sei, dont la belle-sœur a un oncle qui a une sorte de grange aménagée. Attention, c'est bien plus rudimentaire qu'on peut l'imaginer ! La vue est ici aussi splendide que la vie est simple...
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 19h40 (heure française) 295
Sei, jeune Hmong de seize ans au bon niveau d'anglais, nous guidera toute la journée. Nous apprendrons qu'elle est mariée depuis un mois.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/05/2018 à 19h35 (heure française) 294
Une guide de seize ans, de l'ethnie Hmong, nous convainc de la suivre pour trois jours d'aventure loin des circuits touristiques. C'était sa sœur avec qui nous avions discuté la veille. À peine partis, nous nous enfonçons dans la forêt, dense et humide, entre les cultures de fleurs et de thé.
La ville, bruyante et épuisante, laisse rapidement place aux rizières, aux paysages magnifiques et à la brume permanente qui chevauche gracieusement les crêtes des montagnes. Dans ce paradis au bout du monde, sous le soleil brûlant, nous savourons chaque moment.
Arrivé chez l'habitant, nous découvrons que les chèvres et les poules seront sûrement nos compagnons pour cette nuit. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h16 (heure française) 293
Arrivés à l'aéroport de Ha Noï, nous refusons les avances des dizaines de taxis et moto-taxis pour rejoindre à pied des guesthouses, dans l'espoir que l'une d'entre elles vende des tickets de bus pour Sapa. Nous en testons cinq qui, à défaut de vendre des tickets, nous indiquent un croisement de route. Nous nous y rendons et un homme nous explique que les bus en direction de Sapa passent par ici. Nous n'attendons que 20 minutes pour qu'un bus arrive et que nous montions dedans. Après quelques heures de route et un embouteillage au milieu des montagnes, à cause de deux camions s'étant emboîtés en se croisant dans une épingle à cheveux (cf. photo), nous arrivons à Sapa vers 14h. Nous n'en revenons pas car même dans nos rêves les plus fous, nous arrivions au mieux vers 18h, voire le lendemain matin si nous ne parvenions qu'à trouver un bus de nuit. Cela nous permettra de nous reposer à l'hôtel et de prévoir le trek de 3 jours que nous nous apprêtons à faire.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h13 (heure française) 292
Après une courte nuit (deux ou trois heures de sommeil tout au plus), nous nous réveillons difficilement à 5h pour aller prendre un avion qui nous amènera à Hanoï en 1h10. Nous avons choisi ce moyen de transport pour nous éviter de faire une quinzaine d'heures de bus supplémentaires, et à 17€ le billet d'avion, le choix est vite fait. La veille, nous avions habilement réparti nos affaires entre les sacs, car nous n'avons droit qu'à un bagage en soute de 15 kilos pour trois. Les bagages à main, eux, ne doivent pas excéder 7 kilos chacun. Nous avions subtilement dérobé la balance de l'hôtel pour optimiser les bagages, l'opération nous a pris 45 minutes : un vrai casse-tête chinois, ça passe de justesse, à moins d'un kilo près.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h10 (heure française) 291
La visite de la cité pèse sur les jambes. La transpiration colle nos vêtements. Nous rentrons péniblement, survivant grâce à de furtifs bonds dans les magasins climatisés.
Quoi de mieux qu'un rooftop pour se requinquer. Cocktails et bières nous apaisants, nous regardons le soleil se coucher et être délicatement remplacé par les lumières de la ville étincelantes. Nous emplissons nos mirettes de ce magnifique spectacle.
Pour une fois Tim n'est pas radin pour s'offrir de petits plaisirs. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h03 (heure française) 290
Alors que Timothé était persuadé qu'il allait se délecter d'une délicieuse glace à la vanille, voilà qu'au bout de la troisième léchouille, un goût suspect persiste. Il s'agit d'une glace au durian, ce fruit dont l'odeur est tellement infecte qu'il est parfois interdit dans les hôtels (sous peine d'amende, véridique) ou les transports. Quelle ne fut pas sa déception... Beurk !
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 21h00 (heure française) 289
Attention aux gros chaudrons ! - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h58 (heure française) 288
Sous 4500 degrés, après avoir vu fondre nos deux jambes, nous pouvons apprécier la visite. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h54 (heure française) 287
Les ruines reconstruites de la citadelle sont preeeesque d'époque. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h48 (heure française) 286
Les longs, longs, trèèèèès longs couloirs sont beauuuuuux. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h42 (heure française) 285
Cette belle citadelle va nous réserver bien des surprises. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h36 (heure française) 284
Gloup gloup font les gros poissons que l'on nourrit. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h32 (heure française) 283
Huééééé ! hennit le cheval d'Agribank, nous arrivons à la citadelle. Clap clap font ses sabots. - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 20h17 (heure française) 282
Nous avons rendez-vous entre 13h et 13h30 devant notre hostel pour qu'un minibus nous récupère afin de nous amener à la gare routière. À 12h45 pétantes, le minibus est déjà là. Nous le ferons patienter une dizaine de minutes, le temps que nos souvlakis (sandwichs grecs) finissent d'être préparés. Le minibus fait ensuite un tour de la ville pour récupérer quelques touristes à leur guesthouse et nous dépose à la "gare routière" (sur un trottoir au bord de la route) qui se trouve finalement être à 600 mètres de notre hostel. Un quart d'heure plus tard, le chauffeur du mini-van qui attendait avec nous s'en va, en nous disant : "Ne vous inquiétez pas, attendez là, le bus va arriver." Nous croisons les doigts, puis tout se passe bien car le bus, quasiment vide et avec wifi, arrive tranquillement. Nous retrouvons Hué, ancienne grande capitale, trois heures plus tard.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/05/2018 à 19h09 (heure française) 281
La légende raconte que le grand Schtroumpf a mené une croisade dans cette belle ville de Hoï An. Photo de la peinture d'époque à l'appui ! - MB
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h30 (heure française) 280
N'ayant pu vraiment le terminer deux jours auparavant, nous finissons proprement notre tour dans la vieille ville. Nous allons à une expo photo d'un photographe français, Réhahn, qui partage à travers ses très beaux clichés ses rencontres avec les plus de cinquante ethnies du Vietnam.
Nous visitons d'autres maisonnées, souvent en bois et multi-centenaires, bâtiments municipaux et autres temples, témoins encore là de la vie de jadis.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h22 (heure française) 279
C'est toujours Matthieu.
Essoufflés, rafraîchis mais fatigués, nous nous délectons de la plongée de l'astre solaire dans l'immensité bleue de l'océan. Les nuages rougeoient, les éclairent fendent le ciel et les ombres noires des immeubles à l'horizon disparaissent lentement avec le bruit de la ville. La poésie ne suffit pas à décrire ce moment inoubliable entouré de deux superbes amis...
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h20 (heure française) 278
À l'horizon, en fin d'après-midi, sur la plage, nous apercevons la métropole de Da Nang, que nous ne visiterons pas.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h17 (heure française) 277
Salut, c'est Matthieu, aka Bernie.
Après des milliers de kilomètres parcourus pour rejoindre les deux loulous et abréger mes vacances à Bali, je suis là. On m'a vendu des paysages incroyables et des moments inoubliables... Je passe 3 heures à faire des pâtés de sable avec Timothé sur la plage d'Hoï An. Mais effectivement sous un magnifique coucher de soleil surplombant cette plage paradisiaque :)
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h13 (heure française) 276
Pfiouuuuu, encore des ruines de temples à décrire...
En bref : temples chams - patrimoine UNESCO - du VIIème au XIIIème siècle - briques rouges.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 10h06 (heure française) 275
Aujourd'hui, pour changer, nous... louons des scooters ! Première destination à My Son, au sud-est, et seconde destination à An Bang beach, au nord-est.
Nous ferons presque 100km dans la journée, et notamment l'aller-retour à My Son, distant de 41km, en deux fois une heure et trente minutes. Pas mal une moyenne à 27km/h, n'est-ce pas ? Plein d'éléments pimentent la route : les nids de poule, les autres usagers, les tas de graviers sur la chaussée, mais aussi et surtout la voie ferrée sur laquelle le train fait des manœuvres en marche avant puis marche arrière !
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 09h50 (heure française) 274
Hoï An a deux caractéristiques citadines de renommée quasiment internationale : sa vieille ville avec son quartier piéton, et ses innombrables boutiques de tailleur. Il y en aurait plusieurs centaines d'après le Lonely Planet ! C'est tentant de se faire un costume ou des chaussures sur mesure, mais le poids et la place des sacs (que nous comptons trainer encore plus d'un mois et demi) nous ramènent à la réalité. Les rues piétonnes sont très bien conservées, et parsemées d'anciennes bâtisses qui se visitent, à l'héritage principalelemnt nippon et chinois, en particulier un charmant petit pont japonais.
Au cours de la balade, la pluie nous surprend. Le spectacle est hilarant : tous les touristes chinois achètent immédiatement auprès des nombreux vendeurs ambulants des capes imperméables qui les font ressembler à un lâcher de capotes sauvages. Sophie attendra une heure avant d'adopter cette nouvelle mode asiatique. Tim l'assumera-t-elle encore longtemps ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 09h42 (heure française) 273
Après deux heures d'attente devant une guesthouse repérée sur Agoda, et une petite soupe de nouilles chaudes pour Sophie car nous avions été privé de dîner dans le bus de nuit, nous pionçons quelques heures afin d'être en forme pour accueillir Bernie (notre ancien coloc) qui nous rejoint ce jour !
Après moult câlins et bisous, même s'il a décidé de faire la gueule sur toutes les photos du voyage (sauf celle-ci capturée inopinément), nous partons gaiement dans la vieille ville, à deux pas.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 09h39 (heure française) 272
Subjugués par la beauté du Truc Temple, nous ne voyons pas les heures passer. À 16h, heure supposée du pick-up à l'hôtel, nous sommes encore perdus dans un dédale de routes de 1 mètre de large avec une pente à 18 degrés. Nous rendons finalement notre bécane et rejoignons notre hostel à vitesse grand V (pas comme le bus que nous nous apprêtons à prendre). Heureusement, les Vietnamiens, d'habitude si ponctuels, nous accordent quelques minutes de répit. Nous montons enfin dans le bus-couchette pour arriver à Hoï An à 5h du matin. Il se sera arrêté au moins 5 ou 6 fois à Nha Trang, afin de récupérer des cartons énormes et autres sacs, très certainement pour arrondir les fins de mois du chauffeur. Douze heures pour parcourir 637km : nous les avons bien senties passer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 08h40 (heure française) 271
Au sommet d'une colline adjacente au lac, une pagode se dresse entourée de luxueuses résidences et jardins. Une cloche de plusieurs tonnes est suspendue à son support. Tristement, nous ne pouvons la sonner ; il faudrait un char d'assaut à bout portant. Les moines, aussi des femmes, vêtus de gris, sourient joyeusement pour une photo.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 08h19 (heure française) 270
Après toutes ces folies physiques, nous nous dirigeons vers le lac Tuyen Lam. Entourés d'hôtels d'un standing dont même le budget total de notre voyage ne suffirait pas à nous y offrir une semaine complète, il reste calme et imposant. Fait étonnant, sur le bord de la route, au sud, se trouvent au moins une douzaines d'hôtels abandonnés, ou plutôt inachevés dans leur construction. C'est vraiment étrange, car il ne manque que les portes et fenêtres (en plus d'un coup de peinture, bien évidemment) pour le rendre habitable...
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 05h00 (heure française) 269
Quelque peu rassasiés par le roller coaster mais toujours assoiffés de vitesse et de sensations, nous décidons en passant devant de nous faire plaisir, avec le parcours d'accrobranche du parc. Nous pensions que cela allait se faire les doigts dans le nez, car les Vietnamiens ne sont pas spécialement grands et n'ont pas l'air très sportifs ! Nous rabattons nos caquets (surtout pour les deux sauts de Tarzan) et profitons de la dizaine de tyroliennes dans la pinède.
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 04h51 (heure française) 268
La question principale pour rejoindre la cascade à plusieurs centaines de mètres en contrebas est : comment y accéder ? Heureusement, mais Tim le savait très bien car il en rêvait depuis le début du voyage, il y a des petites montagnes russes qui permettent de descendre tout en bas ! À deux, nous montons dans le petit wagonnet et c'est parti ! Déjà, ce n'est pas en bambou, mais bien en métal. De plus, c'est nous qui gérons le frein, donc les sensations sont là, frôlant les arbres !
Journée du 01/01/1970 Posté le 10/05/2018 à 04h42 (heure française) 267
Aujourd'hui, nous attaquons une belle journée qui se terminera par la transition vers Hoï An avec le bus de 17h.
Toujours sur notre semi que nous domptons de mieux en mieux, nous filons vers la cascade de Datanla dont Timothé a quelques bribes de souvenirs datant de 2006. C'est une chute d'eau modeste mais qui s'intègre profondément dans la nature.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 19h33 (heure française) 266
Sur le chemin de la Pongour waterfall, nous reperons une ferme originale. En repassant devant, nous nous y arrêtons pour satisfaire notre curiosité. C'est une ferme à abeilles, dont le propriétaire a construit un petit bar pour présenter son activité. Il a plus de 400 ruches. En nous expliquant comment ça fonctionne, il sort naturellement à 30cm de nos yeux des rayons infestées de centaines d'abeilles, qui semblent cependant sereines et habituées ! Il collecte le miel bien sûr, mais aussi la précieuse gelée royale.
Nous en achetons un delicieux petit pot, pour les futurs petits-déjeuner sur le pouce.
Nous rentrons ensuite à notre point de départ, qui enclorera une boucle de plus de 100km ce jour !
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 19h21 (heure française) 265
Pour notre étape suivante, la dernière prévue de la journée, nous roulons encore pas mal en nous éloignant de Dalat, vers le sud. Mais le chemin, parsemé de milliers (sans exagérer) de motos, valait le coup. Nous arrivons au fond d'un immense cul-de-sac, et sans nous y attendre, le lit de la rivière s'élargit brusquement et son eau dévale largement une falaise à plusieurs niveaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h41 (heure française) 264
Derrière la pagode, une énorme statue nous attend. Et forcément, c'est une représentation de notre dieu préféré. Souriant ? Si peu.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h36 (heure française) 263
Cette pagode adjacente à l'Elephant waterfall est impressionnante par sa taille. À l'intérieur, de grosses statues de Bouddha et Shiva nous attendent. Étonnamment, aucun touriste n'est là en même temps que nous. Ô joie ! Nous en profitons pour joyeusement tambouriner les tambours ancestraux, sonner les cloches centenaires et frapper les gongs anciens. Ha ha ! C'est pas nous.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h26 (heure française) 262
Inutile de dire que cette cascade porte bien son nom : massive, au fort débit. Il est possible d'accéder via un passage secret à un piédestal quasiment sous la chute d'eau. Les vapeurs d'eau projetées dans toutes les directions mouillent en 1500ms. Pas besoin de plus, vraiment !
Pour les geeks, ça fait aussi particulièrement porte cachée du Mordor...
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h21 (heure française) 261
Alors ? Toute personne sensée s'est nécessairement déjà posée la question : le café ou le mouton ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 18h14 (heure française) 260
Le lendemain, nous entamons une grosse journée de visites des cascades et attractions hors de la ville. Notre premier arrêt concerne une plantation de café, comme il y en a des dizaines ici. Mais savez-vous comment retirer la couche superficielle de la graine de café le plus efficacement possible ? Les ingénieurs ne l'ont pas encore inventé... Avec des putois, pardi ! Les bestioles, en cage, sont nourries avec les graines de café fraîchement récoltées, puis les digèrent tranquillement avant des les rejeter dans leurs selles, prêtes à être nettoyées puis torréfiées. Le principe est le même avec les graines de poivre et certains oiseaux. Pas mal la nature, hein ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h34 (heure française) 259
L'après-midi, nous louons une semi-auto pour les 48 prochaines heures à 200000 dongs (soit 7,39€), afin de profiter de tous les alentours de la ville. Notre première destination est un immanquable : la Crazy house. Il s'agit d'un petit ensemble de maisons bizarres qui fait aussi office d'hôtel. Il est possible de cheminer à travers et entre celles-ci grâce à des boyaux et pontons étranges, qui peuvent parfois faire penser à des traboules. Aucun espace n'est oublié, tout est peint et sculpté, à l'image d'un Gaudi catalan.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h26 (heure française) 258
Le lendemain matin, à 7h pétantes, nous attendons le bus pour Dalat, ville montagnarde fabriquée par les Français d'à l'époque à quelques 4h30 de bus de là. Nous traversons d'abord des plaines arides, avant de pénétrer dans les hautes forêts d'altitude. Bon, au Vietnam, ça reste des pins ! Les panoramas sont superbes, même des fenêtres du bus.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h17 (heure française) 257
Quatrième étape, les dunes blanches. On se croirait réellement dans le Sahara, ou dans l'album Tintin au pays de l'or noir. Au bord d'un lac, ces grandes dunes de sable blanc sont un terrain de jeu apprécié des locaux et touristes avec leurs Jeeps et quads. Nous, nous préférons enlever nos chaussures et sauter dans le sable ! Heureusement, il n'est pas brûlant comme en beaucoup d'autres endroits. La moindre petite dune nous crève à force de redescendre de 30cm à chaque pas de 40cm.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h04 (heure française) 256
Troisième étape, le red canyon. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un ensemble de tout petits canyons dont la terre est d'un rouge-ocre vif. C'est très calme et bien aménagé, il y a même quelques emplacement pour une tente car c'est aussi un camping. Le ciel bleu sur cette terre couleur drapeau national et la mer en contrebas laissent rêveur...
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 17h01 (heure française) 255
Deuxième étape, les dunes rouges. Quelques kilomètres plus loin, sur le bord même de la route, des collines de sable se dressent face à la mer, légèrement en hauteur. Et ce qui les rend spéciales, c'est la couleur du sable, comme s'il avait été teinté de rouge. Nous les gravissons, et nous croyons vraiment dans le désert. En plus nous y sommes complètement seuls puisque c'est l'heure du déjeuner pour les autres touristes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 09/05/2018 à 16h59 (heure française) 254
Le lendemain, nous louons un scooter pour 120000VND (soit 4,42€) la journée, et filons sur les routes. Ce que nous verrons aujourd'hui est complètement inattendu. Première étape, le fairy stream, pour "Courant féerique". Alors que nous nous attendions à une jolie petite balade, voilà que le principe est différent : il s'agit de remonter un petit ruisseau, les pieds dans l'eau ! Nous laissons donc nos chaussures au début et nous lançons. L'eau n'est pas spécialement fraîche, mais cela reste agréable sous le soleil qui chauffe bien. Le ruisseau est peu pentu, mais l'eau s'écoule tout de même bien, dans un banc de sable permanent. À droite et à gauche, des palmiers, cocotiers et bananiers, mais surtout de la terre soit très rouge, soit complètement blanche. C'est assez irréel et très original, nous adorons !
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 14h25 (heure française) 253
Mui Ne est une escale touristique classique pour ses particularités naturelles, mais aussi pour sa réputation en tant que spot de kite-surfing et wind-surfing. Nous n'en ferons pas spécialement. C'est aussi le centre d'un importante communauté russe : avez-vous déjà lu un menu écrit en vietnamien-russe-anglais ? C'est un village entendu sur plus de 15km le long de la côte, dont nous n'avons toujours pas compris ou se trouvait le centre. Inutile, tant que l'on a un hôtel bon marché et un restaurant pas loin, n'est-ce pas ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 13h50 (heure française) 252
L'après-midi, l'objectif est simple : arriver à Mui Ne. La veille au soir, nous avions tenté de prendre les tickets en ligne, mais l'expérience fut mauvaise, car l'argent à été prélevé de notre compte en banque sans jamais recevoir le courriel de confirmation qui fait office de ticket... Nous nous rendons tout de même auprès du bureau de cette compagnie, Futabus, car elle est très bien réputée et bien placée en ville. C'est une place dans le bus de 16h que nous obtiendrons, car celui de 15h30 est parti à... 15h10. Nous avons du racheter des billets, mais la banque est censée nous rembourser.
Pour ces quelques 200km, le service de la compagnie est extra : lits presque couchettes individuels, bouteille d'eau, lingettes, et même, s'il vous plaît, le prêt de tongs lors des pauses afin de ne pas avoir à renfiler nos souliers enlevés au début du voyage !
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 13h49 (heure française) 251
À l'intérieur, il ne faut pas être claustrophobe ni avoir peur du noir ! Déjà qu'avec de la terre et des feuilles mortes dans les yeux...
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 12h51 (heure française) 250
Un moyen simple pour que les Américains n'accèdent pas aux tunnels ? Un système anti-obèses ! Les trappes ne mesurent que 25cm par 45cm environ. Sophie, en revanche, transite aisément.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 12h24 (heure française) 249
Douze, oui, douze ans après, Tim y revient ! Les tunnels de Cu Chi sont le point central d'un réseau souterrain annoncé à plus de 250km, pouvant s'enfoncer à plusieurs dizaines de mètres sous terre. Les Vietnamiens étaient quasiment invulnérables avec un tel avantage : furtivité, discrétion, connaissance du terrain. D'ingénieux systèmes permettaient de vivre sous terre, et notamment cuisiner, en canalisant puis évacuant la fumée de nuit.
S'y engouffrer reste quelque peu oppressant. Même si ils ont été agrandis pour les touristes, ventilés et éclairés.
Pour cette visite depuis la capitale (à environ 50km), nous avions réservé la veille un tour. L'English-speaking guide est très certainement un cousin de celui d'il y a 12 ans : c'est plutôt un English-jabbering guide ! Son accent est tel qu'on ne comprend qu'une phrase sur deux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/05/2018 à 12h15 (heure française) 248
Alors que nous étions tranquillement dans l'appartement à commencer à ouvrir nos canettes, voilà que nous entendons des explosions répétées à l'extérieur. Intrigués, nous nous précipitons aux fenêtres, pour découvrir qu'il s'agit d'un superbe feu d'artifice exactement sous nos yeux !
C'est l'équivalent chez nous les Français du 14 juillet, avec jour férié et pétards.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 11h18 (heure française) 247
Ce soir, nous accueillons à l'appart un très gentil couple d'amis de Cécile et Clémence qui s'est installé ici depuis quelques mois. Nous nous abreuvons de Ba ba ba (bière 333 Export) et même de vodka orange préparé par nos soins. Ça fait bizarre d'avoir comme un chez soi, avec une cuisine et un salon...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 11h10 (heure française) 246
L'après-midi, en guise de digestion du brunch, nous arpentons les rues de la ville et nous rendons au musée municipal.
Le rez-de-chaussée n'a pas été actualisé depuis pas mal d'années ! Imaginez une clé à molette posée sur une petite estrade avec juste derrière elle un graphe présentant les importations et exportations de l'industrie de la ville de 1980 à 2005. Et bien voilà. Une partie plus intéressante présente les us et coutumes des populations et ethnies locales, avec par exemples une description des étapes d'un mariage traditionnel et vêtements portés lors de telles cérémonies.
À l'étage, c'est autre chose. Ce n'est plus du tout poussiéreux et même presque moderne. Même si la chronologie des évènements du XXème siècle n'est pas claire du tout à notre avis, entre les Français, les Japonais, les Américains et autres envahisseurs, notre soif de compréhension de l'histoire du pays est quelque peu étanchée. Nous en concluons avec tous les éléments donnés qu'il ne faut pas faire ch*er les Vietnamiens, et qu'ils sont légitimement avides d'indépendance.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 08h01 (heure française) 245
Plusieurs moyen pour se déplacer à HCMC, outre ses petons. En fait, il n'y en a que deux au même niveau en terme de densité : les taxis classiques et les taxis-moto.
Les premiers sont immanquables, comme en France. Sauf qu'il y en a 10 ou 100 fois plus : il est quasiment impossible d'emprunter une rue sans qu'il y en ait qui passent, dans le centre-ville du moins. Ils se répartissent en plusieurs compagnies, reconnaissables à leur couleur : vert ou blanc principalement. Les arnaques semblent fréquentes : un taximètre qui tourne un peu vite, un chauffeur qui argumente que n'ayant pas de monnaie il souhaite voir votre argent et subtilise avec ses talents un petit billet, enfermement dans le véhicule... Ces exemples sont des témoignages directs que l'on a entendu de touristes français.
Les seconds sont plus discrets car sans signe distinctif immédiatement reconnaissable. Ils abordent plus facilement et fréquemment les piétons pour leur proposer leurs services. Le montant se négocie avant de monter sur l'engin, en fonction de la distance, la circulation, etc.
Personnellement, d'une part pour éviter les arnaques et d'autre part pour connaître le montant de la course avant même d'entrer dans le véhicule, nous utilisons une troisième alternative, l'application Grab. Il suffit d'avoir internet pour réserver simplement une course. Le chauffeur recevant une note et un commentaire à la fin de chaque trajet, ce n'est pas dans son intérêt d'entourlouper le client, ce qui est plutôt rassurant. Tandis que dans un taxi... souhaiteriez-vous aller voir la police qui vous demandera un généreux bakchich pour déposer plainte ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 07h48 (heure française) 244
Fier de notre rythme culinaire, initié par un cours de cuisine puis prolongé par un bon hamburgé, nous restons sur notre lancée et préparons un brunch en cette nouvelle matinée. Au menu, pain et confiture d'orange, jus de pomme et jus d'orange 100% pur jus, pancakes maison à la mangue et à la banane fraîches, mais aussi et surtout spaghetti bolognaise Panzani ! Ça faisait longtemps...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/05/2018 à 07h46 (heure française) 243
Pourquoi ne pas finir cette journée en beauté ? Sur les conseils d'Adélaïde, une amie de Sophie qui a vécu plusieurs années au Vietnam et que l'on a rencontré juste avant de partir en voyage, nous nous rendons droit dans cet étroit restaurant de burger afin de satisfaire nos estomacs, chez Marcel. Nous choisissons des mets subtils pour nos fins palais : burger raclette pour Sophie, burger au bleu pour Tim. Miam !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 20h45 (heure française) 242
Les happy jours de 17h à 20h sont les bienvenues pour déguster un petit Tanqueray tonic du 25ème étage !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 20h43 (heure française) 241
Pour clore cette journée, pourquoi ne pas admirer la ville de haut et réitérer un petit rooftop ? Nous nous dirigeons vers l'Hôtel des Arts, pour boire un verre sur la terrasse au sommet. Là, la vue est superbe ; il y a même une piscine à débordement, malheureusement réservée aux clients de l'hôtel (prix de base : 200€ la nuit).
Nous remarquons que la capitale ne semble pas autant polluée que Bangkok, car nous n'observons pas de voile de pollution à l'horizon, même proche.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 19h42 (heure française) 240
Le Palais servit jusqu'au 30 avril 1975, date de la fin de la guerre du Vietnam, de résidence présidentielle. Il y a donc la chambre et la salle de bain de Monsieur. Le reste est constitué de grandes pièces très ouvertes et vitrées dont le rôle est administratif : salle de réunion, salle de banquet, salle de conférence, salle ministérielle, etc. Le point commun à toutes ? Leur mauvais goût. Soigneusement conservées dans leur style des années soixante-dix jaunâtre, disons que nous ne nous en inspirerons point pour chez nous !
Évidemment, le communisme et plus particulièrement Ho Chi Minh sont célébrés. Ce n'est pas la seule fois qu'on va le rencontrer celui-là.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 18h23 (heure française) 239
Chargé d'une histoire dont ne ne découvrons aujourd'hui que les premisses, le Vietnam laisse visiter aux touristes un bâtiment emblématique de celle-ci, pourtant encore occasionnellement en usage : le Palais de la Réunification. Construit vers 1870 pour les besoin de la Cochinchine française, il subira en 1962 un attentat rebelle contre le président en place, qui le fera raser puis reconstruire dans sa forme actuelle en 1966.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 16h52 (heure française) 238
Au menu, rouleaux de printemps au porc et aux crevettes, puis salades de légumes aux nouilles de riz transparentes, et enfin poulet cuit dans son pot d'argile.
Nous confectionnons chacun des plats puis les dégustons au fur et à mesure. C'est assez simple car tout est déjà quasiment prêt, nous n'avons qu'à mélanger, découper, faire cuire, dresser. Nous nous régalons de nos propres mets !
La cuistot parle très bien anglais, ce qui au Vietnam est une qualité plus rare qu'il n'y paraît.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 16h40 (heure française) 237
Forts de notre survie à des heures matinales (lever à 4h30 il y a 4 jours, 4h45 il y a 3, puis 6h45 il y a 2), nous optons pour une cooking class (cours de cuisine avec théorie et pratique) à 8h45 ce jour. Nous commençons par le marché, dans lequel la cuistot nous emmène et nous présente ce qu'on y trouve : tendons de bœuf bouillis, saumon importé, légumes qui n'ont même pas de nom français ni anglais, bref, plus que tout ce dont on peut avoir besoin.
Pour l'anecdote, les crabes dans le plateau circulaire métallique ont la carapace molle !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/05/2018 à 16h31 (heure française) 236
Après avoir rapidement déposé nos affaires à l'appartement, dans lequel nous resterons trois nuits, nous filons immédiatement rejoindre les deux filles, ainsi qu'un couple de leurs amis qui les ont rejoins deux semaines plus tôt. Et hop, nous voilà déjà sur un rooftop parmi bon nombre de buildings.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 22h22 (heure française) 235
L'appartement loué grâce à Airbnb est une belle surprise. À seulement un kilomètre et demi du centre-ville, il est au 14ème étage d'un grand immeuble de plus de 20 étages, la résidence Copac Square, et la vue est splendide !
Nous sommes enfin à HCMC !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 22h16 (heure française) 234
Nous attrapons le bus de 13h30, pour 51000 dongs (soit 1,85€), qui part tout à fait à l'heure. Nous nous attendions à plus vu la circulation, mais nous arrivons à la gare routière de l'ouest de la capitale 15h30. Pas mal pour 73km !
Nous peinons un peu pour obtenir un Grab, grâce cependant au wifi d'un petit resto perdu au milieu des dizaines de bus garés là. Objectif : rejoindre l'appartement loué sur Airbnb, que nous partagerons trois nuits avec Cécile et Clémence (et deux de leurs amis), retrouvées après quasiment un mois !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h55 (heure française) 233
En marchant dans la ville, il est difficile de manquer tous les commerçants qui vendent une même sorte de produit, vue nulle part ailleurs : les bonbons à la noix de coco, spécialité de la ville. Mais attention ! En regardant de plus près, la plupart d'entre eux sont parfumé au durian, ce fruit à l'odeur pestilentielle, tellement qu'il est interdit dans les hôtels et les transports. En langage des signes improvisé, à base de nez pincé et de grimaces pour signifier quelque chose qui pue, nous faisons comprendre à une vendeuse que nous souhaitons des bonbons sans durian. Elle nous en trouve une boîte de 500g pour 30000 dongs (soit 1,09€), et nous nous régalons ! Ça a le goût d'un caramel mou à la noix de coco. Enfin un goût qui se rapproche du normal !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h42 (heure française) 232
Aujourd'hui, avant de rejoindre la capitale en début d'après-midi, nous allons visiter le musée de Ben Tre. Enfin, "essayer" de le faire. Évidemment, le samedi, il est fermé... Décidément, la nature et la culture ne se laissent pas facilement atteindre dans cette région !
Nous admirons les sculptures sur les rond-points et places de la ville, dont nous remarquons doucement qu'un thème est récurrent, et semble évoquer une guerre et des soldats...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h33 (heure française) 231
Le retour s'effectue au soleil couchant.
À noter, à certains endroits, les araignées de la taille d'une main qui tissent leurs toiles entre les câbles électriques. Sophie est ravie, surtout lorsque l'on passe entre deux poteaux : "Accélère, accélère, brrrrrrrr !".
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h29 (heure française) 230
Nous arrivons enfin au parc ornithologique. Et là, surprise ! La grille est fermée et infranchissable. Nous tentons de demander au voisin si il connaît les horaires ou si nous avons loupé un détail, du type jour férié vietnamien. Cela nous étonnerait à peine que le gardien soit en train de faire une sieste et qu'il faille le réveiller. Sans vraiment arriver à se faire comprendre, nous repartons bredouille...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h22 (heure française) 229
L'après-midi, après avoir mangé un morceau au marché, nous continuons avec notre scooter en direction du parc ornithologique de Vam Ho, à environ 40km. Nous n'avions pas spécialement d'attentes, mais la route pour y aller et en revenir est superbe. C'est propre, préservé, très vert et saturant de palmiers, beau et agréable. Contrairement à la campagne du pays précédent, naturellement un peu moins jolie et surtout déjà très sale...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 21h06 (heure française) 228
Forcément, nous nous baladons dans le centre-ville au bord de la rivière, qui, rappelons-le, est plus grosse que le Rhône ici, et parcourons les étroites allées du marché local. Nous remarquons que c'est beaucoup plus orienté fruits de mer, avec des crabes et beaucoup de poissons différents. Étonnamment, nous remarquons pour la première fois du voyage différentes variétés de riz, organisées en bacs, pour lesquelles nous n'avons absolument pas l'oeil : comme avec les Chinois, c'est tout pareil.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h41 (heure française) 227
Fidèles à nous-mêmes, nous prenons dès le lendemain du tour en bateau un bus local pour Ben Tre, ville de la province éponyme (comme Can Tho), qui nous rapproche de la capitale du pays, celuis de 8h. Lever donc à 6h45... Notre motivation sans faille nous porte encore, mais pour combien de temps ? Ce n'est pas comme si nous étions des lève-tôt en France...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h31 (heure française) 226
Le tour en bateau se terminant à 11h, nous avons le temps de profiter du reste de la journée. Théoriquement. Nous continuons par une sieste puis louons un scooter après s'être rassasiés, vers 15h30. Le centre-ville est à 7km de la guesthouse, Tim a donc le temps de pratiquer ses compétences de conduite sur les routes vietnamiennes ! C'est complètement dingue, mais étonnamment fluide. On ne se sent pas en danger, tout le monde faisant attention à tout le monde. La clé ? Pas de mouvement ou virage brusque. À savoir qu'il y a dans les rues une voiture pour cinquante motos.
Can Tho est déjà une ville de province qui semble plus développée que ses homologues cambodgiennes. C'est plus propre, il y a plus d'enseignes bien éclairées, c'est globalement plus accueillant. Nous admirons entre les quais contre la rivière et un marché de nuit notre première statue de Ho Chi Minh, appuyant les milliers de drapeaux communistes et ceux du pays que l'on peut voir un peu de partout déjà.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h21 (heure française) 225
Les bateaux les plus grands proposent souvent un seul et même produit, en grande quantité. Ici, des milliers d'ananas, soigneusement rangés en tas. Il y en a de la cale jusqu'à sur le toit parfois !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h19 (heure française) 224
Le principe du marché flottant n'est pas compliqué, mais très original : c'est un marché classique, dont les clients et les commerçants sont tous chacun sur leur bateau. Et ça va du vendeur de café, qui transporte bien évidemment une glacière pleine de glace pour le proposer frappé, au grossiste d'ananas.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h15 (heure française) 223
En chemin, nous nous arrêtons dans une fabrique de nouilles de riz. En fait, il s'agit de feuilles de riz qui passe dans une sorte de machine qui les découpe en bandelette de la largeur d'une pâte.
Aussi, nous faisons un arrêt dans d'un jardin fruitier. On peut y voir de beaux ananas, de la citronnelle, des noix de coco et plein d'autres fruits dont on a oublié les noms.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h11 (heure française) 222
La motivation principale de ce tour en bateau réside dans les marchés flottants que nous visitons. Pour les rejoindre, pas de secrets : il faut naviguer dans les méandres des milliers de canaux du fleuve. En raison de la saison, le niveau de l'eau est très bas, et nous devons parfois nous désembourber.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/04/2018 à 20h05 (heure française) 221
Forcément, nous lever à 4h30 un matin ne nous a pas suffit. Nous décidons donc de réserver un tour en bateau de plusieurs heures le lendemain, ce dernier partant de la guesthouse à 5h. Lever donc à 4h45. Et nous y voilà. La récompense valait la peine, profitant d'un joli lever de soleil sur l'activité naissante du delta du Mékong.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h08 (heure française) 220
Ça y est, nous sommes arrivés à bon port ! Le bus nous dépose et nous profitons d'un gros supermarché comme à la française pour savourer la climatisation et utiliser le wifi, dans le but de commander un chauffeur Grab qui pourrait nous emmener à notre guesthouse, le Lotus Village. Malheureusement, personne n'accepte notre trajet... Nous sortons donc après avoir retiré quelques millions de dongs et trouvons très facilement une moto-taxi qui appelle un de ses collègues pour nous emmener tous les deux. Nous ne pouvions pas monter à trois sur le même en raison de nos lourds et volumineux sacs. La circulation vietnamienne est complètement folle, avec ses véritables nuées de motos à chaque intersection.
Le Lotus Village, plutôt excentré, nous attend paisiblement avec ses petits étangs et grands bungalows. "We are in 'nam!"
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h07 (heure française) 219
Nous achetons du riz sucré à la noix de coco et à la cacahuète pour notre petit déjeuner dans le bus. Au bout de 5h de bus, nous arrivons à la frontière tant attendue. Le passage de la frontière a été, une fois n'est pas coutume, sacrément épique.
Avant de monter dans le bus, nous avions donné nos passeports à l'opérateur/copilote du bus qui nous les demandait. Nous les récupérons avec le tampon de sortie du territoire cambodgien, et ce, sans payer de backchiche. Nous sortons du bus avec nos bagages pour les faire contrôler aux rayons X. L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais c'est probablement plus utile si quelqu'un vérifie sur l'ordinateur ce qu'il y a dans les bagages.
Nous remontons dans le bus et le copilote nous redemande nos passeports. Nous lui redonnons et lui demandons s'il a besoin des justificatifs des e-visas (qui nous permettront de passer 25 jours au Vietnam au lieu des 15 autorisés par le visa touristique classique). Il nous répond par la négative et part avec nos passeports. Il revient quelques minutes après, le bus repart, il nous redistribue nos passeports et là, c'est le drame !
Nous découvrons avec stupeur nos petits visas, pour 15 jours... "No, no! We paid for e-visas, this is only for 15 days. We are staying 25 days. Go back to the border, stop the bus, STOP THE BUS!". Le bus s'arrête et le copilote nous demande de monter sur un scooter, derrière un homme. Nous refusons de le faire car nous avons peur que le bus parte sans nous, avec nos affaires qui se trouvent dans la soute. Nous exigeons donc que le copilote vienne avec nous. Comme il y a un deuxième scooter, Tim monte sur l'un et Sophie se plante derrière le copilote sur le deuxième scooter. Nous retournons à la frontière.
Le copilote retourne voir les garde-frontières avec nos passeports et nos e-visas. Il revient nous voir en nous disant que le garde-frontière est très en colère contre lui et que nous devrons payer 5$ pour les deux scooters, qui ont à peine fait un kilomètre entre le bus et la frontière. Nous lui expliquons que nous n'y sommes pour rien puisque personne ne nous a demandé les justificatifs et que lorsque nous lui avions demandé s'il en avait besoin, il avait refusé. Nous ne paierons donc pas les 5$ demandés. Le garde-frontière revient avec nos passeports et nos visas pour 25 jours, Hallelujah !
Le copilote nous redemande de payer pour les scooters, nous refusons une nouvelle fois et lui disons qu'on pourrait très bien marcher. Comme il est pressé puisque le bus nous attend, nous remontons tout de même sur les scooters et reprenons place dans le bus pour une fin de trajet beaucoup plus calme. Plaqués au fond de nos sièges, là nous pouvons souffler ! On a juste un peu peur d'être privés de déjeuner, puisque c'est le copilote qui distribue les tickets repas.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h05 (heure française) 218
Ce départ très tôt nous donne l'occasion, à travers les vitres du bus, de voir l'intense grouillement d'un morning market. Il semble y avoir majoritairement de l'alimentation, voire uniquement de cela. C'est un bazar extraordinaire, toute la ville vient ici se ravitailler, au moins pour la journée, de tonnes de fruits et légumes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h04 (heure française) 217
Comme prévu, le réveil sonne à 4h30. Ça pique les yeux, mais nous sommes heureux car le soir, nous dormons de l'autre côté de la frontière, au Vietnam ! Pour les deux kilomètres qui nous séparent de la petite gare routière, nous avions fait le choix de marcher. En effet, booker un tuk-tuk nous aurait coûté quelques dollars, monnaie que nous n'avons plus du tout car nous sortons du pays, et effectuer un retrait ou changer des euros aurait été trop encombrant, entre la quantité et les frais de retrait.
Phnom Penh à 5h du matin est calme, mais pas mort, déjà, des gens montent sur leur moto et s'enfoncent dans la nuit, à la faible lueur des lampadaires, lorsqu'il y en a.
Nous marchons rapidement et arrivons en une vingtaine de minutes. La lumière du jour est de plus en plus perceptible. Nous donnons nos passeports au responsable du trajet, comme tous les passagers ; nous sommes les seuls touristes. L'unique bus de la journée pour Can Tho partira à l'heure, à 6h.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h02 (heure française) 216
Nous sommes mardi, et avions fait la demande de visa le mercredi de la semaine précédente. Il était temps ! Nous opérons le check out de l'hôtel, et partons immédiatement dans un quartier où se trouvent plusieurs compagnies de bus, dans l'espoir d'en trouver une qui propose un bus sur le départ. Malheureusement, peu de compagnies de celles que l'on a visité, une sizaine, vont au Vietnam, et encore moins à Can Tho en passant par le checkpoint de Tinh Bien, nécessaire car stipulé en tant que point d'entrée sur nos eVisa fraîchement imprimés.
Nous nous contentons de prendre nos billets dans une compagnie, a priori la seule, effectuant le bon trajet, qui ne propose qu'un bus par jour partant à... 6h du matin. Nous retournons donc à l'hôtel du matin pour y dormir une quatrième nuit consécutive, dans la hâte d'être le lendemain (après-midi, parce que le matin, ça va piquer) !
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 18h01 (heure française) 215
En début de matinée, alors que Tim pionce encore, Sophie contrôle le site web des visas vietnamiens. Et là, hourra ! Tim a reçu le sien à l'instant ! Nous sautons de joie à l'idée que le Vietnam est encore plus proche. Mais nous n'y sommes pas encore. Oh que non...
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 17h59 (heure française) 214
Toujours aussi beau et bien mis en valeur grâce à son éclairage, le monument allié finement techniques de construction modernes et architecture khmère.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/04/2018 à 17h57 (heure française) 213
Apres la parenthèse culturelle du Bophana, nous décidons de nous offrir un petit verre au sommet d'un grand hôtel, dans le sky bar du Lumière Hôtel. Nous l'avons simplement repéré dans la rue en levant les yeux !
Là, la vue est superbe : nous apercevons le Palais royal et la Pagode d'argent. Nous admirons aussi le monument de l'indépendance, et la statue de Norodom Sihanouk. Plus loin, le Mékong s'écoule tranquillement. Juste avant, un écran publicitaire immense éclaire à des centaines de mètres devant lui.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h40 (heure française) 212
Aujourd'hui, nous sommes toujours en attente de l'eVisa vietnamien de Tim. D'après le site web, mercredi soir plus trois jours ouvrés, ça donne aujourd'hui, lundi. Nous imaginons donc partir demain à la première heure ! Ou pas. Le visa n'arrivera pas de la journée... Foutus administratifs !
Nous refusons de poireauter à l'hôtel et nous rendons au Bophana Center. Il s'agit d'un petit centre francophone mais qui se respecte dont l'objectif est de rassembler les médias concernant l'histoire du Cambodge, et particulièrement à l'époque des Khmers rouges. Nous prenons conscience du point de vue des Français grâce à moult extraits de la télévision française. Une couple de reporters (dont Soutrelle, était-il connu ?) s'était même infiltré dans la zone, complètement hermétique à l'époque, pour se joindre pendant 8 jours à des Khmers blancs, la résistance locale.
Certains témoignages de massacres de Cambodgiens ayant réussi à fuir sont édifiants, mais comment les croire vu que aucun, absolument aucun étranger, et donc journaliste potentiel, n'était accepté sur le territoire ? Il faudra beaucoup trop d'années pour pleinement réaliser qu'il s'agissait bel et bien de l'auto-génocide le plus sanglant de ces derniers siècles...
D'autres vidéos montrent des danses traditionnelles, des fêtes originales, ainsi que le discours du Général de Gaulle de 1966 au stade olympique de Phnom Penh, exhortant avec plus de vigueur que tous les présidents français du XXIème siècle réunis les États-Unis de trouver une solution pacifique au conflit américano-viêtnamien.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h39 (heure française) 211
Franchement, ça va, il ne déborde pas trop, j'aurais même pu y ajouter un petit-pois là tellement il reste de place.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h29 (heure française) 210
Le bateau pour lentement rejoindre l'île, de l'autre côté de ce bras du Mékong, est sans conteste une vraie carlingue flottante amortie depuis belle lurette. Elle transporte toujours tout de même fièrement voitures, tuk-tuk, scooters et piétons, pour 500 riels (soit 0,10€). Nous fermerons au retour les yeux sur la charge maximale autorisée et la réelle...
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h27 (heure française) 209
Koh Dach est une paisible île bordée par deux bras du Mékong, au nord de Phnom Penh. Aussi appelée Île des tisserands, ou Île de la soie, son charme réside dans sa verdure et son calme. Nous verrons quelques machines à tisser manuelles mais entraînées par un moteur à essence. Nous crèvons de chaud, marchant plus vite sous les zones ensoleillées pour rejoindre les zones ombragées, le long de l'unique route qui fait le tour de l'île.
Nous déjeunons des nouilles instantanées trouvés dans un restaurant qui, alors vide avant que nous arrivons, était plein lorsque nous étions assis. Oui, il n'y avait qu'une table, pour deux ou trois personnes ! La propriétaire nous offre de délicieuses bananes ainsi que des mangues ceuillies sont nos yeux. Des Cambodgiens vraiment adorables et exemplaires sur le plan humain.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h18 (heure française) 208
Les règles des gardiens, affichées sur un grand panneau dans la cour, étaient aussi claires que strictes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 16h17 (heure française) 207
Après avoir déposé nos affaires dans une guesthouse, Tim file seul visiter le Musée du génocide, anciennement Tuol Sleng, nom de code S21. Il s'agit d'un ancien centre de sécurité mis en place par les Khmers rouges, pour y mener des interrogatoires. Entendre par "interrogatoires" des tortures atroces pour obtenir des prisonniers des confessions bidons, justifiant efficacement une élimination directe. Tenue à l'époque par Duch, dont le procès s'est terminé il y a peu (nous trouvons la communauté internationale à ce sujet lente et laxiste) ainsi que des enfants et adolescents, plus malléables d'un point de vue idéologique, c'était la dernière étape avant les terribles Killing fields.
Les prisonniers, et même certains cadres du régime, étaient déportés ici avec toute leur famille, enfermés et enchaînés dans des cellules cloisonnées de bois ou de brique. Triste usage, ironique aussi, des salles de classes de cet ancien lycée, où l'ignorance reste le fléau.
On peut y voir les images des visages de tous ceux qui y sont passés. Les méthodes de tortures sont illustrées par des dessins d'un artiste rescapé. À ce propos, il y en aurait eu une vingtaine sur les 12000 victimes. Quelques accoutrements sont présentés et des histoires racontées. Des témoignages hurlent leur désir pour les jeunes générations de mener des études, afin que les erreurs du passé ne soient pas reproduites...
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 15h48 (heure française) 206
Afin de ne pas encore attendre le visa de Tim au moins deux jours supplémentaires (car c'est le WE) à Takeo, nous décidons de retourner à Phnom Penh, à seulement 75km au nord. Vu que Takeo n'est pas touristique, il n'y a pas spécialement de compagnie de bus ni vraiment de gare routière. Nous nous disons alors que nous allons faire du stop ! Mais restons prêt à payer un peu pour ne pas trop perdre de temps, si besoin.
À la sortie de l'hôtel, un minivan pour Phnom Penh est garé juste en face. Pourquoi est-il là ? Mystère... Mais tant mieux ! Tarif : 15000 riels par personne (soit 3,06€). C'est un tarif intéressant, mais faire du stop, c'est quand même plus marrant, avec des locaux. Nous refusons poliment face à un chauffeur qui commence déjà à faire descendre les prix alors que nous ne négocions même pas. Il souhaite remplir son véhicule, coûte que coûte.
Nous avançons à peine le long de l'artère qu'un Cambodgien nous interpelle : "Phnom Penh, Phnom Penh ?". Il souhaite aussi 15000 riels par personne, dans sa Toyota Corolla. N'ayant rien à perdre, nous tentons 15000 pour deux. Il finit par accepter : dans tous les cas, il se rend à la capitale, alors autant remplir la voiture.
Remplir la voiture : parlons-en ! À mi-chemin, déjà 3 à l'arrière, nous embarquons un quatrième passager. Quatre sur la banquette, sans ceinture, doublant les camions et tuk-tuk, klaxonnant (et priant) pour que les véhicules en sens inverse s'écartent. Heureusement, c'est climatisatisé, notre sueur s'evapore... Pfiou !
Nous arrivons enfin après une bonne heure et demi, vivants et heureux, notre chauffeur s'étant très bien débrouillé. Il y en a qui ont des 4x4 Lexus et qui roulent à 40km/h tout du long, donc on s'en est bien sorti au niveau timing.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/04/2018 à 15h41 (heure française) 205
Aujourd'hui, vendredi, nous espérons recevoir nos visas pour pouvoir partir au Vietnam dès demain. Nous avons fait la demande de visa mercredi et ils sont délivrés sous 3 jours ouvrés (ils arrivent souvent en 2 jours à en croire les différents blogs de voyageurs et l'expérience de nos amis globe trotter). Nous avons donc bon espoir. Si nous ne les recevons pas il nous faudra patienter 3 bons jours de plus, puisqu'il y a le weekend entre temps. Nous occupons notre journée d'attente en profitant du scooter que nous n'avons pas encore rendu pour aller au supermarché repéré par Sophie à notre arrivée. Bon, en fait, celui-ci est en construction, mais nous trouvons tout de même un café ainsi qu'un petit magasin. C'est parfait, cela nous évite de manger du riz ou des nouilles au petit déjeuner.
Nous allons ensuite rendre le scooter et passons devant une auto-école. Vu la manière dont ils conduisent, nous sommes surpris de savoir que ça existe au Cambodge. D'autant plus qu'il n'est pas rare de voir des enfants (8 ou 9 ans grand max) conduire des scooters, surtout dans les campagnes.
Ensuite, nous filons à la poste pour envoyer quelques cartes postales. Victoire : c'est au moins la quatrième Poste que nous trouvons, et seulement la première ouverte ! Nous passons donc un temps fou à coller 4 gros timbres sur chacune des cartes, ce qui nous oblige à faire preuve de créativité pour faire tenir le texte et surtout les adresses.
Juste après, nous essayons de trouver une école afin de proposer nos services pour l'après midi, comme nous l'avions fait au Laos. Cela nous occuperait intelligemment puisqu'il n'y a vraiment rien à visiter dans cette ville. Malheureusement, les écoles devant lesquelles nous passons sont toutes fermées, ou vide. Nous changeons donc de plan et allons dans un café installé dans un container pour profiter du WiFi (et surtout de la climatisation). À 16h33, Hallelujah, Sophie a reçu son visa ! Celui de Tim ne devrait pas tarder puisque nous avions fait la demande de son visa quelques minutes avant celui de Sophie. Les minutes passent, puis les heures, et le visa tant attendu ne daigne pas montrer le bout de son nez. Argh ! Spoiler alert : nous attendrons ce put**n de visa 3 jours et demi de plus. Nous rentrons à la guesthouse et regardons le dernier volet du Seigneur des Anneaux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h39 (heure française) 204
Dans le temple, l'ambiance est moins tranquille, bien que tout autant religieuse. Un Bouddha et un Shiva se côtoient, sous une avalanche de guirlandes colorées. Les ronflements sonores du Cambodgien de garde supplantent aisément la musique du vieil haut-parleur sur l'étagère de rangement de l'encens. Même la fête des marrons de la Croix-Rousse n'est pas autant animée !
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h37 (heure française) 203
Arrivés à Phnom Chisor, nous prenons des forces (à base de riz, bien sûr) avant l'ascension du mont. Le soleil tape bien fort, mais nous arrivons vaillamment au sommet des 400 et quelques marches. Là haut, nous découvrons des temples, dont un datant du XIième siècle. Il nous rappelle ceux d'Angkor, mais celui-ci a en plus le mérite d'offrir une vue splendide sur la campagne environnante. Nous profitons de cette vue puis redescendons par les escaliers d'origine. La descente est donc un peu casse-cou, mais nous sommes complètement seuls, comme aurait pu l'être un couple royal d'il y a mille ans, face à l'étendue infinie de ses terres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h34 (heure française) 202
Ce matin, nous souhaitons nous rendre à Phnom Chi Sor, un temple perché sur une montagne à une trentaine de kilomètres de Takeo. Afin d'organiser notre journée comme bon nous semble, nous préférons louer un scooter que nous faire emmener en tuk-tuk. Nous nous mettons en quête d'un loueur, mais surprise... Il n'y en a pas à Takeo. Notre hôte emmène donc Tim chez un de ses amis qui nous louera une épave, euh... un scooter sorti de son arrière boutique. Cette fois, la jauge à essence fonctionne, mais pas les compteurs (de vitesse et kilomètres), le rétro droit est cassé (de toutes manières, ça ne sert à rien un rétroviseur, tant qu'on a un bon klaxon ! Ah, mais j'oubliais, celui-ci ne marche pas non plus) et le siège ne se verrouille pas, donc sur les nids de poules, ça secoue un peu plus que d'habitude.
Nous évitons la grande route et nous embarquons sur une piste relativement cabossée, qui traverse de nombreux villages. Les habitants sont tout contents de voir des touristes et de nous saluer. On y prend goût, et Sophie, à l'arrière du scooter, telle la reine d'Angleterre, a le temps et de nombreuses occasions pour perfectionner son salut pendant que Tim essaie d'éviter les plus gros nids de poule.
Nous traversons des zones très sèches et d'autres plus humides, grâce à des retenues d'eau. Nous croisons des motos plus que chargées, des femmes en amazone sur les scooters, et une moto tirant une vache dans sa remorque. L'inverse ne nous aurait pas étonnée du tout pour le coup.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/04/2018 à 17h16 (heure française) 201
Nous arrivons à Takeo en milieu d'après-midi, et déposons nos affaires dans une guesthouse repérée (mais pas réservée) sur Booking, à 6$ la nuit (soit 4,9€), très bien placée en face d'un énième monument de l'indépendance. C'est une ville qui a l'air sympa, calme et plate. Vite, nous nous rendons compte qu'elle n'est pas du tout touristique. Attention, cela ne signifie pas que les locaux ne sont pas accueillants et souriant. Juste qu'il n'y a pas de bars ni de restaurants comme on a eu l'habitude d'en trouver dans les autres villes. Nous prenons tout de même une petite bière chez un Français, déniché par chance. Nous regretterons plus tard de ne pas lui avoir posé la question : "Pourquoi Takeo, oui, pourquoi cette ville en particulier ?".
Les jours suivants, nous nous rendrons compte qu'il n'y a rien, mais vraiment rien, à visiter en ville. Les sites se trouvent à quelques dizaines de kilomètres, accessibles en bateau ou par la route. Une rivière/lac borde le nord de la vidéo, mais en saison sèche, il n'y a pas beaucoup d'eau...
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h21 (heure française) 200
La mission du jour est de rejoindre Takeo, sans trop se faire pigeonner. Ce n'est pas gagné d'avance car il n'y a pas de liaison directe Kep-Takeo. Il faut donc a priori payer le prix du billet jusqu'à Phnom Penh, et descendre à mi chemin, puis nous débrouiller avec les tuk-tuks pour les 13 kilomètres restants. Grâce à notre hôte, nous ne paierons que 6 dollars sur les 8 prévus jusqu'à Phnom Penh, et nous croisons les doigts pour que le bus nous dépose au bon endroit. Au bout de 2 bonnes heures, c'est chose faite. En descendant du bus, une armée de tuk-tuk vient à notre rencontre pour nous amener à Takeo. Ils nous annoncent des tarifs spécial touristes à 9 ou 10 dollars, mais nous nous sommes renseignés et savons que les locaux paient 3000 riels, soit 0,75 dollars par personne (soit 0,6€). Nous nous en sortirons avec une course à 4,5 dollars pour deux... En route, nous prenons une femme très bien habillée, qui garde son professionnalisme même lors de la photo !
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h07 (heure française) 199
Le bateau qui nous emmène puis nous ramène de l'île est comme tous ses semblables. Vert et rouge, numéroté, lent. Comptez sur les Cambodgiens pour amortir le matériel, oh oui !
Mais la brise y est appréciable, et nous arrivons toujours entier !
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h06 (heure française) 198
Quelques Cambodgiens semblent vivre sur l'île. Ici, un père et son enfant, déambulant dans les palmiers vers une destination inconnue.
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h01 (heure française) 197
La journée qui s'annonce est censée être tranquille. Nous nous levons vers 8h pour embarquer sur le bateau qui nous emmène sur l'île de Koh Tonsay, ou Île aux lapins. Pourquoi un tel nom ? D'après le guide, la forme de l'île. D'après nous, mystère... À moins d'avoir consommé des kilos de substances illicites, l'île n'a vraiment pas la forme d'un lapin. Après 4km sur l'eau, nous débarquons sur une petite plage, touristique, mais dont la nature a été respectée : bungalows en bois, belles pelouses, très peu de béton.
Nous installons le hamac à l'autre bout de l'étendue de sable, pour être plus au calme. L'eau est chaude et le sable fin, comme de coutume. Nous lisons pendant des heures, en profitant du cadre. Tim part en balade pas bien loin pour tenter de découvrir la plage suivante ainsi que l'ancien bunker français. Malheureusement, ce dernier est au sommet de l'île et il n'y a d'après un autochtone plus de chemin. Pas le temps de faire l'aventurier, le bateau du retour part dans une demi-heure...
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 17h01 (heure française) 196
Nous louons ensuite des vélos pour nous rendre dans une plantation de poivre qui se trouve à 3km. Nous sommes accueilli très gentiment par un jeune homme qui nous explique comment se cultive le poivre. Il nous fait déguster des grains de poivre (dont un attrapé directement sur la plante). C'est très étrange de manger du poivre seul, mais on savoure en sentant les différents arômes dégagés par le poivre noir, rouge et blanc (et vert, celui qui est fraîchement cueilli).
L'importance d'une ferme se mesure proportionnellement avec le nombre de tuteurs. Celle-ci en a environs 1900, elle est de taille moyenne. Il s'agit d'un bâton de bois de 3 mètres de haut, autour duquel pousse le plant de poivre, jusqu'en haut, et même au dessus. Il n'y a qu'une récolte par an ; la protection contre le soleil est donc de mise.
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 16h56 (heure française) 195
Ce matin, malgré la chaleur, nous décidons d'aller randonner dans le parc national. Cette promenade de 8km contourne une grosse colline et offre une très belle vue sur le littoral. En chemin, nous croisons des singes qui sautent sur les branchages au dessus de nos têtes. L'un deux se montre menaçant et nous regarde dans les yeux en poussant des cris. Nous profitons du passage d'un scooter qui fera diversion pour nous faufiler et poursuivre notre route. Nous nous arrêtons pour manger une petite crêpe, puis empruntons le sentier des nones, qui s'enfonce dans la jungle. Au bout de quelques centaines de mètres, l'air se fait plus humide et nous sommes complètement assaillis par les moustiques. Nous pressons le pas pour sortir rapidement de cette jungle hostile. Après quelques piqûres, nous voilà de nouveau sur le chemin principal, plus dégagé. Ouf !
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/04/2018 à 16h33 (heure française) 194
Kep est une ville plutôt étendue, le long de la mer. À l'ouest, les hôtels, le marché au crabe, les restaurants, la plage, et à l'est, le centre complètement administratif et le quai pour aller sur l'île aux lapins. Nous logeons à l'est, au Kepmandou, à 100m de la mer. Malheureusement, impossible de se baigner. Derrière la guesthouse, les bâtiments administratifs, du type "Département de l'énergie, province de Kep", ou "Département des cultes et des religions, province de Kep", sont un peu perdu dans un quartier assez spécial. En effet, les routes sont d'excellente qualité, plutôt rare dans le pays, perpendiculaires entre elles, et donc encadrant des rectangles de terrains calmes et verdoyants. Il ne manque plus que les résidences ! On peut apercevoir à travers la végétation les restes de belles demeures, démolies ou brûlées. Il s'agissait de belles propriétés de colons français, pas au goût des Khmers rouges...
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 21h25 (heure française) 193
Environ 500m après la plage, trône dans la mer une statue de la plus grande fierté des habitants de Kep : le crabe bleu. Sa couleur bleu se retrouve principalement aux bout des pattes. Ils ont de l'argent pour s'acheter des statues, mais pas forcément pour se payer un toit imperméable. Ils sont fous ces Képois ! Képais. Képis ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 21h11 (heure française) 192
Après avoir déposé nos gros sacs à dos à la réception d'un hôtel, nous enfilons nos flip-flop et filons à la plage de Kep. Il n'y en a qu'une seule, d'une longueur de 400m. Et là, le spectacle s'offrant à nous est inédit au Cambodge : la plage est noire de monde ! En raison du nouvel an khmer, couplé à un dimanche, les locaux viennent en famille se mouiller et manger au bord de l'eau. Mais attention ! Ils n'étalent pas leurs serviettes et leurs tables en plastique sur le sable, bien trop chaud. Déjà, ils n'ont pas de serviettes, ils se baignent tout habillé ou presque. Ensuite, ils étalent des nattes sur le trottoir de la route au-dessus à l'ombre de quelques arbres.
Nous marchons pour aller voir une statue de femme au bout d'une jetée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 20h33 (heure française) 191
L'après-midi, nous filons vers Kep, à une trentaine de kilomètres de là. Nous avions réservé nos billets de bus à notre guesthouse, avec pick-up inclus (de la guesthouse à la gare routière, comme c'est très souvent le cas). Lorsque nous montons dans le tuk-tuk, celui-ci fait le tour du terre-plein central pour nous déposer à 100m du départ, juste en face ! Nous aurions plus vite fait à pied, c'était amusant.
Le trajet se passe en 30min sans accroc, puis nous sortons du véhicule avec une différence de température qui ferait se sublimer une glace. Pour les non-physiciens, il s'agit du passage de l'état solide à l'état gazeux, sans passage par l'état liquide.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 17h19 (heure française) 190
Avant de prendre le bus de 13h vers Kep, nous passons faire un tout au marché de la ville. Il est très actif et complet. Les locaux y viennent pour trouver des tissus, des casseroles, des poissons, des fruits, des nattes, des jouets, bref, de tout. C'est un peu le bazar à vrai dire. Comme un gros supermarché, sauf que les catégories sont représentées par un ensemble de petits commerçants indépendants.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 17h16 (heure française) 189
Les marais salants sont situés entre la ville et la mer, au sud. Très plate et à à peine quelques mètres d'altitude, la région est très propice à cette activité. Nous ne verrons que les bassins, sans personne n'y travaillant, au coucher du soleil. En effet, les 14, 15 et 16 avril, c'est le nouvel an khmer ! Peu de monde travaille en conséquence.
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/04/2018 à 17h14 (heure française) 188
Sur les conseils du Routard, nous rentrons de la cascade pour déjeuner dans un restaurant plutôt renommé, Greenhouse. En raison du nouvel an, nous nous offrons ce petit plaisir culinaire (toutes les raisons sont bonnes !). Nous nous installons paisiblement en terrasse avec vue sur la rivière, ravis d'être rafraîchis par un brumisateur que, curisement, nous ne voyons pas. Dix minutes plus tard, pour prendre notre commande, un serveur nous suggère de changer de place car nous sommes exactement sous un arbre particulier : il héberge des dizaines de cigales qui nous pissent dessus ! Nous sautons dans les sièges d'une table voisine qui elle ne fait ne fait pas office de toilettes pour animaux.
Lorsque la commande arrive, nous ne sommes pas déçus : les pommes de terres frites maison avec mayonnaise au poivre local et les ballotines de volaille en croûte de cacahuète avec sa sauce au paprika et poivre doux ainsi que ses tagliatelles de légumes (cf. photo) nous régalent sans mesure. C'est notre meilleur repas du voyage ! À 16$ (soit 12,9€) pour deux cocktails compris, il aurait été dommage de s'en priver...
Pour digérer ces délicieux mets, nous nous baignons depuis le petit ponton, juste en dessous. L'eau est bonne, comme toujours, qu'est-ce que ça fait du bien...
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 20h39 (heure française) 187
Première étape de la journée après la station service, la cascade de Tada est une destination dominicale privilégiée des Cambodgiens. Nous sommes les seuls touristes parmi des centaines de locaux ! Après avoir garé notre bécane, nous gravissons quelques douzaines de marches pour atteindre la cascade, dont le débit, en saison sèche, est comparable à celui d'un gros tuyau d'arrosage ! Il fait très chaud, mais l'ascension est récompensée par l'eau très fraîche. Les Cambodgiens, fidèles à eux-mêmes, se mouillent intégralement, complètement habillés...
Nous redescendons et remarquons une grande piscine artificielle dans le lit de la rivière. Des dizaines de gamins s'y trempent dans un joyeux b*rdel. Les parents, eux, déjeunent joyeusement dans des sortent de paillottes qu'il est possible de louer pour les heures du repas.
Nous repartons, en sacrifiant un peu d'eau potable pour refroidir le siège en cuir brûlant du scooter, en quête de fraîcheur.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 20h35 (heure française) 186
La plus locale des stations service. Impossible dans ces pays de tomber en panne ! Et ce n'est pas plus cher qu'aux vrais grosses stations services nationales. Nous prenons environ 1.5 litres pour la modique somme de 1$ (soit 0,8€), servis à partir d'un bouteille de Coca et d'un entonnoir de fortune.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 19h52 (heure française) 185
La journée d'aujourd'hui est une journée de visite des environs au format classique : location scooter pour la journée (4$, soit 3,25€), et fuite dans la nature. Nous partons dans le nord-ouest jusqu'à la cascade de Tada, déjeunons au Greenhouse, puis roulons jusqu'au sud-est de la ville dans les marais salants, près de la mer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 19h50 (heure française) 184
Seulement quelques heures que nous sommes là, et nous aimons déjà beaucoup cette ville. Son petit centre est très agréable et bien entretenu. On y trouve de tout, et plutôt bon marché. L'architecture coloniale a gardé le dessus, sans que de gros immeubles abjects viennent gâcher la skyline. L'ambiance est donc au rendez-vous, entre les bars, restaurants, ainsi que la rivière qui le traverse. En nous baladant rive gauche, sur le quai, une pancarte nous interpelle : "Sunset tour + fireflies + free beer". Nous montons dans le bateau en prenant chacun notre ticket. Sur le toit, nous dégustons notre petite bière au coucher du soleil. Le bateau n'est pas parti, mais ce n'est pas bien grave, la vue est sympa. Nous partons ensuite en nous demandant ce qui va nous arriver, car nous somme les seuls touristes, et que tous les autres Cambodgiens ont apporté leur repas et les dévorent fastueusement. Une trentaine de minutes plus tard, le bateau se colle contre un arbre qui jouxte la rivière. Et là, en levant les yeux, des centaines de lucioles virevoltent dans l'obscurité ! Nous sommes ébahis, car c'est plutôt rare.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/04/2018 à 19h48 (heure française) 183
Profitant d'une chambre confortable avec climatisation et sans araignées, nous dormons jusqu'à tard, au frais. En raison du nouvel an khmer, les bus sont vite plein, donc nous nous dépêchons d'en prendre un, celui de 11h. Le trajet se passe bien, mais 100km en 2h30, ce n'est pas un chrono exceptionnel. Surtout lorsque le chauffeur s'arrête moins de 20km avant l'arrivée pour la pause repas... très probablement bien rincé par les proprios.
À Kampot, nous passons le rond-point du durian, et arrivons à bon port. Nous rejoignons notre guesthouse à pied, après un petit riz frit et un smoothie à la banane (pas fou, mais à 0,5$...).
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 21h50 (heure française) 182
La ville de Sihanoukville est tout simplement immonde. Nous y passons une nuit pour prendre notre temps avant de rejoindre Kampot demain, mais c'est un fiasco. Outre notre hôtel, le Don Bosco Hotel School, ses plages, et certainement trop peu d'autres lieux, la ville est très sale et puante. Les rats, les cafards en plus des Chinois la parcourent sans cesse. Ces derniers achètent la ville aux Cambodgiens et y construisent des immeuble immenses et ignobles qui ne s'intègrent pas du tout esthétiquement, des casinos, des hôtels de luxe. C'est pitoyable et sans charme. Quel tristesse, une si jolie région côtière...
Sans photo de cet égout infernal, voici plutôt la lune d'un gamin qui se baigne en pyjama.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 21h21 (heure française) 181
Aujourd'hui, nous profitons encore d'une journée au bord de l'eau, pour lire et se détendre. En effet, la nuit dernière a été agitée en raison d'une araignée qui a décidé d'habiter dans la chambre (assez sommaire, certes) de la guesthouse, alors que Sophie n'était pas d'accord. Des animaux sauvages dans la jungle, non mais n'importe quoi ! Bref, petite crise, mais Tim est là pour (essayer de faire en sorte de) tout arranger. L'orage à 4h du matin, dont la pluie vient fouetter la tôle du bâtiment vient couronner le tout.
Nous disions... Ah, oui, farniente. Le soleil est traitre et il faut s'en protéger absolument. Avec de la crème solaire 50+ d'une part, et un petit cocktail d'autre part.
L'après-midi, nous prenons le bateau qui fait la navette avec la côte. Sihanoukville, c'est moins sympa que les îles...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 21h11 (heure française) 180
La dernière baie que nous visiterons lors de notre séjour sur l'île est la plus grande de cette dernière. La plage de sable fin, longue de plus de 3 km, est bordée d'élégants hôtels et petits resorts, avec bungalows, bars et jardins. C'est heureusement beaucoup plus organisé qu'à M'Pay bay, l'esprit plage paisible est mieux conservé.
Côté mer, c'est encore paradisiaque, avec une eau trop chaude pour vraiment rafraîchir, d'une couleur digne d'une carte postale. Et vu qu c'est la période la plus chaude de l'année, il n'y a pas trop de touristes. On en profite, forcément...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 18h13 (heure française) 179
Un bateau doit venir nous récupérer sur l'unique ponton de la plage à 13h30. On nous a demandé de nous y rendre à 13h, au cas où. Le bateau arrivera finalement à 14h15. Qu'à cela ne tienne, on en profite pour lire un peu et profiter encore de ce paysage. Nous montons donc sur le bateau, qui a visiblement déjà bien vécu, et nous postons sur le pont. Le bateau avance lentement et s'écrase sur les vagues. Nous sommes comme des enfants dans un parc d'attraction, mais apprécions tout de même l'arrivée à Saracem bay.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 18h06 (heure française) 178
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cet oiseau est à peine perceptible même lorsqu'il court, en longeant la plage sur le sable mouillé. Nous ne savions pas s'il s'agissait d'un crabe, qu'on a vu en nombre, comme les bernards l'hermite, ou autre créature inconnue dans nos contrées. Lorsqu'il s'arrête cependant, certainement en quête de nourriture, on l'observe bien plus tranquillement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 18h00 (heure française) 177
Après une nuit de folie comme celle que nous venons de passer, quoi de mieux qu'une bonne baignade sur une plage paradisiaque ? Probablement rien ! Ah si, peut-être une petite déviation d'un cours d'eau qui se jette dans la mer pour Tim.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h56 (heure française) 176
Après le repas, nous arrivons donc dans notre dortoir. Comme nous sommes en basse saison, les 14 autres lits restent vides. Il y a quelques fourmis sur les matelas, mais rien de bien gênant. Pour le moment ... En effet, dans un coin du dortoir, nous entendons du bruit et voyons des rats sortir de la cloison en bois et passer sous les lits. Le bruit que nous faisons pour essayer de les faire partir ne les dérange pas le moins du monde. On essaie de se rassurer comme on peut en se disant que les rats des campagnes sont moins dégueu que les rats des villes et qu'ils sont attirés par la bouffe, pas par nous. Nous nous mettons "à l'abri" sur notre lit , couvert par la moustiquaire, et pendant que les rats continuent à fouiner et à couiner dans le dortoir, nous parvenons tant bien que mal à nous endormir. C'est alors qu'un orage éclate, avec des coups de tonnerre qui nous réveillent en sursaut. Réveillée de bon matin, après cette nuit des plus agitées, Sophie, qui est arachnophobe, découvre, pour couronner le tout, une grosse araignée installée sur sa toile. Vite, sortons de ce cauchemar auquel nous avons survécu (cf. photo) au plus vite et retrouvons notre plage paradisiaque que nous appercevons dès que nous ouvrons la porte du bungalow.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h46 (heure française) 175
Après avoir dit au revoir à Adrien qui quitte l'île ce matin, nous récupérons nos sacs à dos car nous souhaitons rejoindre la baie de Saracem à 8km de là où nous sommes (mais a priori, aucun chemin n'est tracé, et il faudrait passer par la jungle). Le plan B est de s'arrêter à Clearwater Bay et de rejoindre Saracem plus tard, en bateau. C'est finalement la solution que nous retenons. Pendant une petite heure, nous longeons une plage et suivons un petit sentier dans la jungle. Nous arrivons enfin à la magnifique plage de Clearwater Bay. L'eau est turquoise et le sable blanc : un vrai décor de carte postale que nous savourons d'autant plus que nous avons bien marché et qu'il fait vraiment chaud (et très humide dans la jungle). Cette plage est quasiment vierge, car elle est peu facilement accessible, et nous découvrons, en retrait dans la jungle, la réception d'un complexe de 3 bungalows à proximité de la plage. Super ! Nous réservons 2 lits dans un dortoir de 16 personnes et allons participer au "family dinner" organisé à la réception.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h34 (heure française) 174
Certes, une guesthouse au fond de la jungle sur une île au large du Cambodge tenue par un Occidental, ça enlève du caractère typique. Mais d'autres avantages complètent ces inconvénients, dont un majeur : la propreté des lieux. Plusieurs guesthouses proposent cela : si vous ramassez un sac complet de déchets, une bière vous est offerte. Vous imaginez ? C'est une sorte de paradis communautaire amélioré : les plages sont propres, tout le monde participe, et vous êtes payé en bière ! De toute façon, c'est là que va la moitié de nos salaires, avouez, alors inutile de passer par l'intermédiaire pécunier...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h27 (heure française) 173
La petite baie de M'Pay est la pointe nord de l'île. Une petite plage la borde côté est, et seulement des rochers côté ouest. Le petit secteur est saturé de guesthouses, dont la plupart tenues par des Blancs. Et dont, qui alignent plus justement leurs tarifs avec nos salaires d'Européens... Nous en trouvons une après (une bière puis) une petite heure de recherche, auprès d'une petite famille de Chinois très sympa (apparemment c'est possible), qui accueille toujours avec le sourire et reste prêt à aider (ça fait beaucoup, mais c'était le cas), pour 15$ (soit 12€).
Dans la baie, l'eau est aussi bleu et turquoise que chaude...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h17 (heure française) 172
Une espèce de tuk-tuk hyper tape-cul vient nous récupérer à l'hôtel pour nous emmener au port. Des bancs en métal directement soudés à la carcasse du véhicule et des nids de poules (voire même d'éléphants) ont raison de nos petits postérieurs et nous passons une petite partie du trajet "en squat" pour éviter de trop douiller. Tant mieux, ça fait travailler les abdos ! Nous arrivons au port et embarquons sur un bateau d'une trentaine de places qui nous emmènera sur la belle île de Koh Rong Samloem. C'est probablement lors de ce trajet que le téléphone de Sophie a disparu. Elle est donc uniquement joignable par Messenger ou mail jusqu'à nouvel ordre (plus par WhatsApp).
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h12 (heure française) 171
Pour la première fois, oui, la première fois de notre voyage, nous voyons la mer ! Elle nous subjugue alors même que nous ne l'apercevons qu'à peine derrière les arbres. Il fait chaud, et nous rêvons depuis quelques temps déjà de nous tremper dans le Golfe de Thaïlande. Le sable est blanc, le soleil est haut, les palmiers font de l'ombre, il y a peu de monde. Dans l'eau transparente et limpide, nous sommes bien. Même les douches sont plus fraîches...
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 17h07 (heure française) 170
Nous souhaitons rejoindre la gare routière pour aller à Sihanoukville, mais au moment de partir, nous nous appercevons que notre hostel propose des trajets moins cher en minivan climatisé. Parfait ! Un chauffeur vient nous chercher et c'est parti ! Le trajet s'annonce compliqué quand Sophie, qui a la tourista, commence à être malade (petit vomi) au bout de 5 minutes de route, alors encore à Phnom Penh (cf. photo). Le chauffeur ne s'arrête pas, malgré la demande de Tim et les 6 heures de route au lieu des 4h annoncées ne sont donc pas de tout repos. Heureusement, le Tiorfanor pris avant le départ fait son effet petit à petit et le mal de bide s'estompe au fil des kilomètres. Nous arrivons la nuit tombée, et descendons à l'entrée de la ville côtière de Sihanoukville, Ostres. Nous nous installons en dans un bar pour trouver un logement pour le soir via Internet, mais une coupure de courant dans tout le quartier en décide autrement. Timothé part donc à l'aventure avec sa frontale pendant que Sophie garde sagement les sacs. Heureusement, le quartier est très touristique et Timothé revient rapidement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h55 (heure française) 169
La capitale est bordée à l'est par le Tonlé Sap, rivière issue du lac éponyme, qui se jette quasiment au même niveau dans le Mékong, immense comme jamais. "Ça conflue", diraient certains. Rivière, certes, dont le débit est tout de même 6 fois supérieur à celui du Rhône à Lyon.
Fun fact : le cours de la rivière s'inverse deux fois par an, en fonction de la saison. Le lac se remplit de mai à novembre en raison du Mékong en crue, et se vide le reste du temps.
Les quais en cet endroit portent le nom d'un autre roi du Cambodge, de 1904 à 1927. Ils sont très bien aménagés et plutôt propres. S'y balader est un plaisir !
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h38 (heure française) 168
Les Cambodgiens ne manquent jamais l'occasion de décorer un rond-point. Ici, c'est plutôt noble, c'est le monument de l'indépendance (par rapport à la France, en 1953) qui se dresse fièrement, à l'intersection des boulevards Norodom et Sihanouk, deux feu rois du XXème siècle.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h32 (heure française) 167
Le marché russe n'a pas grand chose de russe à l'heure actuelle, si ce n'est son histoire : une grande communauté russe le fréquentait jusqu'à peu. C'est un marché dans lequel on trouve de tout, et encore plus quand on s'y perd ! Ce véritable labyrinthe concentré est séparé en différentes sections selon les produits vendus : tissus, souvenirs, vêtements, alimentation, pièces détachées, poissons, clous et boulons, etc. Nous n'y achetons rien, nos têtes de Blancs nous fichant instantanément rendant très difficile la négociation.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/04/2018 à 16h26 (heure française) 166
Le musée principal de Phnom Penh est consacré à l'art cambodgien de la période angkorienne, ainsi que de la préhistoire. Nous y admirons des statues et sculptures bouddhistes et hindouistes (Ganesh, Vishnou et Brahmane), des bols, des bracelets, mais aussi et surtout des grelots d'éléphants. Oui, il ne faudrait pas le perdre s'il se cachait derrière une touffe d'herbe.
On y observe aussi des armes (canons, espingoles), des palanquins royaux, qui sont les sièges qui permettent aux rois de se deplacer, via des porteurs ou un éléphant, et bien sûr des dizaines de Bouddha, dont certains ressemblent étrangement à des femmes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 18h18 (heure française) 165
Pour se changer les idées, et en réponse au choc émotionnel du matin, nous décidons de ne pas visiter le centre S-21, ancien lycée transformé en centre d'interrogatoire (comprendre : torture) par les Khmers Rouges. Nous ne serions pas capables d'affronter les images et témoignages qui y seraient proposés (photos des détenus avant/après).
Nous filons alors vers le Palais royal. Les jardins sont superbes et les bâtiments impeccables. La salle du trône brille de mille feux sous de massifs lustres. Un pavillon napoléonien est en reconstruction, depuis bien longtemps maintenent (date prévue de réouverture : inconnue. Aaaaah, ces Cambodgiens...).
La Pagode d'argent est un ensemble de temples qui juxtapose le Palais royal. La bâtiment principal n'est pas accessible (dommage, le sol est en argent massif, de plus de 5000 carreaux de plus de 1kg chacun), en raison d'une cérémonie (cf. photo).
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 18h00 (heure française) 164
Nous retrouvons Adrien et commandons un taxi grâce à une super application d'Adrien (à un tarif bien plus intéressant que ceux proposés par les tuk-tuks). Après 45 minutes de trajet, nous arrivons aux Killing Fields, le camp d'extermination de Choeung Ek exploité pendant 3 ans par les Khmers Rouges. Au bout de l'allée principale, une immense Stupa contient des milliers de crânes des victimes tuées en ce lieu. Nous apprenons que les KR ont exterminé plus de 25% de la population pendant cette période. Leurs méthodes étaient absolument effroyables. Voici certaines de leurs devises : "Mieux vaut tuer un innocent que laisser vivre un ennemi", "Pour éliminer une mauvaise herbe, il faut également supprimer les racines" (comprenez : si un membre d'une famille est un ennemi, il faut éliminer la famille entière pour éviter le risque de vengeance). Leur leader, Pol Pot, avait pour idole Marx, Staline et Hitler et n'a pas hésité à faire tuer des membres de sa propre famille. Il était également paranoïaque, donc il a fait tuer un grand nombre de Khmers Rouges qu'il soupçonnait de traîtrise. En sortant de là, nous sommes évidemment bouleversés, et nous nous posons de nombreuses questions. Comment est ce possible que les Khmers Rouges aient siégé au sein de l'ONU pendant une quinzaine d'années après que ce génocide a eu lieu ? Comment un mec aussi timbré ait pu accéder au pouvoir ? Comment est-ce possible que cela ait eu lieu il y a seulement une quarantaine d'années ? Comment la communauté internationale a-t-elle pu laisser faire ça ? Et comment peut-on encore laisser faire les genocides (les Rohingas en Birmanie par exemple) ? Cela nous fait aussi réfléchir sur la vie des Cambodgiens en ce moment, puisque ceux qui ont l'âge de nos parents ont vécu cette tragédie. Comment un peuple peut-il se reconstruire après avoir vécu un tel traumatisme (qui plus est, venu de l'intérieur) ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h55 (heure française) 163
Ce matin, Seth nous retrouve à l'hôtel à 7h20 pour nous emmener à la gare routière. Nous prenons un bus pour Phnom Penh, sans prendre spécialement plus de temps à Battambang car nous arrivons à faire ce que nous souhaitons. Le clignotant est remplacé par des coups de klaxon, entre 4 et 12 coups pour chaque véhicule doublé. Autant dire qu'en 6h de trajet, on en a eu plein les oreilles. Phnom Penh est la capitale du Cambodge, le trafic est bien plus intense que tout ce que nous avions vu jusque là (y compris Bangkok). C'est assez impressionnant et traverser la route est une expérience assez incroyable... En effet, les feux ne veulent pas dire grand chose et les véhicules débouchent de n'importe où, pas toujours dans le sens de la circulation. Les trottoirs sont pris d'assaut par les stands de rue et les véhicules garés, ce qui contraint les piétons à déambuler sur la chaussée. Nous trouvons un petit restaurant italien pour nous restaurer, déposons nos affaires à notre hostel, et allons nous balader. La ville est effervescente et l'ambiance au bord de la rivière Tonlé Sap un peu plus tranquille.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h52 (heure française) 162
Pour nous remettre de nos émotions, nous allons boire un verre (une noix de coco entière pour Sophie) sur une terrasse en face d'une grotte. Au coucher du soleil, à 18h pétantes, un nuage de chauve-souris sort de la grotte pour aller chasser. Pendant plus de 20mn, c'est un flot ininterrompu de chauve-souris qui sort de la grotte ! C'est incroyable, il y en a probablement des centaines de milliers !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h52 (heure française) 161
Après une bonne pause déjeuner, nous nous dirigeons vers la Killing cave. Il s'agit d'une grotte dans une colline, dans laquelle plus de 10000 personnes ont été massacrées par les Khmers Rouges entre 1975 et 1978. Très brièvement : lorsque les Khmers Rouges ont pris le pouvoir, ils ont fait évacuer intégralement les grandes villes, repoussant la population dans la campagne. Tous ceux qui s'opposaient au régime étaient exterminés, de même que tous les "intellectuels", considérés comme dangereux. Ainsi, tous les professeurs, les personnes parlant une langue étrangère, celles qui savaient lire, ou qui détenaient un stylo ou des lunettes, étaient massacrés (le nombre de victimes est estimé à plus de 3 millions de personnes). À l'entrée de la grotte, l'ambiance est lourde : des statues à taille humaine représentent des scènes de tortures pratiquées par les Khmers Rouges. C'est horrible. Ceux-ci jetaient leurs opposants du haut de la grotte pour finir de les tuer. Dans la grotte, des ossements des victimes sont regroupés dans un sanctuaire.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h33 (heure française) 160
L'arrêt suivant est consacré au Wat Phnom Ek. Nous ne pouvons rentrer à l'intérieur, mais admirons les peintures rénovées couvrant la terrasse du temple et mettant en scène divers épisodes de la vie de Bouddha. Les couleurs sont très flashy. Ce temple est situé à 20 mètres des ruines d'un autre temple (sur lequel nous pouvons observer un barratage de la mer de lait) digne de ceux d'Angkor.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h26 (heure française) 159
Seth nous emmène ensuite visiter une fabrique de feuilles de riz. Deux femmes sur le bord de la route font cuire à l'étouffée, en quelques secondes, de la farine de riz mélangée à de l'eau. Elles décollent ensuite les feuilles pour les faire sécher sur un immense plateau en bois tressé. Elles répètent l'opération pour préparer 4000 feuilles de riz par jour ! Celles-ci sont utilisées pour les rouleaux de printemps par exemple.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h25 (heure française) 158
La première attraction est celle du "bamboo train". Le train est en fait une plateforme de 2 mètres carrés montées sur des roues. Nous grimpons dessus et le conducteur du train va chercher un moteur qu'il cale sur la plateforme et place une courroie entre un essieu et le moteur. Il déplacera le moteur pour modifier la tension de la courroie pour aller plus ou moins vite. Les rails ne sont plus très parallèles, mais ça roule. Le train reliait il y a quelques années Phnom Phen à Siem Reap, mais la ligne n'est plus utilisée car elle est en cours de restauration. Pour rouler en sens inverse, il faut détacher la courroie, déplacer le moteur de l'autre côté de la plateforme et replacer la courroie sur l'essieu. Une petite impulsion de Tim qui court à côté et c'est reparti. Système très artisanal et absolument génial !
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/04/2018 à 17h06 (heure française) 157
Ce matin, nous avons rendez-vous avec Seth, le chauffeur de tuktuk qui nous a amené de la gare à l'hôtel hier. Nous l'avons booké pour la journée complète car les attractions à faire et à voir sont à l'extérieur de la ville. Seth est adorable et multiplie les arrêts pour nous montrer des manguiers, des jackfruits, de la citronnelle, des citrons vert, et même des brochettes de rats des campagnes (cf. photo) !
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/04/2018 à 06h35 (heure française) 156
Aujourd'hui, nous filons à Battambang. Nous hésitons à prendre le bateau sur le lac Tonlé Sap, mais le risque est trop fort que le niveau de l'eau soit trop bas en raison de la saison sèche et donc que le trajet ne soit pas spécialement intéressant. Nous ne verrons donc pas les villages flottants, ni la faune et la flore du lac.
Après un petit-déjeuner de très bonne qualité à Salabaï, nous montons dans le bus de 10h30, qui arrivera vers 16h. La moyenne pour 200km n'est pas exceptionnelle, mais le bus est climatisé.
Grâce aux tuk-tuk de la gare routière, nous trouvons un hôtel avec piscine en plein centre-ville !
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h44 (heure française) 155
Certains rois firent construire d'immenses bassins pour alimenter les douves et les palais. Celui-ci, le bassin occidental, mesurait 8km par 2km ! Creusé à la pelle, voire à la main, c'est démesuré ! En saison sèche, comme en ce moment, il est plutôt vide avec un niveau d'eau bas, que nous ne verrons même pas.
Nous rentrons juste après à l'hôtel, tranquillement, en s'en mettant une dernière fois plein les yeux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h42 (heure française) 154
Le Ramayana est une épopée mythologique de Rama, un des Avatar du dieu Vishnou, récit fondateur de l'hindouisme. Elle est racontée en 24000 couplets, découpés en sept livres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h35 (heure française) 153
Cette histoire essentielle de la mythologie bouddhique est représentée dans une galerie de plus de 30 mètres, au sein de l'Angkor Wat.
Il faudrait une paragraphe entier pour l'expliquer correctement. En une phrase, il s'agit des démons d'un côté et des dieux de l'autre, qui tirent à tour de rôle sur le roi des nagas, afin de faire tourner telle une poulie le mont Méru, sacré, afin d'en extraire le nectar d'immortalité. C'est tiré par les cheveux, certes, mais nous avons bien un type qui a transformé l'eau en vin chez nous.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h31 (heure française) 152
Un naga est une créature mythique du bouddhisme, récurrente. C'est un serpent aquatique à sept têtes, du genre qu'on ne voudrait pas rencontrer lors d'un baignade. Vérifiez donc bien vos piscines avant d'y entrer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h29 (heure française) 151
Aujourd'hui est le dernier jour de visite des temples. Nous nous motivons pour reprendre des vélos, avec lesquels nous parcourerons chacun 30km. Nous retournons notamment à Angkor Wat pour voir des murs sculptés que nous avions loupé, ainsi que le West Baray, le bassin Ouest.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h26 (heure française) 150
Le soir, Adrien décidé d'honorer un pari avec sa copine : il doit manger deux des "aliments" frits présents à Pub Street parmi une sélection spéciale. Elle comprend araignée, scorpion, serpent d'eau, rat. Il se lance pour le scorpion et le serpent d'eau. Le scorpion est impressionnant, et il faut enlever le dard avant de le croquer. Il s'avère que c'est tout vide. Tim goûte aussi du serpent d'eau, plus remarquable pour ce qu'il laisse dans les dents que par son goût, qui ressemble à celui du poulet.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h21 (heure française) 149
Le dernier de la journée. Il est 13h passé, nous sommes exténués sans avoir même beaucoup marché.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 20h20 (heure française) 148
Un autre temple-montagne, tout orangé. Rare, des statues d'éléphants en ornent les angles.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h32 (heure française) 147
Ici, nous apprécions plus la douceur des petits chatons que le temple lui-même... Pour info, Tim n'a pas les pieds qui sentent le poisson.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h30 (heure française) 146
Ce temple est situé sur une petite île artificielle au milieu d'un grand bassin. Il n'y a pas de grosse structure en pierre, mais quatre petits bassins carré au niveau des quatre côtés d'un grand bassin, entourés d'escaliers, ainsi que diverses statues. L'eau est ici le thème prépondérant, et représente le lac ainsi que les quatre fleuves sacrés de la mythologie hindoue.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h29 (heure française) 145
Ce temple est tout en longueur.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h28 (heure française) 144
C'est une sorte de mur large qui devait faire office de gradin pour certains spectacles. Des éléphants et autres animaux y sont sculptés.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h26 (heure française) 143
Nous repénétrons dans Angkor Thom pour la suite du circuit. La Baphuon est aussi très beau, mais le manque de sommeil dans les jambes rend les ascensions difficiles, d'autant plus que les escaliers sont raides...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h25 (heure française) 142
L'idéal, lors d'un lever de soleil, c'est de voir... le soleil. Ce bougre ne daignera pas se montrer du tout, caché derrière d'épais nuages blancs. Il est 6h du matin et nous disons que la journée va être longue ! Heureusement, l'Angkor Wat reste superbe.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h22 (heure française) 141
Aujourd'hui, nous souhaitons profiter d'une vue particulière sur les temples, en admirant un lever de soleil. Nous prenons donc un tuk-tuk pour la journée (16,5$, soit 13,4€), dès 5h20 du matin. Partout dans la ville, et encore plus sur l'avenue qui arrive aux temples, des tuk-tuk transportent des touristes. C'est une véritable procession nocturne ! Des centaines voire des milliers de touristes sont là, attendant autant que nous l'astre des jours.
Nous ferons aujourd'hui ce qui est appelé le Grand circuit, représentant au total 45km.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h19 (heure française) 140
Le soir, nous déambulons dans les rue touristiques de Siem Reap, Pub street et The lane. Il y a une super ambiance, et tout ce qu'il faut pour boire et manger. Ici, les happy hours, c'est tout le temps, et le demi pression est à 0,5$ (soit 0,4€). Nous y passerons nos trois premières soirées cambodgiennes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h16 (heure française) 139
L'avez-vous reconnu ? C'est ici qu'a été tourné le film Lara Croft : Tomb raider (2001) ! Magnifique, son charme réside non pas dans son lien avec Angelina Jolie, mais les immenses arbres qui le délabrent. En effet, ces arbres du fromager poussent puissamment et, une fois la graine entre les pierres, ne s'arrêtent plus d'aller chercher le soleil, au détriment de ce qu'il y a en dessous. L'atmosphère mystique qui se dégage de son intriquation dans la jungle laisse bouche bée...
Il est 16h, nous décidons de rentrer en profitant de l'air sur le vélo. L'hôtel a un piscine, allons l'amortir tien !
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h14 (heure française) 138
Ce temple est l'exemple parfait d'un temple-montagne : massif et tout en hauteur. En opposition avec les temples classiques : tout en longueur.
C'est ici que nous avons le plus chaud, le ciel est lourd, et les traces d'eau que nous laissons derrière nos bicyclette ne sont pas celles de l'air conditionné.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h13 (heure française) 137
Nous passons ensuite auprès de deux tout petits temples, dédiées à Vishnu. Nous prenons conscience du nombre d'esclaves qu'il a fallu pour transporter ces énormes blocs de pierres, mais aussi pour les placer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h11 (heure française) 136
Ce temple est le premier visible d'Angkor Thom. Spectaculaire, des centaines de visages de Bouddha aussi figés que mystérieux aix sourires énigmatiques observent dans les quatre directions cardinales...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h10 (heure française) 135
Angkor Thom est telle une ville dans la ville. Au Sud, on y entre en traversant un pont, qui surplombe les douves qui entoure tla ville, puis une superbe arche. De part et d'autre du pont, des dizaines de statues, dont certaines aux visages inquiétants, semblent tirer un énorme serpent. Nous apprendrons qu'il s'agit d'une représentation du barattage de la mer de lait, dont nous comprendrons le sens que plus tard...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h07 (heure française) 134
Nous commençons par la visite du plus réputé des temples d'Angkor : Angkor Wat. Sur une île artificielle parfaitmeent rectangulaire entourée d'une part par son bassin large de 100m faisant office de douves (probablement infestées de crocodiles à l'époque), et d'autre part par un mur de 6 mètres de haut, ses tours, appelées prangs, dominent la forêt et les environs. Nous y découvrons milles trésors et mythes bouddiques : nagas, apsaras, garudas, Ramayana, barrattage de la mer de lait, etc. Il faillait imaginer les milliers de danseurs et danseuses, les éléphants aux parures brodées, l'or brillant ! Des escaliers très raides permettent de monter aux étages supérieurs, dont seul le roi avait accès. On est là au dessus du niveaux des grands arbres et apercevons l'horizon ainsi que quelques autres temples qui dépassent au loin...
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/04/2018 à 19h05 (heure française) 133
Avant de visiter les temples, nous ne réalisions pas la grandeur de ceux-ci. Ils sont rassemblés dans un immense site de plus de 100km carré. En ce premier jour, nous faisons le choix de louer des vélos (1$, soit 0,8€), en raison de la température pas si élevée pour une fin de mois de mars, pour ce qui est appelé le Petit circuit. C'est ainsi trois lurons (nous sommes toujours avec Adrien,) qui se dirigent plein nord, vers la capitale des rois d'Asie du Sud-est du début du second millénaire.
Premier obstacle : les billets. Arrivés au checkpoint, l'agent nous informe qu'il n'est pas possible d'y acheter des billets, mais qu'il faut aller à 5km de là pour ce faire, au Welcome Center. Hop, un petit aller-retour de 10km, et nous avons en poche nos tickets d'entrée pour trois jours (62$, soit 50,4€). Les nuages nous protègent du soleil, mais il fait tout de même un peu lourd.
Le secteur des temples n'est pas proprement délimité. Nous y entrons par l'avenue Charles de Gaulle, et tombons sur le joyau des lieux : Angkor Wat. À noter que Angkor est simplement le nom de la ville dans laquelle se trouvent les temples, dont l'un d'eux est l'Angkor Wat.
Nous ferons 35km de vélo au total.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h45 (heure française) 132
Cette journée est intégralement consacrée à la liaison entre les 4000 îles et Siem Reap, au Cambodge. Tout ne se passe pas exactement comme prévu, mais nous arrivons vivants. En effet, tout est finement organisé afin d'extorquer scandaleusement les touristes, entre les différents bus, le passage de la frontière (cf. photo), les attentes, etc.
A chaque fois, ils refusent de communiquer ou sortent n'importe quoi pour répondre à la question "When do we leave?". Toutes les 30min, c'est dans une demi-heure... Ils s'arrangent aussi pour soigneusement s'arrêter là où les toilettes sont payants (la caisse étant tenue par un enfant). Ca peut se comprendre, éventuellement, mais nous n'avons pas du tout eu ce ressenti de l'entubage profond au Laos ni en Thaïlande.
Le dernier, à la question "Just tell us when leave, 10min, 30min?", a eu l'audace de répondre "No speak english"...
La triste conclusion de ces premières heures, c'est que les Cambodgiens semblent être un peuple d'arnaqueurs dont le but est de traire le touriste de ses dollars. Nous arrivons enervés à Siem Reap vers 21h30 (apres un lever à 7h30 et rien d'autre que du bus et de l'attente, tel du bétail), avec absolument aucune envie d'aider ni d'etre aimable avec ces gens qui pourtant en auraient sûrement besoin.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h44 (heure française) 131
Nous arrivons sur la terre ferme vers 8h30, pour prendre le bus de 9h. Déjà, au guichet de la gare routière, le bus est prévu à 10h. Mais ce n'est qu'un détail, nous ne sommes pas à une heure près. À 9h50, un homme s'adresse à tous les touristes qui attendent le bus et annonce que, dans une gentillesse sans limite, il nous propose de s'occuper des formalités administratives liées au visa pour nous :
- 35$ de visa
- 2$ de tampon pour la sortie du territoire laotien
- 2$ de tampon pour l'entrée dans le territoire cambodgien
- 1$ de frais d'attente pour ne pas qu'il parte sans nous
pour un total TTC de 40$. Alors que le tarif réel est de... 30$. Tout le monde se rince : la compagnie de bus, les gardes-frontière, mais aussi la personne qui tient le stand de change aux taux très, très médiocres car, bien entendu, on ne peut payer qu'en dollar...
Nous nous demandons que faire, car il reste possible de passer nous-même la portion de la frontière, et ainsi tenter de verser moins de bakchich. Mais si, comme cela arrive souvent, on nous accorde le tampon qu'au bout de 2 ou 3 heures, le bus nous aura-t-il attendu ? Nous ne prenons pas le risque, et raquons (cf. photo).
Le passage de la frontière se passe bien et rapidement. Normal, avec 33% de "frais annexes" supplémentaires... Mais là, alors que nous nous attendions à remonter dans le bus une fois que tout le monde est là pour filer à Siem Reap, il s'avère que nous poirotons 1h30 que l'autre bus arrive. Les 1$ de frais d'attente étaient donc bel et bien du foutage de g**ule.
Notre opinion des Cambodgiens se dégrade fortement. À ce moment-là de la journée, il est 13h passé et nous n'avons parcouru que 20km sur les 385km... Avec une arrivée vendue pour 19h.
La suite n'est pas mieux, les arrêts se succèdent et nous sommes traités comme du bétail, pas de sourires, par ici les dollars.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h36 (heure française) 130
Nous avions prévu de passer une dernière journée à profiter de la piscine, mais le ciel en a décidé autrement. La pluie nous réveille et n'a pas l'air de vouloir laisser la place au soleil. Changement de programme en conséquence : nous prenons nos sacs à dos, et rejoignons Adrien, avec qui nous voyagerons plusieurs jours, sur l'île de Don Det. La pluie se calme mais le soleil ne daignera pas montrer le bout de son rayon de la journée. Nous en profitons pour mettre à jour le blog et définir notre parcours au Cambodge. Nous passons la frontière demain, grâce à un billet de bus acheté 29$ (soit 23,5€) pour commencer fort : Siem Reap, à deux pas des temples d'Angkor !
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h33 (heure française) 129
Ce soir, nous disons adieu aux filles lors d'un dernier dîner ensemble (bon, en réalité, on les a revu le lendemain pour le petit dej). Plus de trois semaines que nous voyageons ensemble, depuis le bateau entre Nong Khiaw et Muang Ngoy... Merci pour tout, we wish you a good endeavour!
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/04/2018 à 20h14 (heure française) 128
Ces chutes d'eau, pas bien loin du pont suspendu, sont à l'est de l'île, soit à l'opposé des chutes de Li Phi. Comme quoi, passer à droite ou à gauche de l'île pour remonter le fleuve ne changeait vraisemblablement pas grand chose. D'où la voie ferrée !
Journée du 01/01/1970 Posté le 30/03/2018 à 11h09 (heure française) 127
À noter retour sur l'île de Don Khon, nous filons vers le pont suspendu. Forcément, nous faisons les idiots dessus, mais les planchettes s'écartent les unes des autres et peuvent laisser passer une jambe... donc nous nous calmons.
Journée du 01/01/1970 Posté le 30/03/2018 à 11h03 (heure française) 126
Aujourd'hui, nous reprenons des vélos et retrouvons Adrien, que nous avions vu à Bangkok un mois auparavant ! Il nous a rattrapé ici car il n'a fait le Laos qu'en deux semaines. Nous commençons par rejoindre Clémence qui a pris un cours de cuisine le matin sur l'île d'à côté, Don Det, au restaurant vegan The Garden of Nang. Ce que nous y goûtons est délicieux et plus original (et authentique) que nos habituels plats. Le resto propose une petite plage privée au sable brûlant, dont nous profitons.
Nous ré-enfourchons nos bécanes direction la pointe nord de l'île, Hua Det. C'est là que sont concentrées les guesthouses et restaurants, dont celle d'Adrien. Une petite plage nous attend encore, sur laquelle nous lisons à l'ombre d'un grand arbre. Un smoothie et hop, c'est reparti !
Nous continuons notre périple sur l'île de Don Khon, pour aller voir le pont suspendu et finir avec une fraîche Namkhong sur le pont Français pour le coucher du soleil...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 21h45 (heure française) 125
Nous arrivons avec nos petits vélos à l'embarcadère Sud de Don Khone. Nous embarquons sur un petit bateau qui nous emmène à un premier spot (nous passons dans les eaux territoriales Cambodgiennes) pour essayer de voir les dauphins. Malheureusement, les coquins ne montrent pas le bout de leur sonar, mais le spectacle du coucher du soleil à lui seul vaut bien le détour. Notre capitaine remet le moteur en route, et nous naviguons jusqu'à ce que Cécile, tout d'un coup, aperçoive un aileron ! Nous débarquons sur une petite île d'une vingtaine de mètres carré, puis scrutons attentivement la surface lisse de l'eau pour en voir d'autres, dansant dans leur élément. Ils ne sont pas tout proches, mais arrivons à les voir juste après leur respiration par leur évent.
Nous avons beaucoup de chance car il s'agit d'une espèce de dauphins particulière, dont le rostre est très écrasé, en voie de disparition. Il est resterait 6000 dans le monde, dont 5 seulement vivent dans le Mékong au niveau du Laos.
Cette journée se termine avec des étoiles dans les yeux pour chacun de nous...
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 19h37 (heure française) 124
Sur le chemin en direction de l'embarcadère sud de la voie ferrée, nous nous arrêtons à deux plages, auxquelles nous nous baignons, en laissant de côté les "Savais-tu que le Mékong passait en Chine ?" et autre "Oh, tien, les égouts de l'Asie du Sud-Est !".
La première plage est au bord de bas rochers, qui nous permettent d'entrer facilement dans l'eau. En revanche, il ne faut pas s'éloigner du bord de plus de 5 ou 6 mètres, car le courant est très fort et les rochers en aval sont tels une bouche affamée. Mais à 3 ou 4 mètres, le courant entraîne les gens et les ramène près du bord, ce qui est fort divertissant.
La seconde plage est sablée et l'eau est beaucoup plus calme. Nous traversons pour rejoindre un gros rocher qui nous laisse sauter à 4 mètres de haut (ridicule, lorsque c'est écrit, mais moins en regardant l'eau en plongée). Nous croisons des Français qui ont vu des dauphins le matin... Intéressant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 18h43 (heure française) 123
Les chutes de Li Phi sont les plus belles et les plus impressionnantes. Nous comprenons en les voyant qu'elles aient pu donner du fil à retordre au colons Français quant à la navigabilité du Mékong ! Un débit extraordinaire les parcoure, dans une puissance phénoménale. Et nous ne sommes qu'en saison sèche. En saison des pluies, le débit est démultiplié, et il devient difficile de voir même les rochers qui paraissent évidents actuellement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 18h00 (heure française) 122
Les chutes de Tad Somphamit sont celles qui précèdent les célèbres de Li Phi. Le bord de ce bras du fleuve est aménagé, mais pas terminé et donc parfois bien dangereux...
Une magnifique roue à aubes alimente mécaniquement une pompe qui doit emporter l'eau pompée juste à sa base dans le petits bâtiments alentour.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 17h45 (heure française) 121
Don Khon est le nom de l'île sur laquelle nous logeons. Elle est reliée au nord par un pont construit par les Français à la fin du XIXème siècle à l'île de Don Det. Une voie ferrée traversait les deux îles du Sud au Nord afin de relier les deux zones navigables du Mékong, en en aval et en amont. En effet, les 4000 îles cachent de superbes chutent d'eau, absolument impraticables en bateau. Nous louons des vélos, suons déjà sous le soleil et à l'idée de crever à l'autre bout de l'île sur un des nombreux cailloux pointus, puis filons !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 17h32 (heure française) 120
À la suite de toutes journées remplies de visites, de bus, de découvertes, de chaleur, de marches, de scooter, de grottes, de cascades, et de "sabaïdee", nous ne rêvons que d'une chose : une journée sans rien faire. Nous négocions avec le gérant de l'hôtel de pouvoir profiter de la piscine toute la journée sans surcoût. Les filles, Cécile et Clémence, nous rejoignent alors et nous entamons lecture, nage, discussions sur le programme des jours à venir et autres activités non actives au bord de l'eau, qui par sa température est à peine rafraîchissante.
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 16h08 (heure française) 119
Et bim !
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 16h06 (heure française) 118
En guise de cadeau, Timothé est très gâté : sa Sophinette lui a déniché un hôtel haut de gamme (pour le Laos) aves une grande piscine extérieure, une belle chambre ainsi qu'une douche séparée des toilettes ! Oui, vous avez bien lu, nous allons pouvoir nous laver sans être dans la cuvette ! Nous passons l'après-midi au bord de la piscine, ne s'octroyant du temps de déplacement que pour aller se sustenter au restaurant d'en face.
Le soir, une succulente crêpe à la banane et au miel surmonté d'une bougie permette d'immortaliser le moment. Un anniversaire au fond du Laos avec elle, que demander de mieux ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 29/03/2018 à 15h58 (heure française) 117
Aujourd'hui, nous partons assez tôt en ce jour exceptionnel afin de rejoindre les 4000 îles. Exceptionnel ? Oui, car c'est l'anniversaire de Tim ! 28 balais... Et pas un seul dans le c**. Le Mékong et le soleil réunis bénissent cette sainte journée par un lever de soleil comme il n'y en a pas sur le Rhône.
Au pied de notre guesthouse, nous embarquons sur un premier petit bateau qui traverse le fleuve jusqu'à l'autre rive, où nous attendons le bus de la ligne Paksé-Nadaseng (embarcadère pour les 4000 îles). Une fois dans ce dernier, le trajet n'est pas très long, et nous avons hâte d'arriver ! Surtout que Sophie aurait réservé pour son chéri un hôtel plutôt sympa avec piscine...
Au terminus, nous embarquons dans un deuxième bateau et comprenons mieux l'appellation des îles : il y en a facilement des milliers, mais pour la plupart toutes petites. Le Mékong se divise en plusieurs bras qui eux se divisent encore, etc.
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/03/2018 à 17h30 (heure française) 116
Il y a à Champassak une particularité qui rend la ville unique : le théâtre d'ombres. Malheureusement, les représentations ne sont que certains jours de la semaine, et pas le nôtre. Nous nous rattrapons tout de même avec une expérience exceptionnelle : une séance de ciné en plein air, avec la musique jouée en live par une troupe de Laotiens, au bord du Mékong.
Le film projeté est "Chang", et raconte l'histoire d'un villageois du nord rural du Laos, Kru, face à la vie dans la jungle. En revanche, on ne parle pas là de sangsues et d'araignées, toutes mignonnes, mais bien de tigres, léopards, mais surtout éléphants par centaines ! Les réalisateurs, qui sont les mêmes qui ont réalisé "King Kong", ont passé deux ans dans la jungle vers 1925 pour sortir cette petite pépite culturelle de une heure quinze.
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/03/2018 à 08h21 (heure française) 115
Nous nous dirigeons ensuite vers un éléphant gravé dans la roche et une empreinte de pied de Buddah (qui devait facilement chausser du 98). Des enfants nous offrent des petites mangues qu'ils venaient de faire tomber d'un arbre. C'est très bon, mais on s'en met plein les dents. Le dernier point d'intérêt est une table creusée en forme de crocodile, sur laquelle des sacrifices de jeunes filles vierges étaient réalisées !
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/03/2018 à 08h15 (heure française) 114
Le site surplombe la ville de Champassak au loin et le Mékong juste derrière. Nous découvrons, contre la falaise, une petite source dans la faille d'une roche qui nous permet de nous rafraîchir. Que du bonheur !
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/03/2018 à 19h29 (heure française) 113
Nous commençons notre ascension sous un soleil qui nous réchauffe un peu trop et gravissons courageusement les marches nous menant aux fameuses ruines. En bas, le temple de l'homme et le temple de la femme, et en haut, le sanctuaire (cf. photo) et la bibliothèque. Les murs sont encore debouts, et l'on peut observer des sculptures.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/03/2018 à 19h27 (heure française) 112
Une petite navette, comme une golfette géante, nous attend pour nous conduire au pied du temple, après un grand bassin. Nous rencontrons des Français rouges et suants, qui nous souhaitent un bon courage pour l'ascension du site, contre la montagne donc légèrement en pente. Nous nous attardons quelques instants au bord d'un plan d'eau dans lequel des chanceux buffles font trempette, sur lesquels sont perchés des hérons blancs.
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/03/2018 à 19h06 (heure française) 111
Après un petit déjeuner au bord du Mékong nous louons des vélos (sans freins à l'arrière, mais le loueur nous rassure en nous disant que c'est tout plat et que si on ne va pas vite, tout ira bien. Soit). De toutes manières sans vitesse et avec les genoux qui remontent quasi aux épaules, difficile de faire des folies. Nous partons joyeusement sous une chaleur intense en direction du Wat Phou, à une douzaine de kilomètres de notre hostel.
En arrivant, micro-sieste bien méritée sur les hamacs ou dans l'herbe, c'est selon. Nous visitons ensuite le musée (climatisé, c'est divin) et découvrons l'histoire du Wat Phou qui date initialement de la période pré-Angkorienne (à partir du VIIème siècle), mais dont l'essentiel visible aujourd'hui date de la période Angkoriene, c'est-à-dire entre le Xème et le XIIème siècle. C'est un site inscrit à l'UNESCO depuis relativement peu de temps.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h56 (heure française) 110
Cette nouvelle journée est l'une des plus exténuantes, de part la chaleur notamment. Nous commençons par nous lever à 7h30 pour le bus de 8h30 avec pickup à la guesthouse à 8h. Or notre réveil ne sonne pas et sortons du lit à... 7h56. Et évidemment, le tuk,-tuk du pickup sera bien à l'heure et même pressé. D'une efficacité redoutable, nous faisons nos sacs et ne regardons le groupe que d'une ou deux minutes.
Pour rejoindre Champassak, un peu plus au Sud mais surtout de l'autre côté du Mékong, c'est 1h30 bus puis 15min de bateau. Tout ça pour moins de 40km au total. Nous croisons sur l'eau un ferry qui a sûrement été fabriqué dans un jardin, quelques paisibles pêcheurs, des barques transportant des motos, etc.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h54 (heure française) 109
Petit bijou culinaire de Paksé, le restaurant Trattoria Italiana. Rien n'est moins typique, certes, mais nous décidons de nous faire plaisir. Au menu, pizza, pâtes, tiramisu, et Limoncello pour être sûr de dormir ! Nous nous sommes régalés.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h10 (heure française) 108
Ce temple au toit bleu canard est complètement neuf, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 20h05 (heure française) 107
Notre seule visite à Paksé n'est pas des moindres physiquement. Ne nous demandez pas pourquoi, mais nous avons décidé d'aller voir un Bouddha hors de la ville, à mi-hauteur d'une grosse colline, en plein début d'après-midi... à pied.
Nous quittons notre guesthouse pour d'abord rejoindre la rivière qui traverse la ville, le Xe Don. Cette dernière est un affluent du Mékong, que nous retrouvons rapidement. Nous le longeons sur environ 2km. Ici, pas de berges ni de Starferry, mais des travaux sont en cours. Nous espérons que c'est pour aménager cet énorme potentiel, et non seulement renforcer la digue. Nous traversons ensuite un immense pont construit par les Japonais en 2001. Point de bambou, car le fleuve et ici plus large que jamais depuis notre descente dans le Sud : 1200m, soit plus de 4 fois le Rhône à Lyon. Et le plus fort reste à venir : l'ascension de la colline ! Les marches sont les plus raides de notre vie. En effet, l'escalier suit la courbure de la terre, et donne ainsi des résultats à la pente plus ou moins forte (plus plus que moins).
Au sommet, nous nous asseyons à l'ombre de l'énorme statue dorée, profitant d'une bise fraîche inespérée. Plus loin, un temple au toit bleu canard accueille quelques fidèles. Juste avant, un autre plus petit est en construction, semblant être financé par des dons privés. La vue est torride (nous n'avons pas trouvé meilleur adjectif pour signifier ce que nous ressentons) sur le lancinant cours d'eau.
Nous rentrons, dégustant un 7up plus que bienvenu, et comptons le nombre de kilomètres parcourus : 12 ! Pfiou !
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 19h58 (heure française) 106
Les circonstances du départ pour Paksé, dernier gros bastion du Sud du Laos, sont pour le moins originales.
À la gare routière, juste avant de rendre nos motos, vers 17h, nous demandons des tickets pour le bus de nuit, qui part vers 00h30. Il s'avère que cet unique bus est celui qui quitte Vientiane en fin d'après-midi, pour rejoindre Paksé. La femme du guichet nous répond qu'il est impossible de savoir le nombre de places restantes avant 21h, heure qui doit correspondre, nous imaginons, avec le dernier arrêt du bus avant Thakhek.
Chez Wang Wang, c'est différent. Dès 19h15, nous achetons nos 6 billets (Sophie et Tim, Clémence et Cécile, ainsi que deux Français croisés en route). Nous nous demandons comment il a pu procéder, pour être si certain de la disponibilité dans le bus... Wang Wang est un loueur de deux-roues reputé de la ville, mais nous découvrirons qu'il a plus d'un tour dans son sac.
Vers 00h30, il nous emmène avec son véhicule personnel, un superbe monospace neuf à la marque encore indéterminée, à l'arrêt de bus. Sauf que l'arrêt de bus n'est pas la gare routière, comme habituellement, mais une sorte de parking en face de boutiques bien éclairées (rassurant).
Une demi-heure plus tard, le bus arrive, et le téléphone portable de Wang Wang sonne. C'est le chauffeur du bus qui prévient qu'ils est arrivé à l'arrêt. Nous montons dans le bus couchette et nous endormons.
Nous en déduisons que Wang Wang connait personnellement le chauffeur de la ligne de nuit Vientiane-Paksé, et que tous les deux, ils remplissent le bus à l'insu de la compagnie en se partageant les billets. Malin, non ?
Nous arrivons à Paksé en ayant pas trop mal dormi, vers 6h30.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 18h03 (heure française) 105
Nous nous engageons sur une piste pour rejoindre un plan d'eau, en réalite une rivière calme, afin de se baigner. La température de l'air n'est pas redoutable, mais une petite trempette n'est pas à refuser. Les pieds dans l'eau, sur les rochers, nous nous préparons psychologiquement à y plonger notre corps tout entier. C'était ne pas compter sur l'attaque. L'attaque de la bête, l'attaque du prédateur, l'attaque... du monstre, dont la victime est Sophie. Ah, la bestiole ? Une sangsue de 3cm de long. Elle s'est accrochée à l'orteil de Sophie et n'a pas eu le temps d'entamer sa froide suction, que Cécile l'a arraché avec un bâton. Nous n'évoquerons pas le calme et la maîtrise de soi exemplaires développés par Sophie lors de l'attaque. Nous n'osons plus entrer dans l'eau maintenant... C'est malin ! Heureusement, d'autres personnes plus téméraires s'y sont jetées, et en sont même ressorties vivantes. Nous les suivrons donc avec joie (sauf Sophie, complètement traumatisée) pour enfin se rafraîchir !
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 18h00 (heure française) 104
Tim ayant un petit coup de mou ce jour là, il s'est allongé à l'ombre pour faire la sieste et récupérer un peu. Pendant ce temps, en compagnie de Clémence et Cécile, Sophie rejoint la grotte de Paseum. La grotte est petite mais elle borde un étang magnifique. Impossible de s'y baigner, mais nous nous asseyons dans une petite cabane qui surplombe l'étang pour admirer ce calme paysage.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h45 (heure française) 103
Cette grotte a une ouverture immense, mais nous ne pouvons entrer loin dedans en raison de la rivière qui y stagne et des rochers abrupts qui la bordent.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h37 (heure française) 102
Cette grotte est originale car pas bien grande, mais bien garnie. Des guirlandes de fanions la parcourent, et un petit lieu de culte y est aménagé. Au fond, plus bas, nous voyons de l'eau avec un reflet de lumière, et n'osons y aller car pas trop de chemin d'accès. Des touristes croisés un peu plus tard nous ont dit qu'ils étaient allé y nager, mais l'aurions-nous fait, dans cette eau belle mais sombre ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h36 (heure française) 101
Cette dernière journée s'annonce ensoleillée et plus chaude. Timothé est un peu malade et ne peut rien avaler (même pas des Oreo, symptôme spécifique du niveau élevé de gravité). Nous visitons quelques grottes sur la route et se baignons dans un plan d'eau. Enfin, pas Sophie, à cause de l'attaque qu'elle a subit par un animal... terrifiant.
Au total : environ 90km
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h28 (heure française) 100
Cette centrale est impressionnante, sur plusieurs aspects : c'est le plus gros barrage de l'Asie du Sud-Est, sa production est de 1070 MW, son lac de retenue s'étale sur plus de 450km. Bon, ce n'est pas extraordinaire vis-à-vis même de la France, qui est très bien lottie en hydroélectrique, et nous ne parlerons pas de la Chine. Nous ne verrons pas le barrage en lui-même, mais la centrale et le canal d'évacuation de l'eau, qui ne donne pas envie de se baigner tant son débit est terrifiant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/03/2018 à 17h21 (heure française) 99
Pour visiter la cascade de Tad Song Souk, il faut quitter la route principale et suivre une piste en bon état pendant 2km. Là, un type bien seul nous accueille et garde les motos pour quelques milliers de LAK. La cascade n'est pas loin à pied, heureusement. On la voit plus haut dans le lit de la rivière, mais n'y allons pas car il n'y a pas de chemin. En revanche, dans l'eau, nous y allons ! Elle est moins chaude que d'habitude (si nous disions "plus froide", ce serait se moquer du monde), mais elle est bonne une fois dedans...
Le lit de la rivière est particulier : il doit faire 15m de large, mais d'énormes rochers en forme de galets l'obstruent, de plusieurs mètres de diamètre. Ça semble disproportionné.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 22h40 (heure française) 98
En continuant d'avancer, nous tombons sur le lac de retenue de l'énorme barrage Nam Theun II. Terminé en 2010, toute la flore n'a pas encore disparu de la surface inondée. C'est ainsi que des millions d'arbres mort dépassent de l'eau, ici à un niveau bas. C'est impressionnant, surtout que cela dure sur 30 voire 40 kilomètres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 21h48 (heure française) 97
Sur la route, nous apercevons de part et d'autre de la chaussée des sculptures de Bouddha gravés directement dans la roche brute de la montagne. C'est assez amusant de voir cela, en plein milieu d'un virage.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 18h12 (heure française) 96
Aujourd'hui, départ au frais mais au sec. Un petit plein dans notre Yamaha Finn 115cc, et c'est reparti pour un tour ! Au programme, le lac de retenue d'un gros barrage, le village de Thalang, un petit sentier dans les bois, une cascade et au dodo.
Au total : une centaine de kilomètres.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h48 (heure française) 95
Parce que le temps passe vite et que nous avons déjeuné à 15h passées, nous traçons notre route et croisons les Bomb boats. Il s'agit de bateaux originaux, fabriqués à partir du métal des bombes américaines. Ils sont donc exclusivement en métal et plutôt design !
La nuit tombe, et la conduite dans ces conditions, en plus du froid, n'est pas des plus agréables.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h28 (heure française) 94
Au sein de la grotte, l'eau s'écoule doucement, à plat, avec peu de fond. Mais juste avant l'extrémité Est, il faut pousser/tirer les embarcations sur une quinzaine de mètres, car la rivière descend quelques rochers.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h24 (heure française) 93
La grotte, lorsque la rivière est remontée, débouche sur une localité, Ban Natan. En y repensant, on s'engouffre dans une bouche noire et inquiétante...
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h20 (heure française) 92
La grotte de Kong Lor est exceptionnelle. C'est une grotte creusée par une rivière, de quasiment 8km de long, que l'on remonte puis redescend en bateau à moteur. Après un kilomètre, il est possible de descendre de l'embarcation pour marcher dans l'immense cavité, très bien éclairée, et parcourir les stalactites, stalagmai, piliers et autres formations calcaires de toutes formes. C'est irréel et subjugant.
Pour la petite histoire, le maquis de la guerre d'Indochine l'utilisa (après avoir découvert qu'elle débouchait de l'autre côté grâce à un canard à contresens) pour acheminer du matériel, dont bien sûr des armes et munitions.
Des dizaines de chutes d'eau coulent d'à travers le plafond de différentes hauteurs et des rochers traîtres obligent le pilote du bateau de 3 touristes maximum à slalomer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 17h20 (heure française) 91
Afin d'éviter les salves de touristes chinois, nous avions prévu de nous lever à 7h pour partir vers 7h30 et ainsi arriver peu de temps après l'ouverture de la grotte de Kong Lor. Or, au réveil, voilà qu'il pleut des cordes. Nous devons le repousser deux fois, mais même avec ça, le départ se fait après 9h sous quelques gouttes.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 11h19 (heure française) 90
Nous nous réveillons à Nahin pour cette grosse journée qui nous attend, avec notamment la visite de la grotte de Kong Lor, petit bijou de la région. La route est toujours aussi belle malgré les nuages. Heureusement, il ne pleut plus.
Au total : environ 150km, dont 80km d'aller-retour inévitable dans la vallée pour rejoindre Kong Lor.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h30 (heure française) 89
Vers 16h30, nous décidons d'aller voir la cascade de Nam Sanam. L'entrée ferme à 16h, mais le soleil reste bien présent et la barrière est en bambou, donc les critères sont remplis pour le bon déroulé de la visite. Le Laotien du guichet est toujours là ; nous réglons donc notre entrée et filons. Après 1km de moto, nous les garons car le chemin devient impraticable. Nous continuons à pied en se disant que la cascade n'est pas loin, et en rêvant de la baignade qui nous attend. Or, la cascade n'est pas tout à côté, et un groupe d'Anglais nous informe qu'il reste environ 30min de marche ! Avec ça, le chemin est très mal indiqué, et il faut rivaliser d'ingéniosité pour déterminer le bon : panneaux planqués, feuilles écrasées, arbres coupés, etc. Nous y arrivons finalement après une suée inattendue, sous la voûte des arbres et autres lianes. Heureusement, l'eau est bonne et nous prenons une douche plus que bienvenue sous une petite cascade.
Et là, c'est le drame. La nuit tombe à grands pas. Au bout de quelques minutes sur le retour, il fait nuit noire. Pas de panique, Tim a sa frontale et les filles ont toutes un téléphone avec un flash puissant. Nous rentrons donc prudemment sans se paumer de cette belle petite aventure.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h27 (heure française) 88
Juste après la visite de la grotte, quelques virages en pente nous accueillent dans l'arrière-pays. Et au milieu... les mots ne suffisent pas tant c'est irréel.
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h23 (heure française) 87
Un panneau au bord de la route indique la direction de la grotte, par un sentier relativement praticable à moto. Ça semble très peu touristique. Nous l'entamons ainsi, mais devons les garer 800m plus loin car il y a trop de cailloux. À pied, nous avançons dans une jungle dense, sèche et infestée de moustiques, dont des tigres (la catégorie de moustiques, hein, juste ça, mais c'est déjà pas mal). En suivant le chemin principal, nous loupons une bifurcation (absolument pas indiquée) et devons faire demi-tour 500m plus loin pour la récupérer. Le lit d'une rivière totalement asséchée serpente au fond de la petite vallée que nous longeons. Après encore un peu de marché dans des hautes herbes et des bambous, nous arrivons enfin à la grotte.
Celle-ci est particulière : elle ne s'enfonce pas beaucoup dans la montagne, et comporte des constructions en bambou pour la visiter. Quelques ponts, puis tout au fond une échelle d'environ 10 mètres pour l'admirer de haut. Tout en bas, en revanche, un trou noir et béant, dont nous ne nous approcherons pas trop, laisse entendre un écoulement d'eau. Où peut-elle bien aller ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/03/2018 à 07h12 (heure française) 86
La Thakhek loop, c'est parti !
Clémence et Cécile nous retrouvent devant la boutique de location de deux-roues, Wang wang. Nous avons prévu de faire la boucle ensemble en 4 jours ! Itinéraire approximatif : Thakhek > Vieng Kham > Kong Lor > Lak Sao > Thalang > Gnommalat > Thakhek.
Les scooters sont plus chers que les semi-auto. Dans un souci d'économie, nous nous orientons donc vers les semi-auto. Le truc, c'est que nous ne savons pas ce que c'est ni comment ça fonctionne. Alors, quoi de mieux que le réseau routier laotien pour apprendre, entre qualité des routes et prudence des usagers ? Un petit aller-retour dans la rue du loueur pour essayer et nous comprenons que ce n'est pas bien compliqué. Hop, on débourse 280000LAK (soit 28€) pour les 4 jours, et à nous la route !
L'itinéraire de cette boucle dans le sens horaire commence par remonter la route 13, pas intéressante, vers le Nord, jusqu'à Vieng Kham. Là, nous tournons plein Est et déjà, les paysages changent en s'embellissant. Nous visitons une grotte, profitons d'un point de vue et nous rafraichissons à une cascade avant de dormir à Nahin.
Au total : plus de 150km.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 07h04 (heure française) 85
Le but de la journée était de visiter un morning market, puis de filer dans l'après-midi à Thakhek, à 350km de Vientiane. Or, après s'être bien renseigné, nous apprenons qu'il n'y a pas de bus l'après-midi ; seulement à 12h puis à 18h. Ce dernier nous faisant arriver trop tard, vers 1h du matin, nous sommes contraints de prendre celui de 12h... et de sacrifier la visite du matin.
Dans le bus, pour ce trajet de 5h-6h, nous en profitons pour regarder le Seigneur des Anneaux : les deux tours (deuxième opus de la trilogie). En effet, Tim a fini le bouquin quelques jours auparavant. Le film durant 3h45, le temps passe vite, et nous arrivons à Thakhek moins d'une heure après l'avoir fini.
Là, nous trouvons une guesthouse assez facilement, sur les conseils d'un autre couple de Français qui, nous voyant chercher, nous interpellent. Ils nous donneront cette bonne adresse, ainsi que, lors du dîner partagé, tous les bons plans pour la Thakhek loop que nous entamons demain !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 07h02 (heure française) 84
Pour bien démarrer cette journée, quoi de mieux qu'un petit-déjeuner bien franchouillard ? Bon, ce n'est pas exactement le même niveau qu'au pays, mais ça s'en rapproche fortement. Nous cédons donc pour un verre de jus d'orange, un café glacé, un pain au chocolat tout à fait correct, mais aussi et surtout deux tartines de confiture avec du beurre sur une vraie baguette !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h58 (heure française) 83
Enfin, nous nous installons sur les berges du Mékong, pour notre petit apéro au coucher du soleil, au son des cours de gymnastique, puis dînons avec Luana. Le niveau du fleuve est bas en raison de la saison sèche, mais laisse toutefois l'astre des jours se refléter dedans.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h54 (heure française) 82
Nous visitons ensuite le musée COPE, pour Cooperative Orthotic & Prosthetic Enterprise, qui nous apprend que le Laos a été le pays le plus bombardé de l'Histoire : il a reçu entre 1963 et 1974 environ 500kg de bombes par habitant. Les États-Unis n'étaient officiellement pas en guerre contre le Laos, mais cherchaient à détruire la piste Hanoi - Ho Chi Minh Ville qui traverse le Laos du Nord au Sud. Aujourd'hui, plus de 3000 personnes travaillent pour déminer les campagnes, puisque les bombes qui n'ont pas explosées lors des bombardements se sont transformées en mines antipersonnelles.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h50 (heure française) 81
Nous nous dirigeons ensuite vers le temple Wat Sisaket, dont le plafond en caissons rappelle Versailles (il en serait même inspiré) et dont les murs sont formés de milliers de petites niches accueillant chacune deux petites statuettes de Buddha. Nous assistons aussi à la fin d'un shooting de mariage avec une couple de Laotiens, probablement très aisés, habillé bien originalement ! Nous retrouvons par hasard Luana, la Suissesse avec qui nous étions quelques jours avant.
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/03/2018 à 06h46 (heure française) 80
Pour cette journée de visite de la capitale laotienne, nous commençons par louer un scooter pour nous rendre au Buddha Park situé à 30km de Vientiane. La route est en bon état, mais à moins de 5km de l'arrivée, nous appercevons un barrage policier. Nous nous arrêtons au loin et remarquons qu'ils arrêtent aléatoirement environ un véhicule sur trois. Ayant des bouilles d'Occidentaux et à défaut d'avoir le permis international, nous décidons de rebrousser chemin et faire un détour de 15km sur diverses pistes caillouteuses afin d'éliminer le risque de devoir payer une amende, comme d'autres Français avant nous. Nous arrivons finalement sans autre encombre au Buddha Parc. Il s'agit d'un parc dans lequel de nombreuses statues en pierre sont exposées. L'originalité réside dans le fait que les statues sont autant d'inspiration bouddhiste qu'hindouiste. L'artiste voulait réconcilier les deux religions... Des écoliers arrivent massivement dans le parc et se groupent près d'un homme qui leur raconte une histoire (probablement palpitante, mais exclusivement en Lao) et joue de la flûte... avec son nez ! Après avoir visité l'ensemble du parc, nous déjeunons et reprenons la route principale, sans barrage cette fois-ci. Il fait chaud et nous mangeons de la poussière à en devoir retenir notre respiration.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 01h13 (heure française) 79
Retour à l'hostel pour qu'un van vienne nous chercher pour nous emmener à Vientiane, la capitale du Laos. Cette fois-ci, surprise : le van est en avance de 10mn. L'optimisation n'est pas de rigueur : pour récupérer les voyageurs aux quatre coins de la ville, on repasse deux fois devant notre hôtel...
Le trajet dure quelques heures dans un van quasiment neuf.
À Vientiane, nous trouvons rapidement un petit hôtel, puis un restaurant car la journée aura été tout de même bien remplie. Par chance, nous tombons sur un concert (cf. photo) donné au bord du Mékong. Le groupe laotien est mené par une chanteuse, qui interprète plusieurs titres occidentaux, dont Zombie des Canberries, juste sous les drapeaux laotien et communiste...
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h59 (heure française) 78
Nous coupons à travers les rizières (arides puisque nous sommes en saison sèche), traversons une petite rivière et parvenons, après avoir grimpé une centaine de marches (décidément...) à la fameuse grotte. Celle-ci est éclairée par des projecteurs de diverses couleurs, si bien que l'on pourrait se croire à une soirée disco. Le cheminement à l'intérieur est bétonné, et même parfois les parois... Au pied de la grotte se trouve une rivière dans laquelle nous nous offrons une baignade bien méritée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h53 (heure française) 77
Nous souhaitons profiter de cette dernière journée à Vang Vieng pour monter à un point de vue qui nous offrira un panorama à 360 degrés sur la ville et les rizières avoisinantes. Le point de vue de Pha Poak se trouve au sommet d'un rocher karstique d'une centaine de mètres de haut et paraît facilement atteignable comparé aux autres sommets. La grimpette s'avère plus ardue que prévue : les 35°C et l'inclinaison de la pente à 50% y sont peut-être pour quelque chose. Le point de vue est splendide et l'effort en valait la peine !
Nous redescendons et mettons le cap vers la grotte de Than Chang à 3km de là.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h12 (heure française) 76
Le soleil, encore lui. Alors qu'il s'était caché derrière une montagne, nous le croyions disparu jusqu'au lendemain. Mais, fonçant sur nos vélos, le voilà qu'il réapparaît pour quelques minutes. Nous en profitons pour nous asseoir et savourer cette dernière étape imprévu de cette belle journée dans les environs de Vang Vieng.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/03/2018 à 00h08 (heure française) 75
Troisième étape : récompense de la deuxième ! La suée occasionnée par la visite de la grotte n'est qu'un mauvais souvenir effacé par la baignade dans l'eau bleue et presque turquoise du lagon à ses pieds. Tous les Chinois étant partis, l'eau, plutôt bonne, est pour nous seuls. À noter l'exploit de Tim (cf. photo), un triple salto arrière vrillé.
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/03/2018 à 23h58 (heure française) 74
Deuxième étape, la grotte de Tham Phu. Il a fallu pédaler plus de 20km pour y accéder depuis la Water cave ! Il fait chaud, mais il n'y a pas de dénivelé, ça compense un peu...
Cette grotte est à environ mi-hauteur d'un rocher karstique. Très raide, elle s'atteind au prix d'une montée courte mais intense : les marches sont hautes il n'a y pas d'air pour se rafraîchir. Encore une fois, qu'est-ce qu'on sue ! Mais ça vaut le coup : la grotte est impressionnante par son immensité. En plus, vu que nous y arrivons en fin de journée, elle n'est pas bondée. Un Bouddha allongé se trouve proche de l'entrée, et de l'encens fume doucement. Alors que Sophie fait demi-tour car le chemin est très peu praticable, Tim continue avec sa frontale. Pas rassuré, il s'enfonce plus profondément dans la cavité pour contourner un énorme pilier et ressortir par la même entrée. Le plafond se trouvait parfois à plus de 40m de haut.
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/03/2018 à 23h21 (heure française) 73
La première étape est une grotte bien particulière : en effet, elle ne se visite pas à pied, mais en bouée, qu'on appelle communément "tube" dans la région (il est possible de descendre la rivière en tuning, mais nous ne le ferons pas). C'est simplement une chambre à air de roue de camion. On s'assied dedans, les fesses se mouillent, les Chinois crient, et on tire la corde à la surface de l'eau pour entrer dans la grotte et avancer dans celle-ci. Le noir étant complet, une frontale est nécessaire. C'est original, mais pas trop longtemps. La hauteur sous plafond n'excède guère quelques mètres au maximum (à l'entrée, 70cm), et le fait de ne pas voir grand chose n'est pas très rassurant.
À noter que nous nous sommes a un moment plantés de chemin et avons rampé dans du sable sur 10m, pour ensuite faire demi-tour car nous étions vraiment très seuls...
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/03/2018 à 23h04 (heure française) 72
Aujourd'hui, pour les activités que nous avons prévues, nous louons deux VTT. En effet, mis à part les routes de la ville, et quelques rares autres, c'est plutôt des pistes et chemins étroits qu'on retrouve.
Les vélos bleu et noir sont dans un état impeccable, pour 25000LAK (soit 2,5€) par personne. On a presque envie de les "voler honnêtement", c'est-à-dire les voler mais quand même payer le dédommagement demandé de 200$, car le vélo semble valoir bien plus...
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/03/2018 à 09h54 (heure française) 71
Probablement la journée la moins culturelle du voyage. Nous nous levons à 8h, pour qu'un tuk-tuk nous prenne à 8h30 à l'hôtel, direction la gare routière pour le minivan de 9h. Évidemment, à la gare, le départ est finalement prévu à 9h30, ce qui reste théorique car nous sommes réellement partis à 9h45. Aaaaaaaah, ces Laotiens...
Le trajet a duré 5 ou 6 heures, en comptant les pauses, l'une au col avec point de vue mais visibilité médiocre, et l'autre 45min plus tard à un restaurant un peu paumé, qui doit bien rincer les chauffeurs pour qu'ils s'arrêtent là et pas autre part ! Dans les trajets de ce genre, nous regardons des séries sur la tablette lorsque ça ne tourne pas trop, et la route dans l'autre cas. Sinon, un peu de lecture ou du sommeil.
L'arrivée à Vang Vieng se passe tranquillement, vers 15h30. Nous rejoignons en tuk-tuk pour 10000LAK (soit 1€) notre hôtel à 2km, le Chaleun Garden Guesthouse, dont la chambre est à 70000LAK (soit 7€). Nous en profitons pour... absolument rien f**tre, sur nos téléphones, avec une Beerlao fraîche, tout en mettant à jour le blog.
Vang Vieng est une ville très festive pour les touristes, mais qui s'est calmée il y a quelques années. Heureusement, il suffit de seulement 5 ou 10km pour s'évader merveilleusement dans des forêts karstiques, que nous avons prévu de découvrir demain.
Le soir, nous sortons au Lalaland, toujours avec Clémence et Cécile rencontrées à Muang Ngoy, pour déguster un bucket de mojito et un autre de blue lagoon. Les cocktails sont médiocres mais bon, on s'en moque, on est à 9000km de chez nous !
Journée du 01/01/1970 Posté le 16/03/2018 à 09h41 (heure française) 70
Aujourd'hui, rendez-vous à 8h avec Cécile et Clémence, les deux françaises avec qui nous voyageons depuis quelques jours. Nous allons prendre un petit déjeuner dans une boulangerie où ils servent des pains au chocolat et des chaussons aux pommes aussi bon qu'en France, un vrai plaisir ! Nous retrouvons ensuite les membres de l'association Big Sister Mouse, car nous souhaitons les aider le temps d'une journée. L'association propose aux touristes de se rendre dans une école pour apprendre l'anglais aux élèves de 3 ans à 17 ans. Nous prenons donc un mini van qui nous emmène dans cette école située à 20 minutes du centre ville. Après nous avoir donné quelques consignes, nous voilà donc professeurs d'anglais improvisés. Nous retrouvons les plus âgés et commençons à discuter avec eux, par groupe de 2 ou 3. Nous nous rendons compte rapidement que l'apprentissage de l'anglais est très difficile pour eux au niveau de la prononciation puisque de nombreux sons n'existent pas dans leur langue. Nos élèves font preuve de bonne volonté, donc c'est très agréable d'échanger avec eux. Nous changeons ensuite de classe pour rejoindre les 8-9 ans. Ils sont adorables et assez concentrés. Nous lisons des livres avec eux (ils connaissent les premières phrases par coeur, c'est trop mignon) et faisons des petits jeux. Tout à coup, une cloche sonne, ils nous remercient rapidement et sortent de la salle de classe en courant. Nous sortons donc et les voyons tous en ligne. Une musique se fait entendre (la danse des canards) et nous les voyons tous faire la chorégraphie plus ou moins en rythme. Là encore, c'est trop mignon. Après cette courte pause, nous rejoignons une deuxième classe de 8-9 ans, et là, ça se complique. Les enfants ont dû être scolarisés plus tard ou semblent avoir des troubles du comportement. Même avec deux enfants par "professeur", nous arrivons à peine à capter leur attention. Finalement, nous parvenons à jouer avec eux : Tim en les impressionnant avec, et en leur faisant tâter ses biscottos, et Sophie en faisant voler des avions en papier, et en organisant un concours de grimaces. Après ce joyeux bazard, nous retrouvons la dernière classe de 7-8 ans. Ceux-ci sont très sages et comprennent très rapidement. Une petite fille trop mignonne se prend d'affection pour Sophie et n'arrête pas de lui faire des câlins. On se tâte à repartir avec. Nous rejoignons les autres touristes (nous étions 9) pour que deux Laotiens nous apprennent quelques notions de Lao. Un même mot peut avoir quatre significations différentes en fonction de l'intonation. Nous dejeunons avec les enseignants et goûtons un petit fruit bien plus acide que du citron. Nous allons ensuite dans la classe des tous petits. Ils savent déjà compter jusqu'à 10 en anglais et amplifier le volume sonore de façon monstrueuse. Timothé les occupait en les soulevant pendant que Sophie essayait de les empêcher de lancer les livres. Tout à coup la cloche sonne : c'est à notre tour de sortir de la classe le plus vite possible en courant !
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/03/2018 à 22h24 (heure française) 69
Aujourd'hui, c'est une expédition qui se joue. L'objectif est de se rendre à Nong Khiaw en kayak, puis d'attraper une navette pour Luang Prabang dans la foulée. Facile nous direz-vous ! Et bien non, car c'est 4h de kayak qui nous attendent, et la dernière navette vers Luang Prabang part (officiellement) à 14h. L'idéal n'est donc d'arriver à 12h au plus tard à Nong Khiaw. Et puisque 12 - 4 = 8, et qu'on est au Laos, et bien c'est un lever à 6h30 qui nous attend pour un départ à 7h !
Nous sommes 6 à embarquer sur 3 bateaux : Cécile et Clémence, François et Luanna (une Suisse), et nous deux. Alors que nous avions en tête une descente de la rivière calme et passive, nous voilà surpris à devoir ramer à cause d'un courant quasi inexistant. Heureusement, le décor laisse rêveur : il a plu le matin, et plein de nuages à très basse altitude cherchent leur chemin. Comme dans les tableaux de la maman de Tim ! Seuls les bruits de la nature se laissent entendre. Nous croisons quelques animaux qui se baignent. C'est un autre monde, impossible de retrouver cela en France...
Nous réalisons que nous amorçons une descente de plus de 1500km vers le Sud (pas tout en kayak, fort heureusement, bien qu'en suivant le Mékong, nous y arriverions).
Arrivés avec quelques maux aux épaules et aux bras après ces 18km sur le Nam Ou, affluent du Mékong, nous déjeunons, puis embarquons avec joie dans la navette vers Luang Prabang.
Nous y arrivons 3 heures plus tard, un peu shooté par cette grosse journée. Nous allons dans la même guesthouse qu'il y a 5 jours, pour son tarif intéressant et sa propreté satisfaisante. La négociation est difficile, mais avec le sourire, chacun trouvant son compte : on leur a rapporté deux clients quand même !
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h43 (heure française) 68
L'après-midi bien entamée, entre Ban Na et Muang Ngoy, nous recroisons les deux Françaises du bateau. Dans la région, 75% des touristes rencontrés sont Français (plus un Québécois avec sont accent marrant)...
Nous sommes tous motivés pour rentrer à Nong Khiaw en kayak le lendemain matin. Arriverons-nous à trouver une telle prestation avant la fin de la journée ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h33 (heure française) 67
La veille, nous avions décidé d'une balade vers Huay Bo, un village à 2 ou 3 kilomètres de Ban Na. Or, il a plu jusqu'à plus de 10h. La pluie fait du bien pour sa fraîcheur, même si dans la région, et donc depuis plusieurs jours, il y est nécessaire d'avoir des couvertures la nuit pour bien dormir. Mais vu la distance, nous la faisons tout de même, après un petit-dejeuner composé luxueusement d'un pancake à la banane ! Nous en avions demandé la veille, mais la livraison de bananes n'a été opérée que ce matin.
En chemin, nous croisons François (encore un Français !) avec qui nous faisons avec grand plaisir un bout de chemin. Le village a deux guesthouses : c'est donc très touristique ici (comparé à Phon) ! Nous ne trouvons pas la cascade indiquée par les panneaux et le Guide du Routard, mais croisons un chasseur dans les rizières, dont le fusil semble dater.
Au retour, le temps est découvert et le soleil pointe sacrément le bout de son nez. Quelques buffles traversent la piste. Des marcassins et leur truie baignent joyeusement dans une flaque de boue. Nous profitons ensuite une dernière fois de ce paysage magnifique pour bouquiner dans les hamacs de l'hôtel avant de rentrer à Muang Ngoy.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h30 (heure française) 66
Bonjour,
cède réveil-matin (et même après-midi), dont l'état de fonctionnement reste excellent.
Mélodie non réglable.
Jolie couleur, qui change au fil des mois.
Fonction "Répéter" bloquée à toute les minutes de 6h00 à 17h30.
Fonctionne sans piles mais avec des graines et un peu d'eau.
Patience fortement conseillée.
Peu audible par temps de pluie.
À récupérer à Ban Na, Région de Luang Prabang, Laos, première maison à droite.
Faire offre raisonnable.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h26 (heure française) 65
L'hôtel dans lequel nous logerons deux nuits est un peu particulier par rapport à tous les autres que nous avons eu jusqu'à présent. Outre ses prestations sommaires (douche froide à l'échelle, toilette turc, matelas fin au sol, etc.), il n'a pas l'électricité. Du moins... pas tout le temps. Le soir, quelques ampoules sont allumées en permanence. Le fait le plus intéressant réside dans l'alimentation électrique de celles-ci. Une génératrice de courant très basique dans la rivière permet de les alimenter ! Dans le village, chaque maison qui souhaite de l'électricité doit avoir sa petite génératrice et la relier au bâtiment avec du fil électrique. Il y a donc dans les rizières, entre le village et la rivière, des dizaines de bambous plantés en guise de poteaux électriques !
Les génératrices sont extrêmement simples : imaginer un moteur avec une hélice inversé (une turbine finalement), hélice entraînée par un petit barrage comme Tim pourrait simplement le faire, rien de plus !
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h22 (heure française) 64
À défaut d'avoir trouvé un restaurant, nous nous laissons guider par les enfants qui nous proposaient à manger. Nous atterrissons dans une salle sans fenêtre où les enfants (qui ne devaient pas avoir plus de 10 ans) nous demandent de nous asseoir par terre. Nous comprenons que ce sont eux qui s'apprêtent à nous faire à manger et nous servir. Sans adulte dans les parages, nous décidons de chercher un autre endroit et croisons deux Allemands qui viennent de déjeuner dans une famille. Nous allons donc à l'endroit indiqué, et déjeunons assis par terre et observés par la famille au grand complet (soit 9 personnes, de la grand-mère à la petite-fille). Après ce déjeuner atypique mais délicieux, composé d'un oeuf, de noodles et de sticky rice, nous refaisons la route dans l'autre sens pour rejoindre Ban Na. À l'exception d'une petite frayeur due à des bruits d'animaux qui se rapprochaient dans les bambous, (il s'agissait finalement d'un chien et non d'un tigre), nous y arrivons sans encombre.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h18 (heure française) 63
Au bout de 3h de marche, nous arrivons donc au petit village de Phon, sur la crête d'une montagne, où nous sommes accueilli par des cochons et des poules. Après quelques mètres, des enfants viennent à notre rencontre et nous demandent, en anglais avec "eat" ou "sleep", si nous souhaitons dormir et manger au village. Nous décidons de visiter le village avant de nous restaurer. Nous découvrons donc un village au confort très rudimentaire, plus authentique que tout ce que nous avons pu voir depuis le début de notre voyage. Nous y trouvons un unique magasin qui ne vend aucune boissons, seulement quelques oeufs, des sachets de nouilles pré-cuisinées et des sucreries.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/03/2018 à 17h14 (heure française) 62
Après un réveil matinal grâce au coq attaché à quelques pas de notre bungalow et un petit déjeuner avec vue sur les rizières, nous commençons notre ascension vers le village de Phon. Celui-ci est situé à 9 km du village de Ban Na où nous avons dormi. L'unique chemin pour y accéder est une piste en terre, creusée par des rigoles et traversant une petite rivière (il faut se déchausser puisqu'aucun pont n'a été construit). La piste grimpe bien comme il faut puisqu'il y a 550m de dénivelé positif pour y accéder.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h35 (heure française) 61
De Muang Ngoi, nous souhaitons rejoindre Ban Na à pied, à environ 5,5km. Le chemin est une piste en plutôt bon état, mais nous ignorons son sort à chaque mousson. À mi-chemin, nous visitons la petite grotte de Tham Kang, qui n'est pas éclairée, mais qui se laisse parcourir à la frontale. Sophie n'est pas rassurée, car le sol n'est jamais bien rugueux, et le noir est particulièrement complet.
Finalement, nous arrivons à Ban Na. C'est un tout petit village dont les rizières qu'il surplombe sont asséchées en cette saison. Nous trouvons une guesthouse pour la nuit, au tarif de 20000LAK (soit 2€)... dont les toilettes sont turcs et la douche à l'écuelle dans le bassin d'eau pas très très chaude. Mais la vue ! La vue (cf. photo) ! Elle seule vaut tout le luxe d'une Palace parisien. Nous ne dirons pas que c'est calme, car une flopée de poules, poussins et coqs arpentent le secteur, faisant un boucan qui ne s'arrête jamais. Sauf la nuit, pour mieux reprendre à l'aurore !
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h24 (heure française) 60
Alors que nous chargons nos sacs à dos dans le bateau censé nous amener à Muang Ngoi, un peu plus au nord encore, voilà que le doute s'empare de nous. Nous demandons donc au Laotien en charge du bateau, en lui montrant notre ticket, si c'est le bon bateau. Il répond "oui oui". En demandant à d'autres touristes qui embarquent dans ce bateau, il semble vraiment que ce n'est pas le bon bateau. Nous redemandons à un autre Laotien, qui répond "ah non" ! Coup de stress, car nos sacs sont déjà chargés ! Finalement, nous aurons demandé 5 fois à 3 interlocuteurs différents, et cela était nécessaire car nos sacs ont dû être déchargés d'un bateau pour être chargés sur un autre. Heureusement, car l'autre bateau partait pour 6 heures de navigation à la frontière du Vietnam... Ça y est, nous sommes finalement partis, avec une seule heure de retard ! Une pensée au Guide du Routard qui écrivait "embarquement chaotique".
L'heure de bateau est bien trop courte : les paysages qui défilent au ras de l'eau sont superbes. À contre-courant, le bateau peine parfois. Quelques kayaks parqués sur une petite plage nous inspirent pour le retour.
L'arrivée à Muang Ngoi nous offre encore plus d'intégration chez les Laotiens : une seule rue non goudronnée en ligne droite, bordée d'habitations, de guesthouses, de restaurants et autres échoppes. Ce village n'êtes pas accessible par voie terrestre. On sent qu'il "subit" un tourisme récent. Nous prenons un petit plat, puis filons vers Ban Na.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h14 (heure française) 59
Une des principales activités de Nong Khiaw consiste à monter voir le lever ou le coucher du soleil au point de vue, à une grosse heure de marche. Nous décidons, en emportant bien évidemment une petite Beerlao pour augmenter le facteur bonheur, d'effectuer l'ascension pour le coucher du soleil. Le sentier est bien balisé, en même temps il n'y en a qu'un seul, mais très raide. Notre sudation est telle que la sueur du front arrive au menton en passant par les tempes, puis goutte ! Un air frais mais rare nous sort parfois de notre calvaire. À la fin de l'exploit d'environ une heure, le spectacle est largement à la hauteur du mérite : une vue superbe à 360° sur les montagnes karstiques, la nature intouchée, ainsi que le village au bord de la rivière. Nous en sommes émus, d'être là, si libres et si hauts, face à des paysages aussi beau. La Beerlao passe toute seule, même si le vent est trop rafraîchissant. Malheureusement, le soleil reste timide et se voile derrière des nuages au lieu de se coucher comme on l'espèrait.
La descente a un air de Saintexpress : le même chemin qu'à la montée, mais dans le noir, à la frontale (la même que lors de la course). Eh oui, le soleil s'est couché ! Et la canopée très dense qui masque tout clair de Lune ou lueur des étoiles...
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 23h11 (heure française) 58
L'objectif du jour est de quitter Louang Prabang pour relier Nong Khiaw, à 150km au nord. Alors que les guesthouses de la ville proposent le trajet pour 70000LAK ou 85000LAK, nous nous rendons nous-mêmes à la gare routière (northern bus station, car il y en a deux, il ne faut pas se tromper) pour attraper le bus de 14h. Nous marchons 3km en plein caniard, en admirant tout de même l'emblème de l'Unesco sur un rond-point. Nous arrivons enfin au discret endroit vers 12h30, et avons la confirmation, par rapport à internet, que le billet est à 40000LAK ; comme quoi, en se débrouillant un peu soi-même, on divise facilement les dépenses par deux.
Et là, surprise ! Le bus ne part pas à 14h aujourd'hui, mais à 13h ! Alors que l'horaire de 2PM nous avait été confirmé à l'Office de tourisme de la ville, ainsi que sur les panneaux de la gare routière... Heureusement que nous sommes arrivés en avance !
Finalement, nous partons avec de la chance, dans un minivan climatisé, à 100% rempli de touristes. À l'arrière du véhicule, c'est les montagnes russes à chaque gros trou sur la route : nous décollons de notre siège, au sens propre du terme ! Le trajet censé durer 4h ne dure finalement que 2h45. Le village de Nong Khiaw a l'air calme, et bien que comportant plusieurs guesthouses et restaurants, à l'abri déjà d'un tourisme de masse.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 22h56 (heure française) 57
Nous retournons dîner au marché de nuit et allons boire un dernier verre avec Julie et Baptiste, à L'Utopia, un bar rempli de touristes avec de la musique occidentale récente, avec qui nous avons passé ces quatre derniers jours, avec qui nos chemins se quittent. Nous n'y ferons pas la fête, mais debatterons sur les différences entre la vie d'un Français et celle d'un Laotien...
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 22h44 (heure française) 56
Nous retournons ensuite à Louang Prabang et allons nous promener au bord du Mékong. Quatre Laotiens viennent nous parler car ils souhaitent améliorer leur anglais. Nous prenons une fois encore beaucoup de plaisir à échanger avec eux. Nous réalisons vraiment que le Laos bulbutie dans l'industrie du tourisme, mais les Laotiens prennent conscience petit à petit de leur potentiel : il est écrit "English is my future" en première page de leur cahier. À la fin de la discussion, Tim s'improvise professeur de ricochets (lui-même ayant acquis son experience auprès de maître Ju), pour leur plus grand bonheur.
Nous poursuivons notre balade au bout de la presqu'île, centre-ville de la ville, et passons devant un temple dans lequel des moines et novices chantent.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 22h11 (heure française) 55
Ce matin nous retrouvons deux couples de Français et un couple de Suisses pour aller nous baigner aux cascades de Kuang Si. Après une heure de tuktuk, nous arrivons à l'entrée du parc où se trouve un refuge pour des ours qui ont été sauvé du braconnage. Les Chinois (encore eux !) les capturent pour leur prélever leur bile qui aurait, soi disant, des vertus thérapeutiques.
Nous atteignons ensuite les cascades qui sont absolument magnifiques. De nombreux bassins en cascade se succèdent, entourés par une végétation luxuriante. L'eau est frisquette mais parfaite pour nous rafraîchir.
Journée du 01/01/1970 Posté le 11/03/2018 à 21h51 (heure française) 54
A l'heure du déjeuner, un homme parlant français nous parle de Big Brother Mouse, une association permettant aux Laotiens désireux de parler anglais de participer la langue avec les touristes. Un peu sceptiques au début, nous nous disons pourquoi pas, car nous n'avons que trop peu eu l'occasion d'echanger réellement avec des locaux (exceptés ceux qui souhaitent nous vendre quelque chose...). Vu que c'est juste à côté du RPM et que c'est ouvert juste après la visite de ce dernier, nous allons y faire un tour.
Là, c'est génial ! Nous discutons activement avec des étudiants, qui ne cherchent réellement rien d'autre que converser ! Nous apprenons qu'ils viennent de relativement loin, quelques centaines de kilomètres, pour étudier en High School (équivalent du lycée français). Nous avons aussi la chance de discuter avec un novice. Mais qu'est-ce donc ? Être novice, à partir de l'âge de 12-13 ans, c'est l'étape précédent celle d'être moine. Or, il est tout à fait possible, et c'est fréquent, de quitter cette voie après quelques années afin de ne pas devenir moine, pour poursuivre une voie plus classique. Le nôtre souhaite devenir "businessman" et ouvrir un restaurant. Ils portent le même habit que les moines. À savoir, cela ne coûte rien d'être novice, c'est pour cela que des familles pauvres y envoient leurs enfants : garantie d'être nourri, propre et éduqué.
L'association propose tous les jours ou presque une journée à Big Sister House, une petite école pour des jeunes de 3 à 12 ans, hors de la ville. Malheureusement, cela n'est pas possible pour nous car le jour où nous serions disponibles pour le faire colle avec la journée internationale de la femme ; l'école est fermée.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/03/2018 à 22h07 (heure française) 53
Le Musée du Palais Royal est situé dans un beau parc avec quelques bâtiments et un temple (cf. photo) accueillant un Bouddha en or de 83 centimètres de haut et une cinquantaine de kilos. Ce temple est d'ailleurs plus prisé par les Laotiens que l'ancien palais royal.
Celui-ci regorge de trésors en tout genre. Nous pouvons y admirer notamment la salle du trône (splendide, en rouge et or) ainsi qu'une bibliothèque contenant des ouvrages venus du monde entier (sur l'histoire de France par exemple). La dernière salle expose de nombreux cadeaux offerts par les puissances étrangères (porcelaine de Sèvres et bustes de bronze des 3 derniers rois de la part de la France, très belle argenterie de Birmanie, et même une pierre de lune offerte par les États-Unis !).
Un bâtiment annexe regroupe une collection de voitures utilisées par le roi : une vieille Citroën DS, et deux Lincoln Continental des années 60.
Journée du 01/01/1970 Posté le 08/03/2018 à 21h55 (heure française) 52
Cette première journée de visite de Louang Prabang démarre en trombe par le Mont Phousi (à prononcer "pussy"). Il s'agit d'un colline un peu abrupte au cœur de la ville, surmontée d'un grand chedi doré.
La montée est jalonnée de petits temples, d'une multitude de Bouddha dans toutes les positions, et même de l'empreinte du pied de Bouddha ! Heureusement, les quelques centaines de marches qui mènent au sommet sont la plupart du temps ombragées. Deux ou trois vendeurs proposent en guise d'offrandes des fleurs, mais aussi des petits oiseaux dans des petites cages en bambous, d'environs 15cm. Il s'avère qu'il faille les libérer au sommet, et non les manger ou autre rituel farfelu.
Au point culminant, on admire facilement toute la grandeur passée de la ville. Très certainement grâce à l'Unesco, l'uniformité est bien conservée et l'on ressent une appartenance à la citée. Le Mékong coule puissamment et tranquillement le long de la presqu'île. Le point de vue est très prisé pour les lever et coucher de soleil, mais nous choisissons de ne pas en profiter car l'endroit est bondé à ces moments-là.
En redescendant de l'autre côté, nous passons auprès de l'Arbre de l'Illumination, qui bien que majestueux dans sa structure, ne paie pas de mine en cette saison.
Journée du 01/01/1970 Posté le 07/03/2018 à 00h04 (heure française) 51
Alors que nous rentrions tranquillement par le marché de nuit à notre hostel, voilà qu'un terrible accident arrive : Sophie, bloquée entre deux stands sur les côtés et par un scooter en manœuvre devant, enjambe des petits éléphants en bois en fait malencontreusement tomber un, dont la queue se casse. Voilà que la vendeuse s'énerve directement et demande à être remboursée de 80000LAK (soit 8€). Or, ça ne vaut clairement pas du tout ce prix. Nous proposons 5000LAK, mais la vendeuse n'est pas d'accord. Nous montons à 10000LAK, donnons le billet qu'elle ne prend même pas et partons fermement. Le fait est qu'elle nous suit sur quelques pas et attrape la lanière du sac à dos de Tim pour l'arrêter. De tempérament très belliqueux, il s'énerve et lui flanque une... Ah non pas du tout, il s'arrête et cherche à discuter, en insistant sur le fait que l'argent n'est pas pour acheter le produit cassé, mais bien une compensation pour réparation. La vendeuse menace d'appeler la police. Connaissant le niveau de corruption des autorités, mieux vaut se tirer de cette situation dans les plus brefs délais. La vendeuse réclame 50000LAK avec un ton qui monte encore. Finalement, dans le grabuge, une autre personne du côté de la vendeuse arrive, plus calme, et propose 25000LAK. La négociation continue, et on s'en sort à 20000LAK.
Conclusion : première situation conflictuelle du voyage, coup de stress, et solution amiable trouvée pour... 2€.
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/03/2018 à 23h45 (heure française) 50
Aujourd'hui, nous poursuivons notre croisière sur le Mékong pour rejoindre la ville de Luang Prabang. La traversée se fait bien plus calme que la veille, les Suédois et Anglais étant sagement en train de décuver pour le plus grand plaisir de tous les passagers.
Nous en profitons d'autant plus pour savourer ces magnifiques paysages qui nous entourent, apercevant comme la veille de nombreux buffles, mais également des éléphants domestiqués sur la rive, un affluent du Mékong, une grotte, pour arriver finalement à Luang Prabang en fin d'après-midi.
Nous nous installons à la terrasse d'un hôtel pour siroter une bière (Beerlao) et en profitons d'internet pour chercher une chambre pour le soir, toujours avec nos amis Français. La ville étant classée au patrimoine mondial de l'Unesco, les prix sont plus élevés qu'au Nord de la Thaïlande. Nous allons ensuite déposer nos sacs à notre hostel fraichement déniché et allons visiter le marché de nuit. De nombreux stands vendent des vêtements, mais également des objets créés à partir des bombes larguées par les États-Unis lors de la guerre du Vietnam (le Laos a été bombardé en moyenne de 1 bombe toutes les 8 minutes pendant 9 ans). Nous mangeons du riz et des pad thai, car nous adorons toujours ça !
Nous filons nous coucher, heureux d'être sur la terre ferme laotienne pour un bon bout de temps, prêt à attaquer ce joyau royal le lendemain !
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/03/2018 à 23h44 (heure française) 49
Voici à quoi ressemblait notre bateau, lors de son déchargement final. Les Thaïs et Laotiens ont de belles compétences de chargement ! Il y en avait pour des tonnes et des tonnes...
Journée du 01/01/1970 Posté le 06/03/2018 à 23h39 (heure française) 48
Le Mékong, 11ème plus gros fleuve du monde par son débit et sa longueur, est vraiment, vraiment beau.
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/03/2018 à 23h01 (heure française) 47
Le slow boat est un bateau d'une capacité d'environ 110 personnes, partant de Khornkeo pour aller à Luang Prabang en deux jours, avec une escale à Pakbeng.
Le bateau est tout en longueur, avec des sièges de bus plutôt confortables. Nous nous installons sur le bateau et c'est parti pour une première journée de croisière. Les paysages sont magnifiques, le Mékong passe dans une large vallée, et nous voyons des pêcheurs, des animaux (buffles, chèvres) qui s'abreuvent dans le fleuve, des enfants qui jouent sur les plages de sable qui bordent le fleuve.
À bord, la croisière n'est pas de tout repos. Des touristes suédois et anglais ont embarqué avec des glacières entières de bouteilles de bières. Plus nous avançons, plus ça parle fort, rigole fort et titube fort. Nous arrivons en fin de journée à Pak Beng, devant un coucher de soleil somptueux sur le Mékong. De nombreux enfants nous attendent sur le quai en mendiant. C'est la première fois que cela se produit depuis le début du voyage. Accompagnés du couple de français, nous trouvons une auberge de jeunesse à proximité du port, dînons avec vue sur le fleuve et terminons la soirée au Hive Bar où nous retrouvons les suédois et anglais toujours aussi alcoolisés. En rentrant, certains ne parvenaient plus à retrouver leur auberge car ils ne se souvenaient ni de l'adresse, ni du nom de celle-ci. Ils nous montraient les clés de leur chambre en nous demandant si on savait quelle porte la clé pouvait bien ouvrir !
Journée du 01/01/1970 Posté le 05/03/2018 à 22h41 (heure française) 46
Nous nous levons à 7h45 pétantes (sans profiter de la seule piscine de l'hostel depuis le début du voyage, snif) avec deux ambitions dans la tête : traverser la frontière, et attraper le slow boat qui nous mènera en deux jours à Luang Prabang !
Il s'avère que c'est une petite aventure, mais déjà vécu par bon nombre de touristes avant nous. En revanche, les histoires se contredisent : le LP nous dit d'aller au nord puis prendre un petit ferry pour traverser le Mékong, tandis que des blogueurs nous disent d'aller au sud et de traverser le pont sur le Mékong en bus. Heureusement, nous rencontrons d'autres touristes et notamment deux Français très gentils, Julie et Baptiste, qui ont pu nous orienter sereinement jusqu'à l'entrée au Laos. Il s'avère que le processus de traversée de la frontière a changé il y a quelques années, rendant donc les instructions du LP caduques...
Un petit formulaire, 30$, une petite photo d'identité pas du tout aux normes et hop ! un très beau visa laotien dans le passeport !
Journée du 01/01/1970 Posté le 04/03/2018 à 23h40 (heure française) 45
Nous reprenons la route pour une pause déjeuner bien méritée après tous ces kilomètres dévalés sous un soleil de plomb. Nous nous dirigeons ensuite vers le Blue Temple, tout bleu avec un gros Buddha blanc.
Nous passons à l'hôtel récupérer nos sacs, rendons les vélos et filons à la gare routière pour attraper le dernier bus en direction de Chiang Khong. Ici, la porte du bus ne ferme pas et tient avec des sandows mais nous arrivons tout de même à bon port (au bord du Mekong) pour la suite de nos aventures.
Journée du 01/01/1970 Posté le 04/03/2018 à 23h37 (heure française) 44
Nous enfourchons de nouveau nos bécanes jusqu'à un parc sponsorisé par Singha (les bonnes bières, slurp). La piste cyclable y est très agréable, elle traverse des champs de fleurs, des vergers, contourne des lacs et nous emmène à un petit zoo où nous donnons à manger à des watusi cows, poneys Shetland (trop choux) et même à une girafe ! Les zèbres quant à eux, nous ignorent superbement.
Journée du 01/01/1970 Posté le 04/03/2018 à 23h27 (heure française) 43
Nous quittons notre hôtel de bonne heure afin de louer des vélos et profiter de la journée bien chargée qui nous attend. Nous avons prévu de rouler une soixantaine de kilomètres pour visiter plusieurs temples à l'extérieur de la ville. Le loueur de VTT devant finir sa grasse matinée, nous nous rabattons alors sur des vélos sans vitesse pour ne pas partir trop tard. Nous nous éloignons donc du centre ville en longeant un klong (canal). Le paysage est magnifique et heureusement sans trop de dénivelé. Nous arrivons au White Temple déjà assailli par les touristes. Il s'agit d'un temple blanc (vous l'auriez deviné) et argenté orné de nombreux miroirs qui le font scintiller. L'intérieur est très étonnant puisque Bouddha fait face, de son paradis (nirvana) à Angry Bird, Superman, un Minion, des vaisseaux spatiaux, Ben Laden, etc. L'artiste a voulu se démarquer pour créer, selon lui et en toute modestie, un temple qui sera autant visité que le Taj Mahal ou Angkor Wat. Il a souhaité trancher avec les représentations religieuses "old school" des autres temples et intéresser les jeunes générations avec des symboles modernes qui leur parlent.
Journée du 01/01/1970 Posté le 04/03/2018 à 23h22 (heure française) 42
À deux pas de notre hôtel se trouve la Clock Tower de la ville, une étincelante horloge faisant office de rond-point. Tous les soirs, il y a un petit spectacle son et lumière. Ça ne vaut pas la fête des lumières lyonnaise, mais on apprécie au gré des scooters et tuk-tuks qui passent...
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/03/2018 à 21h53 (heure française) 41
Notre hôtel, sur 4 niveaux, ne serait-il pas une ancienne prison ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/03/2018 à 21h20 (heure française) 40
Une fois revenus du temple et après avoir restitué le scooter (snif... Tu vas nous manquer, Honda Click), nous récupérons nos affaires puis filons avec un Grab à la Bus Station, vers 13h. La, nous apprenons que tous les bus vers Chiang Rai jusqu'à 17h30 sont complets... Nous ne pouvons donc qu'attendre le départ, et notre choix se porte sur le Subway d'à côté, aux promos attirantes et wifi puissant. Pendant que Sophie fait une petite sieste pour récupérer d'une nuit moyennement reposante, Tim le geek prend son pied à développer la fonctionnalité des commentaires sur le blog. Ce qui aurait pris 45min sous Mac a pris largement 2 ou 3 heures sur tablette... Chers lecteurs, donnez-vous en à cœur joie en dessous de chaque post !
Le bus part finalement pour son trajet de 3 heures et demi. La Lune est anormalement grosse et semble parfois rouler sur les crêtes des montagnes que nous traversons.
Arrivés à Chiang Rai, une priorité s'impose devant toutes les autres : boire une bière. Mais là, l'impossible se passe : on nous la refuse ! La raison ? Big Buddha Day. D'accord, on s'incline. Nous nous rabattons sur un jus glacé de banane pour Tim et fruit du dragon pour Sophinette.
Journée du 01/01/1970 Posté le 03/03/2018 à 21h13 (heure française) 39
Souhaitant profiter au maximum du scooter que nous devons rendre à 11h puisque la location se fait par tranche de 24h, nous décidons d'aller, sur les conseils de la maman de Tim, au Wat Phra That Doi Suthep. Il s'agit d'un temple à 15km du centre-ville, en haut d'une grande colline, très fréquenté autant par les touristes (Dieu, que les Chinois sont nombreux...) que par les locaux. Pour y accéder, environ 250 marches enclavées entre deux dragons aux gueules multiples. Là-haut, les bâtiments sont superbes, proportionnellement à leur fréquentation. Ceux qui viennent y prier doivent faire plusieurs tour du chédi central, doré, les mains jointes, une fleur à la main, en récitant des prières. Une grande terrasse permet d'admirer la vue... inexistante en raison de la pollution et de la smokey season. Chiang Mai, juste en dessous, est à peine perceptible.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/03/2018 à 23h38 (heure française) 38
Aujourd'hui, c'est le grand retour à Chiang Mai ! Réveil vers 9h pour enjamber notre bécane après un petit-déjeuner fait de toasts et de marmelade à l'ananas ou à l'orange. Un régal ! Nous traversons Mae Chaem puis encore la forêt, plus en altitude cette fois.
Certains paysages nous rappellent le Sud de la France avec les pins, leur odeur et les aiguilles qui tapissent le bitume.
Nous nous arrêtons à deux cascades pour se tremper juste les pieds dans l'eau. Parfois, il faut le mériter ! Le sentier d'accès est parfois impraticable en tongs.
Nous traversons aussi le Doi Inthanon, l'un des parcs nationaux les plus populaires de la Thaïlande.
Les 50 derniers kilomètres, malheureusement, se font sur la route principale (équivalent à une grosse nationale en France). Mais nos compétences acquises les jours d'avant nous permettent de l'affronter sans difficulté notoire malgré un trafic plus que dense. Nous faisons quand même un petite pause café dans un marché local (vraiment local) et chez une femme qui nous a préparé un cappuccino glacé et un smoothie aux Oréo à damner un saint.
Nous retrouvons notre Hostel à la tombée de la nuit, bien contents d'arriver sains et saufs et de boucler la boucle.
Alors que nous visons un restaurant de falafel recommandé par le Lonely Planet, nous remarquons que celui-ci n'existe plus. Nous nous réconfortons avec une Chang bien fraîche et des chips douteuses saveur croque-monsieur, puis nous nous voyons donc contraints et forcés de nous orienter malgré nous vers une enseigne américaine internationale qui elle aussi rend hommage au roi.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/03/2018 à 23h28 (heure française) 37
La deuxième cascade du jour (cette fois-ci au sein du parc national) est beaucoup plus facile d'accès dans sa première partie, qui mène à une plateforme en bois pour l'admirer. Ne résistant pas à la tentation d'aller toucher l'eau, nous continuons de descendre quelques dizaines de mètres en s'agrippant aux arbres et autres lianes tels Tarzan et sa Jane. Le débit est beaucoup plus important que celui de la cascade précédente, ce qui la rend plus impressionnante.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/03/2018 à 23h18 (heure française) 36
Doi Inthanon est le nom d'un de 127 parcs nationaux de la Thaïlande. Il semble que beaucoup de treks organisés y viennent. Nous ne l'avons que traversé sur quelques dizaines de kilomètres. Mais Doi Inthanon est aussi le nom du plus haut sommet de Thaïlande, qui culmine à plus de 2500m d'altitude. Nous aurions pu y aller, mais avons refusé à l'unanimité pour les raisons suivantes :
- ceux qui y sont allés et que nous avons croisé nous ont rapporté que ce n'était qu'un poteau au milieu de la forêt, et que même le point de vue d'à côté n'était pas exceptionnel ;
- cela nous rajoutait encore 20km ;
- comme depuis le début, la vue ne serait pas à la hauteur de nos espérances en raison de la fumée qui obstrue rapidement la vue ;
- l'accès est relativement cher.
Journée du 01/01/1970 Posté le 01/03/2018 à 23h08 (heure française) 35
Le premier arrêt du jour est consacré à une cascade nommée Mae Pan.
Le chemin pour y accéder quitte la route principale pour descendre à pic dans la vallée. La pente est rude et arrivés au dernier virage (nous nous ne le savons pas encore), Tim constate que le frein droit semble nous avoir lâché. On s'arrête immédiatement sur le bord, puis hésitons sur la marche à suivre. "Bon, maintenant, on fait quoi ?". L'option choisie est de serrer les fesses et prier Bouddha très fort jusqu'à l'arrivée. En repartant, ouf, le frein remarche, il avait dû chauffer et perdre en efficacité à cause de l'intensité de la pente. Heureusement, 50m plus tard, le parking est là et nous garons le scooter pour que lui aussi se repose.
Mais la cascade n'est pas pour autant acquise ! Il faut pour cela emprunter un sentier difficile et s'engouffrer profondément dans la jungle sur environ 500m. Oui, 500m, ça paraît ridicule, mais on n'est pas à Miribel Jonage ici. Et là, le spectacle s'offre à nous seuls, sans Chinois braillards et addicts aux selfies. L'eau tombe de plus de 100m de hauteur le long des rochers, c'est la plus haute cascade du pays. Nous en profitons pour nous tremper les pieds, mais pas longtemps car l'eau est frisquette.
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/02/2018 à 23h22 (heure française) 34
Que vous inspire le nom de notre hostel, à Mae Chaem ?
À part le nom, la chambre était parfaite, rien à dire, nous devions faire partie des premiers clients tellement ça semblait neuf. Le lit était même king size !
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/02/2018 à 23h17 (heure française) 33
Ce matin, nous récupérons notre fidèle destrier (Honda Click) pour attaquer notre troisième journée de route. L'objectif est de rouler 163km jusqu'au village de Mae Chaem.
Nous nous arrêtons au premier belvédère pour le petit dejeuner, en profitant de cette vue dont on ne se lasse pas (la jungle et les montagnes). Nous rencontrons Gerald, un irlandais très sympa à qui nous faisons goûter nos barres de céréales, qui, d'un avis commun "look better than it tastes". Gerald nous explique que nous sommes en pleine "smokey season", pendant laquelle les locaux font de nombreux feux pour une raison qui nous est encore inconnue.
La végétation se transforme tout au long de la journée pour devenir bien plus sèche (et brûlée) que ce que l'on a pu admirer jusque là. La fumée nous pique un peu les yeux, mais nous continuons la route, toujours aussi sinueuse pour arriver, une fois n'est pas coutume, au coucher du soleil à l'heure de l'apéro. Nous savourons notre Leo devant notre hostel, perdu au milieu des rizières de Mae Chaem. Très bonne surprise en découvrant notre chambre qui est super grande et luxueuse et que l'on a payée 450THB (soit 11,5€) à deux, avec petit-déjeuner inclus !
Le village de Mae Chaem est tout calme et très peu touristique. Parfait pour une soirée pépère.
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/02/2018 à 23h02 (heure française) 32
En plein milieu de nulle part, à quelques dizaines de mètres d'une école dont les enfants nous observent curieusement par dessus le mur, un Bouddha bienveillant tout d'or vêtu semble méditer.
Journée du 01/01/1970 Posté le 28/02/2018 à 22h13 (heure française) 31
Voici la petite bicoque, proche du belvédère appelé Pha Bong, où nous prenons notre petit-déjeuner. Nous y rencontrons l'Irlandais Gerald, très sympa avec son mètre quatre-vingt dix et son casque jaune !
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/02/2018 à 21h52 (heure française) 30
Aujourd'hui, nous nous levons pour une étape de 124km.
La végétation est toujours aussi luxuriante et verdoyante. On peut se demander comment les Thaïlandais ont construit une si belle route là-dedans. Elle comporte sans arrêt des montées, descentes, et autres virages, et offre ainsi régulièrement des points de vue superbes. Pour l'un d'eux, nous décidons de marcher 2km assez raides pour le rejoindre : la vue à 360° qui nous attend est magnifique ! Impossible cependant de voir l'horizon. Nous apprendrons plus tard que la vue est limitée à cause de la fumée des feux de forêt déclenchés par les locaux.
Nous faisons ensuite un aller-retour pour une visite assez originale, la Lod Cave. Il s'agit d'une grotte immense dans laquelle il est interdit d'entrer sans guide (et sans lanterne). Une petite rivière s'y engouffre sans savoir où elle ressort...
Nous continuons enfin jusqu'à notre destination finale de la journée : Mae Hong Son. Nous y arrivons juste à temps pour savourer une bonne Singha au bord du petit lac, toujours bien entendu devant le soleil qui se couche. Là, quelques collégiens viennent nous voir pour leurs devoirs à la maison : ils abordent les touristes pour remplir un questionnaire en anglais sur leur séjour en Thaïlande. Nous nous promenons au bord du lac et traversons le petit marché de nuit, où nous trouvons facilement de quoi nous ravitailler. La ville est calme, bonne nuit...
Journée du 01/01/1970 Posté le 27/02/2018 à 21h48 (heure française) 29
La Lod Cave est une immense grotte dans laquelle il est possible de voir des stalactites, stalagmites et colonnes. D'autres phénomènes provoquent des sortes de cascades d'argent figées. Il fait noir complet, mais pas aussi froid qu'on pourrait s'y attendre. Une rivière s'y engouffre, et juste à l'entrée de la grotte, un grand nombre de poissons omnivores très sombres nagent à contre-courant la bouche ouverte, afin d'attraper ce que la rivière a accumulé à l'extérieur : autres poissons, insectes, fruits, etc.
Journée du 01/01/1970 Posté le 26/02/2018 à 21h38 (heure française) 28
Réveil à 8h30 pour commencer une boucle au départ de Chiang Mai à scooter. Nous partons pour 3 ou 4 jours dans les montagnes et la jungle au Nord de la Thaïlande. À deux sur le scooter Honda Click 125cc que nous louons au prix exorbitant de 5€ par jour, avec un sac à dos et un casque rose pour Tim (avec écrit "chat" à l'arrière du casque) et bleu pour Sophie, on a la classe, c'est sûr !
Nous sortons donc de l'effervescence de Chiang Mai, heureux de nous éloigner des touristes et attrape-touristes pour nous perdre quelques jours dans la jungle. Programme de la journée : 764 virages pour 130km.
Nous nous relayons pour conduire sur les routes, où le trafic nous paraît finalement plus organisé qu'à première vue, et les routes en excellent état. Nous quittons la route pour suivre un panneau indiquant une cascade et nous retrouvons sur un sentier de terre, traversant une bananeraie et autres plantations sur plus de 6km. Au bout de celui-ci, nous empruntons à pied un chemin qui nous emmène dans un petit coin de paradis (cf. photo) où nous savourons une bonne bière. Pas un touriste à l'horizon, le kif...
Nous retrouvons ensuite la route principale et arrivons à une seconde cascade, bien plus accessible et touristique, mais très sympa quand même. Nous nous y baignons avec grand plaisir pour nous rafraîchir.
Après 80 km supplémentaires et un coucher de soleil magnifique, que l'on prolonge en roulant plein Ouest et en contournant des sommets, nous arrivons au village de Pai.
Nous finissons la journée au marché nocturne où nous dégustons des samossas, brochettes, gyozas, nouilles et roti halal (sorte de crêpe) banane-Nutella. Et une Tiger Beer pour la route.
Nous prenons tellement notre pied à faire ce tour que nous décidons d'allonger la boucle d'un jour et de passer par Mae Hong Son. Quel bonheur de pouvoir jouir d'une telle liberté !
Journée du 01/01/1970 Posté le 25/02/2018 à 23h48 (heure française) 27
Au réveil, Sophie va mieux ! Rassurant pour tout le monde quant à la suite du programme. Nous visitons la Old City de Chiang Mai à pied. Il y a encore des temples, mais plus récents et donc en très bon état (pas des ruines, quoi). Le hasard nous fait passer à côté d'une sorte de bénédiction de scooter : le moine inscrit quelques mots dessus, puis klaxonne avec ! Nous notons qu'il y a beaucoup de touristes, du moins nous les remarquons plus. Nous n'irons pas jusqu'à dire plus qu'à Bangkok, mais ils semblent ici plus concentrés.
La journée est aussi tournée sur la volonté de trouver un trek de 2 ou 3 jours dans les environs de la ville, comme cela se fait beaucoup. Il s'avère qu'il y a un nombre incroyable "d'agence de tourisme" qui en proposent (cf. photo), ainsi que moult autres activités : tyrolienne, rencontre avec les éléphants, les gibbons, les tigres, segway, VTT, etc. Certaines paraissent sérieuses, d'autres moins. Les tarifs varient grandement, et personne ne nous inspire vraiment confiance... Difficile donc de faire un choix, d'autant plus que tout est organisé sous forme de "tour", ce qui contrecarre notre choix de relative indépendance.
Heureusement, nous nous rappelons à ce moment-là un conseil d'une amie de Sophie, Adélaïde : faire la Chiang Mai Loop à moto. Nous sautons sur l'idée qui ne met pas longtemps à nous motiver sérieusement ! Il s'agit d'une boucle à moto, ou plutôt à scooter pour nous, d'une durée de plusieurs jours adaptable selon les envies, dans la région au Nord-Ouest de la ville, près de la frontière Birmane. Cette boucle a le mérite d'être facile à organiser, et de nous laisser complètement libres. Excellent ! Nous louerons donc un scooter à partir de demain.
Le soir, nous profitons du service de notre guesthouse (différente de celle de la veille), pour faire notre première lessive du voyage. Tous les vêtements ne seront pas tout à fait secs le lendemain, malgré les températures... Nous terminons par changer quelques euros et manger dans un restaurant indien délicieux !
Journée du 01/01/1970 Posté le 23/02/2018 à 23h24 (heure française) 26
Aujourd'hui, nous nous levons en milieu de matinée pour profiter du scooter loué la veille et aller prendre un petit déjeuner dans la New City. Or, cette dernière n'a que trop peu de charme, et nous y restons à peine. Ce n'est pas la grande forme pour Sophie, nous restons donc ensuite tranquillement à notre guesthouse, juste à côté de la gare routière.
Nous embarquons dans le bus de 13h40 pour Chiang Mai (207THB, soit 5,3€), bien plus au Nord encore. Il nous déposera vers 20h après un trajet bêtement sur-climatisé, d'où l'après-midi pas très palpitante...
Une sorte de taxi-bus nous emmène à notre hostel, qui pour la première fois du voyage nous loge dans une chambre non climatisée, avec juste un ventilateur (comme nous l'avions réservée sur internet quelques heures auparavant) ! Nous sortons pas bien longtemps pour trouver à manger, pizza pour Madame, pad thaï pour Monsieur, et nous couchons en espérant que Sophie aille mieux demain.
Journée du 01/01/1970 Posté le 22/02/2018 à 23h11 (heure française) 25
L'arrivée à Sukhotai (New City) se fait au lever du jour, vers 6h00 du matin. Nous nous étions dit que nous dormirions dans le bus, mais bien que ce dernier fut climatisé, le confort laissait à désirer. Nous allons donc dans la guesthouse à deux pas et y prenons la nuit suivante avec un early check in. Une petite douche et hop ! Au dodo. Levés vers 14h pour recharger les batteries, nous louons un scooter (150THB la journée, soit 3,8€, négocié jusqu'au lendemain midi) et filons à Sukhothai Old City, à une quinzaine de kilomètres, où se trouve le principal centre d'intérêt de la région.
Le Sukhothai Historical Park n'est pas un parc naturel comme à la française bien que très verduré, mais une large zone fermée comportant de grands bassins, plusieurs temples et un monument à la gloire de Ramkamhaeng the great, roi au XIIIème siècle. Le parc est très bien entretenu, il y a peu de touristes, c'est agréable. Et pour la première fois depuis notre arrivée dans le pays, il pleut ! Pas une grosse averse, mais une pluie peu dense à grosses gouttes rafraîchissantes, aaaaaaaah, trop bien ! Le tour à pied prend environ deux heures, entre bassins, pontons, chedis, prangs et statues de Bouddha. Particularité rare, il y a quelques représentations de Bouddha debout et même marchant (cf. photo). Nous rentrons ensuite doucement à la guesthouse dans la nuit, pour se poser et regarder un film tranquillement (Le seigneur des anneaux).
Journée du 01/01/1970 Posté le 21/02/2018 à 22h56 (heure française) 24
Aujourd'hui, l'objectif est double : visiter Lopburi, à 50km, puis en revenir pour rejoindre Sukhothai, à 350km.
Nous quittons donc l'hostel où nous laissons nos sacs à dos, direction la gare ferroviaire pour le train de 9h48. Or, surprise ! Le train est complet. Il s'agit d'un Special Express, plus rapide et dont le confort est accru (340THB, soit 8,7€). Nous sommes obligés d'attendre le suivant, un Ordinary, à 11h28 (14THB, soit 0,36€) Nous en profitons donc pour essayer d'optimiser la suite de la journée face à ce petit imprévu, à l'aide d'un Coca et d'un smoothie à l'ananas.
Le train arrive finalement, et nous débarquons une heure plus tard à Lopburi, petite ville au nord d'Ayutthaya. Sa particularité est la présence d'un temple bouddhiste complètement envahi de singes. Ils sont cependant très localisés autour dudit temple. Au bout d'un premier kilomètre, en voilà un qui s'approche de nous. Il faut savoir que c'est en pleine ville et que les Thaïlandais les côtoient en permanence. Sophie, avec la sérénité et la zénitude d'un moine bouddhiste expérimenté, ne panique pas du tout et lui jette le paquet de chips précipitamment, que le prédateur semblait lorgner. N'ayant aucune idée de l'agressivité de ceux-ci, nous avons préféré assurer... La visite du temple est rapide, en plein cagnard. Environ un millier de singes le peuple, et semble plutôt calme (cf. photo). Nous apprenons que, afin d'éviter justement les agressions (parce qu'elles savent mordre les sales bêtes), les autorités les nourrissent deux fois par jour. Les locaux et vendeurs ne les laissent pas voler leurs affaires grâce à de grandes cannes allongées de cordes pour les effrayer. Interdiction d'en blesser un, car ils sont quand même la réincarnation d'une divinité hindou ! En attendant le train du retour, nous découvrons un peu par chance un palais et son jardin très bien entretenus, dans lequel nous en profitons pour faire une pause à l'ombre. Le retour se fait sans encombres dans un train bondé d'étudiants.
Retour à l'hostel du matin pour récupérer les sacs à dos et filer à la gare routière qui se trouve à environ 5 kilomètres. Pensant commencer à pied et héler un taxi en route, nous remarquons que les taxis sont bien plus rares qu'à la capitale. Nous ferons donc tout le trajet à pied la nuit tombée avec une pause pour se ravitailler. Arrivés à l'endroit où la gare routière est censée se trouver d'après la carte, après une portion de chemin longeant l'autoroute, non éclairée et truffée de chiens errants, nous devons marcher quelques dizaines de mètres supplémentaires pour enfin la trouver ! Très discrète, nous y prenons notre ticket (291THB, soit 7,5€) pour le bus de 23h00, et attendons devant la télé publique diffusant un film puis les informations (apparemment il y a des inondations quelque part sur Terre).
Journée du 01/01/1970 Posté le 21/02/2018 à 00h24 (heure française) 23
Nous nous rafraîchissons avec un café glacé et une petite glace avant de visiter le dernier temple : Wat Chaiwatthanaram. Ce temple est composé de huit petites pagodes avec des dizaines de statues de Bouddha assez bien conservées. Au centre, se trouve le prang principal orné de sculptures. Nous retrouvons nos petits vélos, nous perdons volontiers dans les petites ruelles d'Ayutthaya sur le retour et rentrons prendre une douche bien froide. La nuit tombée, nous retournons voir le Palais Ancien et le visitons au clair de lune puisqu'il n'y a pas d'autre éclairage (les horaires de visites sont largement passées donc nous sommes seuls, à l'exception de quelques chiens plus ou moins abattus par la chaleur de la journée). Nous nous dirigeons ensuite dans un resto au bord de l'eau, recommandé par le Lonely Planet. Au menu : salade de crabe, riz frit au crabe, poulet au whisky accompagnés de bière Chang. Nous terminons notre soirée dans le quartier Chinois pour déguster en guise de dessert une gaufre chocolat-banane. Oui, il y a de l'Occident même lors du nouvel an Chinois !
Journée du 01/01/1970 Posté le 21/02/2018 à 00h16 (heure française) 22
Quatrième étape, à quelques coups de pédales seulement de la troisième. Il y a là aussi un grand prang, mais ce qui nous marque le plus, outre les millions de briques qu'il a fallut pour édifier tout cela, c'est l'ajout par les autorités de gazon en très bon état par carré de 50x50cm. C'est étonnant de voir un joli gazon bien vert par de telles températures !
Journée du 01/01/1970 Posté le 21/02/2018 à 00h12 (heure française) 21
La troisième étape, à un kilomètre de la deuxième, présente trois grands chédis blancs bien alignés. Nous souffrons de la chaleur et nous arrêtons souvent à l'ombre pour s'asseoir et boire une gorgée d'eau. Comment les rois du Siam faisaient-ils ?
Journée du 01/01/1970 Posté le 21/02/2018 à 00h08 (heure française) 20
Le deuxième temple, à quelques dizaines de mètres du premier, présente un immense prang. Il est possible d'entrer à l'intérieur. Ce temple est très étroit et propose quelques peintures murales abîmées représentant Bouddha, par des escaliers toujours très raides.
Journée du 01/01/1970 Posté le 21/02/2018 à 00h03 (heure française) 19
Ayutthaya est l'ancienne ville principale du Siam, et présente donc un héritage unique de cette grandeur passée. Lever à 8h00 pour le premier temple, Wat Maha That, que nous rejoignons à vélo (car nous ne sommes pas dans les vélos, mais bel et bien au-dessus, ce serait ridicule sinon, vous imaginez ?), loués pour la journée à l'hostel. Un temple bouddhiste est le plus souvent constitué d'un "prang" (pagode, ovale au sommet) et de un ou plusieurs "chedi" (reliquaire, pointu au sommet), comme vous pourrez le constater sur les différentes images. Ils ont entre 5 et 7 siècles, est sont fait uniquement de briques, ainsi que de stuc pour les plus récents. Ce temple-là n'a rien de tout à fait particulier de par son architecture, mais présente exceptionnellement une tête de Bouddah coincée dans les racines d'un arbre (cf. photo), assez intriguante !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/02/2018 à 01h16 (heure française) 18
Quelle petite aventure que le train entre BKK et Ayutthaya ! Le billet coûte seulement 15THB (soit 0,4€) pour les 2 heures de train, ce qui est tout à fait raisonnable. Ce qui l'est moins, c'est le nombre de kilomètres parcourus en ce laps de temps : seulement 75 ! Nous ne nous plaignons point, car même si nous n'avons pas pris l'option climatisation, il y a de l'air par les grandes fenêtres et c'est rigolo de regarder ce qui se passe au dehors. Inutile de préciser qu'il n'y a aucune barrière de part et d'autre des voies ferrées, et que traverser sur les voies semble être une pratique courante (même pour les femmes portant des talons, dans le ballast) !
Journée du 01/01/1970 Posté le 20/02/2018 à 01h08 (heure française) 17
Réveil à 10h30 (on progresse, on progresse...) pour le check out de l'auberge de jeunesse, avant de prendre un taxi direction le Grand Palais et le temple du Bouddah d'Émeraude. Mais ici, attention : tenue "correcte" exigée ! Nous devons nous couvrir jusqu'aux chevilles, donc comme de nombreux touristes, nous faisons preuve d'une grande créativité pour pouvoir entrer sans devoir acheter de pantalon dans l'une des nombreuses échoppes qui en propose en face du palais. Tim s'étant fait refoulé car il avait enroulé un foulard autour de sa taille en guise de jupe "no, no, for ladies, sir! ", nous échangeons nos fringues, et Tim se retrouve avec un pantalon Etam fleuri qui lui sied à merveille et qui semble assez masculin pour qu'on nous laisse entrer.
Dans l'enceinte, ça grouille de touristes, en majorité chinois. Il fait chaud et lourd, et nous apprécions de nous mettre à l'ombre pour admirer les fresques décrivant des scènes de vie des différents rois (Rama). Les multiples temples et chédis (reliquaires) sont magnifiques, faits d'or, de milliers de miroirs et autres pierres de toutes sortes. Le Bouddha d'Émeraude est impressionnant, car bien que pas si grand que ça (environ 1m), il siège sur un monticule de trésors dorés et divers symboles.
Après cette cure de culture, nous rentrons à l'hostel récupérer nos affaires qui nous attendaient sagement dans un casier, puis filons à la gare de Hua Lamphong prendre le train pour Ayutthaya. Nous y arrivons 2 heures plus tard sans encombre alors que la nuit est bien tombée, puis savourons un Tom kha gai, sorte de soupe au lait de noix de coco avec du poulet et des champignons, avec du riz et une bière bien fraîche. Juste après avoir posé nos affaires au super Baan Kuhnya, nous filons profiter d'autres festivités du Nouvel An chinois et goûtons même de la barbe à papa et une crêpe à l'effigie d'Angry Birds !
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/02/2018 à 23h48 (heure française) 16
Aujourd'hui, réveil aux aurores (13h...) décidément, nous avons du mal à nous remettre du décalage horaire ! Pour le petit déjeuner, nous décidons de faire les foufous et goûtons des gaufrettes au thé vert. Testées mais loin d'être approuvées. Nous nous dirigeons vers Sukhumvit, le centre de Bangkok. Nous arrivons dans un mall très impressionnant de par sa taille (environ 8 étages), avec de nombreuses enseignes occidentales (Mango, Levi's, H&M, etc.) et les prix qui vont avec.
Nous nous promenons ensuite dans les rues de Sukhumvit : les Starbucks, MacDo, KFC, etc. font concurrence aux petits stands de rues qui vendent des brochettes ainsi que de nombreux plats non identifiés et des fruits frais. Nous craquons pour un petit Burger que nous partageons et une barquette de pomelo.
Nous retrouvons Valentin qui nous emmène dîner dans un resto qui propose un concept original : on nous apporte au centre de la table un petit barbecue au charbon sur lequel nous faisons cuire nous même la viande que nous avons choisie au préalable et préparons notre propre bouillon. Nous nous régalons et osons quelques spécialités locales grâce aux suggestions avisées de Valentin. Après le repas, nous nous baladons de nouveau dans le quartier, traversons une rue aux lumières roses avec des nanas (ou lady boys, qui sait) très légèrement vêtues qui nous proposent de passer du bon temps en leur compagnie, puis terminons notre course en dégustant un dernier cocktail avec Valentin.
Enfin, parce qu'il y en a qui bossent, nous rejoignons en métro notre auberge de jeunesse, pas trop tard pour une fois. Nous y sommes accueillis par un joli cafard que Tim a vaillamment exterminé grâce à un insecticide.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/02/2018 à 23h40 (heure française) 15
Voici quelques informations à propos des moyens de déplacement de la capitale thaïlandaise, déduites de nos observations.
La voiture reste prépondérante, et environ 10% des voitures sont des taxis, de couleur jaune, verte, et/ou rose fluo. Impossible de passer plus de 20 ou 30 secondes sans en voir un. Ces derniers proposent des trajets au tarif inital de 35THB (soit 0,9€) plus la distance parcourue et le temps écoulé (e.g. 200THB, soit 5€, le trajet de 28km en 40min) calculé grâce au taximètre. Si l'itinéraire est susceptible d'emprunter l'autoroute et donc d'avoir des péages, c'est au client de le valider en montant dans le taxi, et c'est lui aussi qui paiera ces surplus. Absolument toutes les voitures sont impeccables, pas de tacots à BKK (à l'exception de quelques camions et camionnettes) !
Viennent ensuite les motos et scooters, dont environ 20% sont des motos-taxi. Les pilotes de ces derniers portent une sorte de gilet jaune et orange, avec dans le dos une pochette plastifiée pour glisser leur carte d'identification. Le trajet est environ deux fois moins cher, mais seulement un client à la fois peut monter sur la bécane. Nous n'en n'avons donc jamais pris.
Le moyen suivant est représenté par les tuk-tuks. Il s'agit concrètement d'un triporteur customisé aux couleurs flash et lumières de discothèque. Il y en a énormément en ville. Le prix doit être négocié auparavant, et bien que ce ne soit pas climatisé et bel et bien à l'air libre, le prix est globalement plus élevé. Attrape-touristes ! Ça reste original cependant.
Le dernier moyen est le bus classique. Il en existe des climatisés et d'autres non, aux tarifs donc différents, que nous ne connaissons pas faute d'expérience. Une rumeur persiste en Thaïlande comme quoi le réseau de bus de BKK serait moins ponctuel que celui des TCL. Mais l'omerta règne quant à ce sujet si sulfureux...
Autre moyen, mais pas sur le chaud goudron : le métro. Le tarif est intéressant, mais vu que les différentes lignes sont de différentes compagnies, il faut acheter un ticket à chaque correspondance.
A notre plus grande tristesse, les vélos restent très rares ; cela se comprend facilement de par l'entropie du trafic.
Journée du 01/01/1970 Posté le 18/02/2018 à 00h24 (heure française) 14
Ce jour, nous devions retrouver Valentin, un copain de promo de Tim, vers 14h30. Le problème, c'est que nous ouvrons les yeux à 14h30. La veille au soir, nous nous étions dit qu'avec le bruit du dortoir, nous serions réveillés beaucoup plus tôt, ce qui ne fut pas du tout le cas... Le rendez-vous n'a pas pour autant été annulé, mais repoussé à 16h. Au programme, Kho Kret (cf. photo), petite île peu peuplée mais pleine d'échoppes pour acheter à manger, dont il est possible de faire le tour à vélo en une demi-heure. Notre arrivée plutôt tardive sur l'île nous permet d'avancer sans peine à bicyclette sur sa seule route, dont la largeur varie entre 2,50m et 90cm. Évidemment, on y croise moult motos, qui nous rappellent bien que, en Thaïlande, on conduit à gauche (non Sophie, l'autre gauche) ! Nous y mangeons nos premiers légumes crus du voyage, convaincus par Valentin qui doit nous considérer bien coincés. Le tour se clôt par une (ou plusieurs) bières au Chit Bar, au bord de l'eau.
Le soir, nous rejoignons en taxi le Ratchada market, un petit secteur très concentré d'étales pour manger et boire. Nous y goutons une soupe de noodles, du poulet pané frit puis un mango rice, avant de nous poser dans un bar adjacent. Là, l'organisation des établissements de débit de boissons est particulière : les bars sont collés les uns aux autres, et diffusent tous de la musique, plutôt forte. Impossible donc d'entendre moins de trois chansons différentes à un quelconque endroit. Heureusement, quelque chose nous faire oublier ce léger désagrément : la Singha et la Leo, les bières locales ! À 270THB (soit 6,75€) les trois bouteilles de 600mL, nous continuons de discuter nous nous demandons si on ne resterait pas là plus longtemps...
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/02/2018 à 01h58 (heure française) 13
Pour l'un de nos derniers soirs à Bangkok, Sophie a l'excellente idée d'aller boire un verre dans un skybar. Nous partons en direction d'un skybar fidèle à nos ambitions, c'est-à-dire... le plus haut de la ville : le Vertigo Moon Bar, dans le Bayan Tree Bangkok ! Nous y allons à pied, et dans l'ascenseur nous emmenant au 59ème étage, devons nous déboucher les oreilles à cause du changement de pression dû à l'altitude.
La vue 360° en plein air est magnifique. La ville comporte un nombre certain de gratte-ciel, mais le nôtre les surplombe tous à quelques très rares et lointaines exceptions près. Nous y dégustons un cocktail et jouissons du spectacle. Un triste et permanent voile de pollution annihile malheureusement toute idée de pouvoir admirer l'horizon.
Retour en Grab dans une voiture climatisée qui est venue nous chercher comme si nous étions des clients de cet hôtel de luxe !
Journée du 01/01/1970 Posté le 17/02/2018 à 01h35 (heure française) 12
Aujourd'hui, nous avons rejoint Adrien vers 10h le temps d'un smoothie. En effet, il devait prendre le train de 13h pour arriver 17 heures plus tard à la frontière malaisienne pour rejoindre sa copine. La température a l'air de continuer de grimper de jour en jour, et atteint 34°C à son maximum, sachant que les prévisions annoncent 36°C, ce qui devient difficilement soutenable avec la très forte humidité. Nous avons visité quelques temples en nous dirigeant vers Chinatown pour participer aux festivités du Nouvel An. Petite sieste à l'ombre d'un temple et c'est parti pour une demi-journée d'immersion totale au pays des bananes flambées avant d'être flambées (communément appelés "Chinois"). Au programme :
- de la nourriture chinoise à gogo avec les odeurs qui vont avec (gyozas, nems et boisson pétillante à la mangue), on s'en est bien tiré !
- des parades avec des dragons, des déguisements traditionnels, c'est de toute beauté !
- des lanternes rouges décoratives et autres chinoiseries à tous les coins de rue !
- des Chinois en veux-tu en voilà !
Retour à l'hôtel du matin en bateau, car c'est moins cher et plus sympa que le taxi. Nous en profitons pour passer devant le Royal Palace et ses temples bien éclairés de nuit. Un tuk-tuk essaie de nous arnaquer gentiment, mais notre fermeté (i.e. s'en tenir au tarif clairement négocié avant de monter dedans) prévaudra sans soucis. Nous rejoignons ensuite l'hôtel du soir, soit le deuxième hôtel du séjour, à bord d'un tuk-tuk difficilement négocié, qui demandera son chemin deux ou trois fois et se perdra autant. Très étonnés, nous remarquons que les chauffeurs ne savent pas facilement lire une carte. Le Home Mali Hostel qui nous accueille semble très bien, mais cette fois-ci nous affrontons les dortoirs !
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/02/2018 à 22h59 (heure française) 11
Le soir, en guise de rattrapage de la Saint Valentin, Sophie invite Tim dans un super resto lui aussi au bord de l'eau, avec vue sur l'impressionnant Rama VIII bridge ! Nous y dégustons cocktail et bière, spicy pork soup with green curry et pineapple rice with shrimps. Miam ! Ça va être compliqué d'être au même niveau pour le retour d'invitation car la barre est déjà haute !
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/02/2018 à 22h46 (heure française) 10
Comme avisé par Valentine, nous buvons juste après le bateau-bus un verre au Mandarin Oriental, hôtel de luxe vraiment magnifique à l'intérieur, donnant exactement sur le fleuve Chao Phraya.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/02/2018 à 22h30 (heure française) 9
Aujourd'hui, nous avons retrouvé Adrien, un ancien collègue de Tim, pour faire un tour dans le quartier de Silom, au sud-est de Chinatown. Nous nous y rendons en tuk-tuk, dans une circulation toujours aussi... aléatoire. Les immeubles y sont bien plus élevés, et dans le parc Lumphini (cf. photo), gardé par une immense statue de King Rama VI et truffé de monitor lizards (varans), on pourrait se croire à Central Park à cause des gratte-ciel qui l'entourent.
Nous nous baladons sous une chaleur bien asiatique avant d'arriver à la gare ferroviaire de Hua Lamphong, de laquelle nous repartirons dans quelques jours. Nous découvrons que le billet nous coûtera... 20THB (soit 0,5€) chacun. Raisonnable.
Nous rejoignons ensuite le fleuve pour y prendre le bateau-bus, assez efficace, mais qui explique le voile de pollution permanent de la ville, surtout en marche arrière (Ah, tiens, la nuit tombe ! Ah non, c'est juste le capitaine qui manœuvrait le long du quai.). Nous descendons quelques arrêts en aval, et entrons dans la State Tower, hôtel de luxe de plus de 200 chambres, à vue de nez, avec balcons. Le bar du 64ème étage est fermé, mais ne l'apprenons qu'une fois arrivés là-haut. Nous ne profiterons pas de la fantastique vue théorique, mais seulement des toilettes de luxe...
Nous rentrons doucement à l'hostel d'Adrien en en profitant pour échanger quelques USD à très bon taux.
Journée du 01/01/1970 Posté le 15/02/2018 à 01h51 (heure française) 8
On n'arrive pas à s'endormir alors qu'il est 02h46, donc nous vous proposons la (seule) déco de la chambre.
Journée du 01/01/1970 Posté le 14/02/2018 à 21h40 (heure française) 7
Aujourd'hui, après un lever aux aurores vers 13h-13h30, nous chaussons nos baskets et filons à l'assaut de la ville. C'est juste après la visite d'un petit temple brahmane que nous avons croisé un Thaïlandais très sympa qui nous a préconisé les meilleures visites du quartier. C'est tombé à pic, il nous a même négocié le tarif pour un tuk-tuk qui nous a accompagné toute l'aprèm (80THB, soit 2€). Au programme donc, Wat Indrawiharn (cf. photo), avec sa statue de bouddha de 35m de haut, Wat Ratchanatdaram, palais doré mais en travaux, puis à la tombée de la nuit The Golden Mount, temple sur une colline qui domine la ville, autour duquel il est possible de sonner des gongs et des cloches (pour notre plus grand bonheur).
Nous n'avons pas oublié de manger sur le pouce brochettes de porc et de poulet, maïs au beurre, magnum, puis assiette de riz (dans cet ordre) avant de terminer par une bonne Chang Beer désaltérante (oui parce que quand même, on s'était levé tôt !).
Demain, nous retrouvons un ami de Tim pour passer la journée dans le quartier de Silom.
Journée du 01/01/1970 Posté le 13/02/2018 à 22h14 (heure française) 6
Après une arrivée à l'aéroport sans encombre, nous voilà en route vers l'hôtel. Pour cela, City Air Link (métro aérien moderne, ticket à 35BHT, un chouilla moins cher que le RhôneExpress), métro souterrain, puis taxi avec une moyenne de 8km/h ! Sur la photo, on dirait que le chauffeur dort mais pas du tout, c'est juste les bouchons. Une minute après, un scooter lui est rentré dedans, et ça l'a fait rire ! À noter aussi les 1,3km en 15min...
L'air est chaud, mais rien d'insoutenable. L'hôtel est sympa, et aussi bien placé que le matelas de la chambre est dur.
Le soir, le réceptionniste qui part par hasard en même temps que nous nous guide jusqu'à Khaosan Road, un ensemble de ruelles ultra-touristiques avec moult bars, restos, magasins de contrefaçons, transats pour massages et autres échoppes en tout genres. On en profite pour savourer notre première boisson, ENFIN ! Strawberry daiquiri pour Sophie, Tiger Beer pour Tim. Aaaaaaah...
Nous nous affalons enfin sur lit pour tenter d'éliminer le jetlag qui nous fatigue quand même bien. À demain !
Journée du 12/02/2018 Posté le 13/02/2018 à 12h59 (heure française) 5
Arrivés sains et saufs sur le plancher des vaches ! Le vol de 9h s'est très bien passé, nous avons même eu des sièges devant une emergency exit, avec donc plein de place pour les jambes (à défaut d'avoir des écrans individuels). Prochaines missions : visas, retrait de devises, navette centre-ville, hotel, sieste. Pfiou !
Journée du 12/02/2018 Posté le 12/02/2018 à 22h55 (heure française) 4
Changement de programme ! La vodka à 4€ le litre et l'opportunité de la Saint Valentin à Kiev ont fini de nous convaincre. On reste là au moins quelques jours !
Journée du 11/02/2018 Posté le 12/02/2018 à 00h50 (heure française) 3
Cette fois-ci, c'est le saucisson ! Merci aux parents, frères et sœurs (et Mahaut) pour ce dernier au revoir avant le voyage ! Vous n'allez pas du tout nous manquer. Hein, quoi, non, pas du tout, je viens juste de respirer des oignons...
Journée du 11/02/2018 Posté le 11/02/2018 à 23h22 (heure française) 2
Merci pour ce dernier déjeuner français à Dardilly avec du VRAI fromage !
Ah, j'allais oublier ; à la demande de la maman qui aimerait bien partir avec nous : "Snif snif, vous allez nous manquer :'(" (prendre un ton empli de larmichettes) !
Journée du 10/02/2018 Posté le 11/02/2018 à 05h37 (heure française) 1
Coucou !
Depuis plusieurs jours (voire semaines), nous préparons nos sacs et l'itinéraire sur place. Heureusement que nous avons un gentil ex(-coloc) pour nous préparer de bons petits plats tout en nous faisant gagner du temps !
Le grand départ est prévu pour lundi matin, avec un covoiturage de Lyon à Genève (Suisse), puis un premier vol de Genève à Kiev (Ukraine) à 13h50, et enfin un second vol de Kiev à Bangkok (Thaïlande) à 19h25. Arrivée sur place prévue à 09h55 ! L'hôtel est réservé pour les deux premières nuits, au Mahannop Hostel de Bangkok.
Nous ne réalisons pas encore que nous partons pour si longtemps... Dans l'avion peut-être ?